suit un byt semblable. Le premier
‘QC ommissaire s
Cinq cents
scolaires
sis à Don id ler
Anderson — La loi est-elle
… | valide? — 8. G. Prud'homme fait un'appel à la
tolérance de dés
Saskatoon, Sask. —— La ‘Catholic
School Trustees# Association” et l'As-
sociation des Commissaires d'école
franco-canadiens de la Saskatchewan
ont tenu leur convention conjointe à
Saskatoon mercredi et jeudi. La séan-
ce d'ouverture et la séance de clôture
ont été{ seules tenues en commun; les
séances de travail ôfit eu lieu séparé-
ment.
Fatente entre catho!ques
M. W.-F. Hargarten, dans son dis-
couts présidentiel, a parlé de l'union
conclue. par son organisation avec
cette des Franco-Canadiens aui pour-
acte officiel conjoint des deux asso-
ciations, a-t-il dit, fut une protesta-
tion énergique contre l'adoption de 'a
loi relative aux emblèmes religieux et
aux costumes des soeurs. Une copie
de cette protestatton fut adressée à
chaque membre de la législaiure. Les
exécutifs des deux organisations or-
ganisèrent aussi des asserblées de
protestation à travers toute la pro-
vince.
M. Hargarten préconise la coopéra-
tion avec le personnel enseignant. On
l'a informé que le programme des éco-
les sera modifié, mais i] ignore dans
quel sens. Le ministre de l'instrüc-
tion publique a mentionné le change-
"ment d'un certain nombre de manuels.
. L'orateur parle aussi de la tentative
faite pour renverser le système d'éco-
les séparées de la province.
La lol est-elle valide ?
M. Carl Niderr , avocat, soulève la
question de l#/Validité de la loi qui
prohibe les ‘Anblèmes religieux et le
costume des soeurs dans les écoles pu-
bliques. 11 croit que ce serait une
cause très intéressante À porter de-
vant les tribunaux, pour établir d'a-
bord jusqu'à quel point les écoles ca-
tholiques sont garanties par la cons-
titution, et en second lieu, dans quelle
mesure le département peut faire des
règlemerts au sujet des emblèmes et
des costumes.
L'orateur croit que le département
n'a le pouvoir d'établir que des règle-
ments qui ne portent pas atteinte aux
droits et privilèges inhérents à l'en-
seigrement confessionnel en vertu de
la loi de 1867. Le droit d'avoir des
religieuses en costume à l'écôte est-il
un droit qui découle de l'enseignement
confessionnel? Telle est la question
à décider, d'après M. Niderost.
Campagne abominable
M. Raymond Denis parle de la si-
tuation générale dans la province.
“L'agitation religieuse, dit-il, n'a
pas été créée par nous, mais par des
agitateurs mercenaires qui sont allés
à travers la province attaquant l'Egli-
se catholique, insultant et calomniant
ses ministres. Elle a été créée aussi
par certain journal dont le seul but
me ‘semble être de semer des germes
de discordé de race ct
un journal qui mène campagne
abominable, dangereuse pour l'avenir
dela Confédération, qui devrait être
de religion,
une
+ éindamnée par tout homme et toute
:TËfime de-bon sens de la province.”
annee era RER 1S, ÉCRIRE. Que
le malaise
existant ne sera pas uccrû par la con-
vention des commissaires d'écoles ca-
tholiques. Ceux-ci regrettent sincé-
remerit l'état de choses qui
mais ils doivent se défendre.
Citoyens libres
“Nous somines des citoyens bts s
dans ce pays, dit l'orateur, nous avons
fait notre part
ment et nous ne
traiter en étrangers
existe,
pour son développe-
nous laisærons pas
Nous ne nous
laisserons pus enlever nos écoles et
l'éducation de nos enfants C'est
pourquoi nous sommes ici aujourd bu i
afin de montrer l'accord parfait des
d'écoles catholiques
dans les questions d'éducation
“Nous ne voulons pas impcser aux |
autres nos principes d'éducation; nous
avons le plus grand respect pour les
droits des autres. Les droits des pa-
rents sont des droits sacrés C'est
pourquoi nous sommes en faveur
d'écoles séparées comme garantie des
droits de la minorité.”
‘M! Denis rappelle que le Québec vst
la seule province où il n'y a jamais
eu de difficultés scolnires et où la mi-
norité se trouve parfaitement
faite. ‘Si nos gouvernants, dit-il
doutent l'influence du Québec
quoi né pas essayer ici le système des
écoles de l'Ontario, système adppté et
perfectionné par ce bon C -angiste et
grand chef conservateur, l'Lo. G.-H.
Ferguson | en
satis-
re-
pour-
mr
M. S.-M. Bonneau, avocat de Gra-
velbourg, a parlé de la situation sco-
laire Cans sa localité qu'il a qualifiée
de persécution. Il croit que la seule
chose à faire est de se munir des
meilleure$ autorités légales et de se
conformer à leurs avis. Le devoir
des catholiques, dit-il, est de s'orga-
r et de travaitter en coopération.
Hommage à M. Raymond Denis
Dans la séance de l'après-midi, M
Eugène Cadieux, vice-président de
l'A. C. F. C., au rom des commissuüi-
res d'écoles franco-Canadiens, a pré-
sénté des félicitations au président.
M. Raymond Denis, récemment fait
chevalier de la Légion d'honneur:
“Dapuis bientôt quinze ans que vous
êtes sur la brèche, en notre pays, a-t-il
dit, vous n'avez compté ni vos peines,
ni vos labeurs. Et combien de fois
n'avez-vous pas été jusqu'à sacrifier
vos intérêts personnels À cette cause
avec laquelle vous vous êtes identifié!
Rien ne vous a arrêté, pas même la
critique et la calomnie. Aussi, grâce
là vous, grâce à vos talents et à votre
dévouement, nos deux oeuvres natio-
nales sont vivantes, plus vivantes que
jamais.”
M. Cadieux a rappelé les diTérentes
étapes ce la vie française en Saskat-
se sont manifestées; il a exprimé l’es-
poir que le nouveau décoré du gou-
vernement français fasse longtemps
encore profiter ses compatriotes de
son dévouement, de ses talents et de
son expérience.
Résolutions
‘Les 500 délégués ont adopté des ré-
solutions condarnnant les récents
amendements scolaires. L'une d'elles
vise ke port du costume religieux à
l'écols. Elle signale le petit nombre
d'élèves non-catholiques qui fréquen-
tent les écoles affectées par cet amen-
dement et affirme que la majorité des
parents se sont déclarés satisfaits,
es difficultés ayant presque toujours
é'é causées par des agitateurs venus
dé l'extérieur.
On a critiqué l'exigence d'une con-
naissance parfaite de la langue an-
glaise pour être commissaire d'école,
qui disqualifie un grand nombre des
meilleurs pionniers. Une autre réso-
lution condamne l'usage exclusif de
l'anglais pour l'instruction religieuse.
Besoin de tolérance
8. G. Mgr Prud'homme, évêque de
Prince-Albert et Saskatoon, a parlé
aux délégués. Si nous voulons rame-
ner la paix dans la province, a-t-il dit,
il nous faut plus de tolérance reli-
gieuse. La tolérance n'est pas le com-
promis, qui n'’aboutit À rien. C'est
l'acceptation par tous, sans distinc-
tion de races et dg croyances, que nous
sommes différents fes uns des autres
Comprerons parfaitement et accep-
tons ces différencec mutuelles; ainsi
nous aurons la paix dans la province
et dans tout le Canada.
“Il y en a plusieurs qui sont .coupa-
bles de cet affreux état de choses. Il
y en a plusieurs qui dcivent porter la
responsabilité de l'esprit de méfiance
et de haine qui règne dans trop de
localités. Quels sont les principaux
facteurs? C'est bicn difficile de vous
l'expliquer, mais je dis que les jour-
naux, quelques-uns d'entre eux, sont
responsables de cet état de choses. Je
vous dis aussi que certains politiciens
[es troisième ordre“attisent le feu du
fanatisme et de la haine chez les gens
ignorants
Cela brise le coeur de se
voir persétuter cela
le coeur de voir méconnaître s:s
par la calomagie;
brise
fie n
victi
ons les plus sacré:5"
Le sacre de Mer Murray
tions, de voir ridiculiser ses con
—_— —_— 2-22 ——— -
| Montréal. :- Le sacre de S G. Mgr
| Murray, Rédemptoriste, évêque élu dé
Victoria, aura lieu le mercredi 7 mai
prochain, en l'église Sainte-Anne de
| Montréal. Mgr Cassulo présidera le
sacre, et l'un des co-consécrateurs sera
S. G. Mgr Georges Gauthier, archevé-
que-tôadjuteur de Montréal
Le nouvel évêque, qui est natif de
Montréal, pi Br à Victoria, à S. G
Mgr O'Dénnell qui a éié promu arche-
vêque coudjufeur de Halifax. Il est
âgé de 45 ans
—— D 2 ———-
CITE VATICANE Pe XI a
nommé le cardinal Pacelli, secrétaire
d'Etat, au poste d'archiprétre du Vati-
can, pour succéder au cardinal Merry
del Val
_ LA: CONVENTION DES COMMISSAIRES
CATHOLIQUES DE LA SASKATCHEWAN | La réponse exacte du case tôte et |confermément
la suivente:
ny s Qué écho ls ASS
<athédrale de Saint-Bonifnce.
La lettre suivante
and Company, vérifica-
teurs licenciés, certifie > le nombre
de tonnes mentionné ci-dessus est la
réponse exacte du casse-tête:
Winnipeg, 28 mars 1930.
La “Liberté”,
Winnipeg.
Messieurs,
Nous avons vérifié avec soin les
chiffres dans le dessin du concours dè
casse-tête et certifions par les présen-
tes que les chiffres additionnés font
un total de six mille cinq cent quinze
(6,515).
Respectueusement suonle,
David Cooper & Co.
Comptables licenciés.
Le nombre de personnes qui ont pris
part À ce concoûrs prouve la grände
popular té-de ce casse-tête.--Il était
inévitab'e qu'un certain nombre de
concurrents trouveraient la solution
exacte, probablement à cause de la
longue pér'ode de temps qui leur était
accordé», peut-être aussi à cause de
la longre liste des concurrents. Bien
que le pourcentage des solutions exac-
tes soit petit, leur nombre est cepen-
dant plus congidérable que le nombre
de prix à distribuer. En conséquence,
Cooper
6515 TONNES 1 DE PIE C3 +
+
’
LE
Ut
au premier problème et si vous ne re:
cevez pas une lettre de nous dähs les
vingt-quatre heures après la réception
e cé” tuméro de la Liberté, écrivez-
nous, car ces lettres sont envoyées
pour nous aider à vérifier nos livres.
Le second casse-tête sera expédié le
samedi 5 avril et devrait atteindre la
plupart Ces concurrents le lundi 7
avril. Les concurrents demeurant au
loin auront éroit à du temps supplé-
mentaire pour les délais de là poste.
Sept jours pleins (7 jours) seule-
ment sont donnés à chaque concur-
rent pour ce second Casse-tête.
Parlement Fédéral
ON PARLE ENCORE DU DIVORCE
Deux séances sont coisscrées à la discussion du bill
Woodsworth, qui demeure toujours au stage de la
chewan, où les activités de M. Denis
deuxième lecture
Ottawa. — Par un vote de 108 voix
contre 88, l'amendement McMillan au
biH Woodsworth, demandant l’établis-
sement en Ontario de tribunaux en
divorce, a été rejeté par la Chambre
des Communes.
Le vote n'a pas eu lieu sur le projet
de loi lui-même, M. George Spotton
(conservateur, Huron Sud), s'y étant
objecté, après le coup de neuf heures,
qui marquai‘ le terme de l'heure al-
louée aux bills privés et publics.
M. King pour l'amendement
Des discours prononcés sur le bill
Woodsworth, celui du premier minis-
tre est à signaler. M. Mackenzie King
a tenu à faire remarquer qu'il parlait
comme simple député et que le bill
Woodsworth n'est pas une mesure Gu
gouvernement. C'est le bill d’un dé-
puté.
M. Mackermie King tient à souli-
gner quatre chcses à propos de ce
bill C'est qu'il n'est pas question du
principe du divorce, puisque ce prin-
cipe se trouve déjà dans la constitu-
tion du pays. Il ne s’agit que de trou-
ver le meilleur moyen à prendre pour
débarrasser le parlement de son em-
barras actuel. Deuxièmement, le parle-
ment, quand il accorde ou vote des
bills de divorce, ne fait qu'exercer un
pouvoir judiciaire et non pas un pou-
voir: législatif. Troisièmement, ce
pouvoir judiciaire, le parlement ne
peut l'exercer d'une façon converable
parce qu'il n'en a pas le temps, à
moins qu'il ne néglige son devoir légis-
latif. Et quatrièmement, le parle-
ment fédéral ne peut, en accordant
un divorce, se prononeét selon l'équi-
té. J1 ne peut, et la constitution
de 1867 le lui interdit, — déterminer
le sort des enfants non plus que celui
de la femme, même si celle-ci n'est
pas indigne. Pour se prononcer quant
aux enfants et quant à la femme non}
coupable, le parlement fédéral n'a pas
l'autorité voulue. Cela relève de la
juridiction provinciale du droit civil
laissé exclusivement aux provinces.
Le premier iministre a dit que le
bill Woodsworth n'est pag acceptable
pour plusieurs raisons, notamment
parce qu'il ne spécifie pas que ce qu'il
stipule ne deviendra loi qu'après que
la province d'Ontario en aura fait la
demande. |
M. King a voté avec les ministres
suivants: MM. Lapointe, Veniot, El-
liott, Malcolm, Rinfret, Cannon et
Heerian en faveur de l'amendement
McMilian.
Le débat sur le bill Wocénworth a
été repris vendredi. Quatre députés
ont parlé et deux se sont prononcés
contre la mesure. Celle-ci reste en-
core au même stage, celui de la
deuxième lecture.
Les publications obscènes Ges
Etats-Unis
A propos du bill King sur les ex-
portations, M. Bourassa demande eu
gouvernement de ne pas oublier que
nous recevons. den Etats-Unis une
quantité considérable de: publications
v+ e Tee
obscènes. Cela nous est bien plus
dommageable que l'entrée de nos a!-
cuols aux Etats-Unis. A noter, en
passant, que nos exportations d'al-
cools aux Etats-Ulhis ne peuvent re-
présenter qu'une très infime propor-
tion de la consommation américaine,
peut-être Z pour cent. C'est pour ce
2 pour cent que nous adoptons une
loi spéciale, alors que les publications
obscènes des Etats-Unis inondent an
solument nos dépôts de journaux.
Ressources naturelles de La Sas- .
katchewan
Le ministre de l'Intérieur, M.
Stewart, a déposé devant la Chambre
le texte de l'entente conclue entre le
gouvernement fédéral et le gnuverne-
ment de la Saskatchewan à propos
des ressources naturelles de cette pre
vince.
Pour donner suite à cet déced, la
ratification du Parlement est néces-
saire et le gouvernement présentera
bientôt un bill à cette fin.
Deux votes
Jeudi, les députés ont voté deux
fois. Dans l'un et dans l'autre cas
se posait la question de confiance. 1]
va sans dire que le gouvernement a
été maintenu au pouvoir. 11 l'a même
été par des majorités substantielles:
52 voix pour commencer et’ 125 voix
la seconde fois.
Un amendement progressiste, sou-
mis par le chef des gens d’extrême-
gauche, M. Robert Gardiner, deman-
dant l’abrogation ou la, dénonciation
pure et simple du traité australien.
Cette proposition n'a rallié que seize
voix, celles des partisans de M. Gar-
diner plus la voix d'un député libéral
québécois, M. Aimé Boucher (Yamas-
ka), tandis que 141 députés — libë-
r&ux, progressistes-libéraux, progres-
sistes de droite, indépendants, ;tra-
vaillistes, conservatèurs —— votaient
pour son rejet.
Un sous-amendement conservateur,
présenté par M. H.-H. Stevens, ne ré-
clamait que la revision de ce même
traité. Les seuls députés conserva-
teurs présents, au nombre de 51, ont
voté en faveur du sous-amendement,
tandis qu'un bloc solide de 103 dépu-
tés toute la droite et toute l'ex-
trême-gauche votait dans le sens
contraire. s
Le Gouverneur énéral et la proclamés par le greffier J.-Etienne
vicomtesse Willingdon
à Winnipeg
Le Gouverneur généra! et la vicom-
teëse Willingdon sont arrivés à Win-
nipeg dimanche soir, en route pour
FOuest. Ils ont été salués à leur arri-
vée par les autorités provinciales et
municipales et ont été les hô'es du
premier ministre au “Manitoba Club”
Après avoir passé trois heures dans
notre ville, Leurs Excellences sont
parties le soir pour Vancouver. Elles | maire de MacLeod, Alta, a été éju
resteront sur la côte dn Pacifique jus-|chef du parti libéral provincial.
qu'au 21 avril
*[juillet,
M. L'ABBE 8.-J. RYAN,
directeur Ce la ‘Northwest. Review’,
décédé dimanche dernier à New-York.
Légisigture Provinciale
ON EN A FINI
AVEC LE BUDGET
Ce qu’on va faire des $4,584,-
212 que le gouvernment
fédéral va verser à la pro-
vince
A Yesceotien de deux ou trois nu-
méros, tous les principaux crédits ont
été adoptés et le travail de la session
se trouve très aÿancé.
Pour les aveugles
La Chambre a approuvé à l'unani-
mité les recommandations du comité
spécial chargé d'étudier le cas des
aveugles dans le besoin. Celui-ci pro-
pose de demander au gouvernement
fédéral d'amender, dès cette session,
la loi des pensions de vieillesse de
façon à y ajouter une clause spéciale
au profit des aveugles.
Ée comité a appris qu'il existe au
Manitoba 467 aveugles, dont 123 ont
plus de 70 ans, dont 262 sont mariés,
134 sont des hommes célibataires et
42 des femmes célibataires. On comp-
te en outre 12 garçons et 15 filles
aveugles.
Mailgré l'appui donné par plusieurs
conservateurs aux ouvriers, la propo-
sition d'appliquer le principe du sa-
laire minimum à la loi des mines a
été défaite et,la mesure a été adoptée
en troisième lecture.
L'usage de ces millions
M. Bracken a déposé un projet de
loi autorisant le gouvernement à créer
un compte spécial pour disposer des
$41,584,212.49 que le Maritoba va re-
cevoir du gouvernement spécial, le 15
comme règlement financier à
la suite du transfert des ressources
naturelles.
Cet argent sera appliqué à rempla-
cer dans le bilan quelques items con-
sidérés sans valeur et qu'on voudrait
biffer des livres, en particulier: $28],-
000 payés par l'administration Norris
pour une enquête sur la construction
du palais législatif; $340,000 pour fins
patriotiques et $1,000,000 pour le
fonds d'amortissement du téléphone.
Les prêts agricoles
Le premier ministre a aussi déposé
un bill l’autorisant à faire liquider les
affaires de la “Manitoba Farm Loans
Association”. Le gouvernement pren-
drait alors à sa charge les obligations
de l'association qui auraient été ga-
ranties. 11 se ferait autoriser à créer
un fonds d'amortissement pour rem-
bourser les sommes prélevées en vertu
de la loi des prêts agricoles et ce
fonds serait alimenté par les profits
de la Banque d'Epargne provinciale.
L'opposition ne semble pas disposée à
accepter cet arrangement sans poser
quelques objections.
——— À 405 0——
Trois candidats à la mairie à
Montréal
Montréal Sur les 80 candidats
Gauthier à l'hôtel de ville jeudi, qua-
‘re ont été élus par acclamation. Ce
sont MM. Thomas O'Connell, dans le
quartier Sainte-Anne, le Dr F.-Wi:-Gil-
ay, dans le quartier Saint-André, T.
Fortin, dans le quartier Sainte-Marie,
et W.-H. Biggar, dans le quartier No-
tre-Daîne-de-Grâce.
Il y a trois candidats à la mairie:
MM. Camilien Houde, Joseph Mercure
et J-A Mathewson.
———— 22024 2——— —
CALGARY. — W. MacDonald, ex-
11
cuccède au :eapitaine. J:-T: Shaw.
+ \
Sn ren te reet
PR RS
UN MONUMENT AU
8. 6. Mgr AA.
Suivante dont fl cst inutile de souli-
:&ner l'intérêt et-lx haute portée. La
souscription au “Fonds du Monument
Darveau” est dès maintenant ouverte.
Winnipeg, 25 mars 1930.
Au Directeur de la Liberté,
Il y a 86 ans, un missionnaire catho-
lique était tué sur la côte occidentale
du lac Winnipegosis. La date précise
était le 9 juin 1844. Quant à l'endroit,
vous pouvez facilement le trouver sur
la carte, un peu au nord, de Duck
ay, à une vingtaine de milles de
Camperville. Le nom de ce prêtre
missionnaire était Jean-Edouard Dar-
veau.
Le Père Darveau était ré ans la
ville de Québec. A l'époque de sa
naissance, en 1816, et pendant les an-
nées de Sa jeunesse, l'ancienne -
tale devait posséder l'équivalent de la
culture et de la distinction que l'on
trouve aujourd'hui dans notre Canada.
A l'appel du Maître, le Père Darveau
renonça à tout. Il quitta son foyer et
une mère à laquelle il était profondé-
ment attaché, il se donna pour la vie
aux rudes missions sauvages du Nord-
Ouest Canadien.
Le Père Darveau n'avait que vingt-
huit ans et n'était prêtre que depuis
trois ans quand il fut assassiné, fusillé
de sang froid par certains Indiens
qu'il s'était efforcé d'évangéliser. 1]
fut mis à mort dans des circonstances
qui ne laissent nullement douter que
le crime fut perpétré en haine de la
foi catholique et par la crainté su-
perstitieuse des pouvoirs sinistres at-
tribués au prêtre. Nous avons donc
toutes les raisons de le saluer comme
le ‘‘premier prêtre martyr de l'Ouest”.
11 y a deux ans, au cours d'une vi-
site pastorale parmi les Indtens, en
compagnie de deux très dévoués mis-
sionnaires indiens, deux Oblats, les
Pères Kalmès et Brachet, je fis un pè-
lerinage au lieu du martyre du Père
Darveau. C'est un endroit solitaire
et désolé, loin de toute habitation nu-
maine. Un# grande croix de bois, éri-
gée par les soins du regretté Mgr
Langevin, se dresse majestueusement
au-dessus des broussailles environ-
nantes. C’est un monument —— mais
————— ————
Pour la huitième fois, les enfants
de nos écoles de langue française se-
ront bientôt appelés à prendre part
au concours annuel de français, orga-
nisé par l'Association. Ce concours
aura lieu, cette année, pour toute la
province, le 17 mai prochain, et du-
rera de 9 h. 30 à midi; donc, deux heu-
res et demie, ou une demi-heure de
plus que les années précédentes.
Le temps est arrivé pour les mem-
bres du personnel enseignant de nous
expédier, sans plus de retard, la liste
complète de leurs élèves qui doivent
concourir, et nous les prions igstam-
ment de vouloir bien s'acquitter de ce
devoir le plus tôt possible. Il est ex-
trêmement important que l’on sache
au bureau central, dès maintendnt, le
nombre des enfants, au moins de façon
approximative, sur lesquels nous pour-
rons compter, car il nous faut faire
ies copies du questionnaire, et pour
cela nous devons connaître le nombre
des: concurrents.
Certaines institutrices sont éncore
sous l'irapression, après huit ans, que
doivent concourir seulement les élèves
qui ont chance de gagner une bourse,
une médaille ou tout au mins un prix.
C'est se faire une idée tout à fait
erronée de l'importance. de cet exa-
men. Le fait qu'il est appelé à subir
un examen sur un sujet dont il a, très
souvent avec effort mais toujours
avec amour, on peut le dire, essayé
de pénétrer le mystère, donne à l'en-
fant une somme de confiance et de
légitime fierté qu'il serait pour le
moins injuste de lui refuser. Pour-
quoi en éliminer quelques-uns, et qui
peut dire que ceux-là ne sauraient mé-
riter aucune récompense? D'un autre
côté, il ne faut pas oublier que pour
obtenir un prêt de l'Association, en
vue de suivre le” cours normal, la
personne qui en fait la demande doit
avoir pris part au concours. De quel
droit, alors, s'autorise telle institutrice
Dr PET
en mer mcm A AT UT AT
Mt PPT :
PREMIER
PRÈTRE MARTYR DE L'OUEST,
Sinnott, archevêque de Winni
: mande à la ‘Liberté’ d'ouvrir une
élever un monument au Père Darveau, premier mis.
sionnaire martyt de l’Ouest
8. G. Mgr A.-A. Sinnott, archevêque
‘1 de Winnipeg, nous adresse la lettre
LR ee 2 2 me QU ITR
“de
combien: périssable — au prêtre hé-
roïque qui re Ver pour les au-
tres. A genoux dans la neige devant
cette croix, nous ne pouvions adres-
ser à Dieu qu'une prière: qu'il dai-
gnât nous envoyer de nombreux mis-
sionnaires du type du Père Darveau
et qui marcheraient sur ses traces!
Je viens de dire que la croix com
mémorative est en bois et, par consé-
quent, disparaîtra. C'est la raison de
cette lettre. Il me semble que nous
devrions remplacer cette croix de bois
par quelque chose de plus permanent.
Nous le devons à la mémoire du Père
Darveau. -Nous ne pouvons laisser,
sienne, car les homimes d'une telle foi
et d'un tel zèle sont toujours des gui-
des et des inspirateurs pour un grand
nombre. L'esprit du martyre n'est
mort. L'exemple du Père Dar+
veau montre qu'il y aura encore des
hommes prêts à renoncer à tout, des
hommes prêts à mourir pour le Christ
crucifié.
L'endroit où le Père Darveau a ét#
tué est encore quelque peu inaccessi-
ble, mais le temps viendra où hommes
et femmes iront en pèlerinage à ce
lieu, rendu sacré aux yeux de Dieu
par le sang du martyr Lu y a été
répandu.
Puis-je vous demander d'ouvrir dans
vos colonnes un fonds qui s'appelle-
rait: “Fonds du Monument Darveau',
dans le but d'ériger une colonne, un
cairn ou un sanctuaire qui durera de
nombreuses générations? Aucune
souscription considérable n'est néces-
saire, mais je suis sûr qu'un grand
nombre voudront envoyer une petite.
offrande afin de participer à une wi
digne oeuvré. Toute construction en-
treprise sera sous la direction du R. P.
Brachet, O.M.I., principal de l’Ecole-
pensiannat des Indiens, à Camperville.
A ma demando, le R. P. A.-G. Mo-
rice, O.M.I, le savant auteur de
l'“Histoire de l'Eglise Catholique dans
l'Ouest Canadien’ et de nombreux au-
tres ouvrages. a préparé quelques no-
tes sur la vie et les-missions du Père
Darveau que je vous demanderais de
bien vouloir publier.
kAlfred-A. SINNOTT,
Archevêque de Winnipeg.
qui prend sur elle-même de laisser de
côté tel de ses élèves qui lui parait
moins doué que les autres?
A part quelques rares exceptions
nées de circonstances incontrôlables,
tous les élèves du IVe au XIIe grades
de toutes nos écoles apprannent Je
français, et en toute justice tous, saus
exception, ont droit au privilège qui
leur est donné de pouvoir écrire l'exu-
men.
LE SECRETAIRE GÉNERAL.
La rivière Rouge monte,
mais il n’y a pas
de danger
Depuis le commencement de mars,
la rivière Rouge a monté de seize
pieds à Emerson. Cette crue n'est
cependant pas extraordinaire à cette
époque de l'année et l’on ne craint pas
, d'inondation pour le moment,
compte pas que le dégel apportera ui.
gros surplus d'eau daps la rivière, car
il y a peu de neige en remontant du ,,
côté de Grand Forks, ND.
Plus au nord cependant, à Morris,
un dégel subit et prolongé pourrait
faire refluer les eaux de Ja rivière
Morris, à son point de jonction avec
la Rouge, et inonder les champs suy
une certaine étendue. La dernière
inondation sérieuse dans le district
s'est produite en 1923.
——— 2 Dh 0 ——
PALM BEACH, Floride — M,
GeoŸges-Elie Armyot, memibre du Con-
seil législatif de la province de Qué-
bec, a été trouvé mort dans son lt
vendredi matin, à son hôtel. Il était
âgé de 74 ans.
MENTON. — Le duc de Connaught,
onele du roi George, a une bronchite
légère; il est âgé de 80 ans. Le duc
est obligé de garder la chambre et ne
‘reçoit personne. «
st
On ne
| périr le souvenir d'une vie comme la
l
Le concours de français de
l'Association d’ Éducation |
|
RE TS )
ww
Ï
il
à
** On cherche én vain la for-
mule magique
ns PRdres. — L'Angletsrre et la Fran-
1"€8 sont toujours à la recherche de la
formule magique qui pourrait sauver
du flusco la conférence avale. De
. Tongues conversations se succèdent en-
tre les experts et les délégués pour
.ts#ayer de trouver la base d'un accord
qui permettrait À la France de ré-
; düuire le chiffre de ses cxigences na-
yales.
"Les négociations ont révélé un tel
| écart entre le point de vue de l’An-
gigterre et celui de la France, qu'on
vin:
“::
, doute que la conférence aboutisse à:
un pacte entre plus de trois puissan-
. Cés: l'Angleterre, les Etats-Unis et le
, Japon.
Anglais qui défend la
France ,
Londres. — La France a trouvé un
»nbon:avocat dans la personne de M.
Wickham Steed, jourüaliste renommé
vræt rédacteur du “Times” de 1919 à
1922. Parlant par radio à l'Amérique,
“M Steed a décrit ina prétention de
:TItalie à la parité navale a ec la Fran-
‘"«e:comme un non-tens. ‘La parité,
« dit-il, est possible entre la Grande-
Bretagne et les Etats-Unis, parce que
«cs deux pays se sont faits à l'idée fe
ne pas se combattre, tandis que l’Ita-
lie parle depuis des années d'une güer-
ré avec la France. On enseigne à tous
les enfants italiens à la regarder com-
me une éventualité. Ceci n’est peut-
- Eire qu'un bIuff, mais un bluff dange-
» reux. La France ayant à s'inquiéter
: de sa sécurité pour d'autres raisons,
elle n'est pas pour accepter la parité
. avec l'Italie. Elle sait que même si
‘….@tte parité était accordée, l'Italie
n'aurait pas assez d'argent pour cons-
-truire une flotte égale à celle de la
; France, sans obtenir des prêts de ca-
rpitaux des Etats-Unis.”
————— tr" Dh ———
“Un amendement de l'aile
‘gauche ouvrière anglaise
est battu par 253 voix
Londres. — L'aile gauche du parti
ouvrier a demandé en Chambre des
Communes le désarmement par l'ex-
"emple. Dans un amendement à la
‘ motion de former ka Chambre en co-
mité des subsides pour étudier les cré-
‘ dits de l'armée, on 'emanda au gou-
vernement de mettre en vigueur une
politique de dés:.rmement en adoptant
un programme de réduçtions extensi-
ves annuelles dans le personnel et le
Mätériel des forces militaires, et en
retranchant immédiatément tous les
octrois de l'Etat pour le maintien du
‘corps d'entralnement des officiers et
‘du corps des cadets. L'amendement
fat défait par une minorité de 258
voix. La majorité se composait de
conservateurs, de Dhéraux et du corps
p'incipal des ouvriers.
———— tt 2 ——
Le gouvernement va cons.
.. truire une série de silos
en France
P::5 Le gouvernement français
va euritruire des silos afin d'aider aux
£zoup's coopératifs des cultivateurs.
Ce: ec qu'a annoncé à la Chambre
des réputés, le ministre de l'agricul-
eters
“., Un
LAXATIF FACILE A
PRENDRE POUR BEBE
La fréle constitution de bébé s'in
: surge contre l'usage de l'huile dd
castor et de purgaiifs trop forts
mais voici une médesine qui lui con
“‘Viènt. Elle agit promptement et s
" gentiment que bébé ne sent rien. Le
1#Castoria Fletchser” apaise les en-
fants agités et maussades et les ports
Au, sommeil, il read heureux et er
bonne santé ceux qui sont fiévreux
et constipés, dans dés: millions de
. foyers aujourd'hui. Castorin ent pu
.rement végétal, inoffensif, il est re-
é 1 par les médecins. Evitez
toute imitation. La signature “Chag
H. Filetcher” est la marque du Cas-
toria authentique.
SA
Ils laissent
soulagement
Jouleur
Inutile
Certaines gens prennent la douleur pour acquise.
douleurs qui surgissent un jour ou l'autre.
douleur persiste, consultez votre médecin afin d'en
déterminer la cause.
Epargnez-vous beaucoup de douleurs et de ma-
lé rhume ‘‘suivre son Cours”.
lis attendent qüée leur mal de tête sé dissipe.
S'ils souffrent de fiévralgie ou de névrite,
comptent sur le mieux du lendemain
Pendant ce temps, ils souffrent des douleurs
inutiles. Inutiles, parce qu'il existe un antidote.
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inemédint aux divers malaises ou
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laises en prenant des tablettes Aspirine aux di-
vers emplois
jours la même.
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tructions complètes.
TASPIRIN
ture, M. Fernand David, en exposant
le programme agricole du gouverne-
ment. Le gouvernement paiera de 25
à 30 pour 100 du coût et les cultiva-
teurs paleront le reste. L'on veut éta-
blir des silos d'une capacité de 25,000
quintaux de grain ciacun. Chaque silo
coûterait environ 80,000 francs.
ee Dee —
$40,000,000 pour les sinistrés
de France
Paris. —— Le Sénat a adopté à l'una-
nimité un bill affectant une somme de
1,000,000,000 de francs, soit $40,000,-
000, à la distribution de secours et à
Ia reconstruction dans la région d°
vastée par les récentes inondations.
Le général Koutiepoff scrait
prisonnier à Mosco:i
Paris. — Le journal! la ‘ Liberté”,
de Paris, qui à conduit une vive cam-
pagne pour que la Franr2 brise ses
relations diplomatiques avec la Rus-
sie des Soviets, vient de publier un
article sensationnel sur la disparition
du général Koutiepoff, le chef des par-
| isans tzaristes russes, disparu de-
puis le mois de janvier. Le journal
dit que le. général est encore vivant
et est tenu prisonnier dans une prison
de Moscou. Il y était encore il y a
six jours, d'après le journal. Cet ar-
ticle dit que le général a été conduit
de force À bord d'un vaisseau russe,
sur l* côte Ce la Normandie le 26 jan-
vier et l'on indique l'endroit précis
sur un2 carte. Le journal dit qu'il
a attendu les rapports officiels du ser-
vice secret avant de publier ces faits
sensationnels. ‘Nous pouvons affir-
mer, dit-il, que le général Koutiepoff
était encore vivant il y a six jours et
qu'il était détenu dans la prison de
Loubiankaia à Moscou”. Un article
de rédaction Au journal demande au
premier ministre Tardieu de punir les
coupables.
Beaucoup ce rumeurs avaient cir-
culé en F-ance depuis la fin de jan-
vier sur cette disparition mystéricu-
se du général. L'opinion commune
était qu'il avait été enlevé par des
agents de Moscou. A la suite d'une
campagne de presse infense, le. gou-
verfiement français avait fait une en-
quête secrète sur les activités de la
Gayapou (police secrète russe). La
colère ces royalistes et du public de-
vint si grande que l'ambassadeur Dov-
galevski avait informé officiellement
M. Tardieu que les royalistes avaient
organisé un raid sur l'ambassade rus-
se. La police française avait monté
la garde autour de l'ambassade de
Russie, -à Paris, durant le mois de
février. Le géhéral Koutiepoff avait
succédé au grand duc Nicholas, com-
me chef des royalistes russes
;
EE
L'*‘Osseravtore Romano'’’
approuve les autorités
de Montréal
Cité Vaticane. — Les autorités ont
tout à fait eu raiscn, aù Canada, d’em-
sécher les représentatiqns de ‘Phi-
Phi données par upe troupe françai-
ze en tournée, écrit dans un article
de tête l'‘“‘Osservetore Romano”, or-
ane officiel du Vatican.
“EH y a des produits qui ne sont pas
l'exportation. C'est done rendre ser-
vice à la France et à l'art français
d'empêcher qu'on les calomnie ainsi à
l'étranger”, dit entre autres chose
cet article n
Le rédacteur de l'‘“‘Osservatore Ro-
mano’, tout en blâämant les acteurs
qui interprètent des pièces immorales,
insiste sur le fait que les propriétai-
res Ce salles de spectacles et les im-
pressarii devraient être punis de ia
même façon que les principaux res-
ponsables; Ce cette façon ‘l'on frap-
perait à la caisse elle-même”, dit-il.
“Il n'y a pas de moyen plus efficace
et plus expéditif”, ajoute l'‘“Osserva-
tore Romano”.
I conclut en engageant la presse
catholique du Canada à travailler à
atteindre cette fin.
———— 20 2——
Un scandale au cours d’un
mariage
Rochefort. —- Un incident peu banal
s’est produit à la mairie de Rochefort,
au moment où l'officier de l'état civil
allait unir par les liens du mariage
Mile M... fille d'un médecin de la ville,
avec un médecin-major de l'armée.
La mariée, au lieu du ‘‘oui'’ sacramen-
tel, formula un ‘non énergique ct
catégorique.
Elle a déclaré avoir voulu ‘punir”
par un esclandre public son fiancé qui
avait fait trainer pendant des années
| des projets de mariage déjà deux fo's
rompus.
L'avantage d'avoir été
ministre
Paris. — Les cabinets ont beau être
courts, et même éphémères, comme
celui Ce M. Chautemps, ceux qui ont
été ministres un jour ou deux en tirent
toujours avantage. Ils sont ‘anciens
ministres”, et c'est un titre qui fait
très bien sur les cartes de visite, les
affiches électorales et même sur des
prospectus de sociétés qui s'adressent
au crédit public. Il en est, en outre,
parmi eux qui en perçoivent des avan-
tages immédiatement tangibles.
C'est d'abord le ministre de l'ins-
truction publique, qui, ne le fût-il de-
meuré qu'un jour, a droit ‘‘ipso facto”,
pour toute sa vie, à l'entrée gratuite
dans les théâtres subventionnés, et
aux meilleures places, et je dis bien
toute sa Vie, c'est-à-dire même quand
il a cessé d'appartenir au Parlement.
Jqu'il a subie au Dail.
Etats-Unis, sera peut-être
appelé à former un cabinet
Dublin. — Le gouvernement du pré-
sident William-T. Cosgrave a démis-
sionné vendredi, à cause de la défaite
Eamonn de Vi-
lera, chef @u Flanna Fail, l'opposition
irlandaise, est actuellement aux Etats-
Unis; c’est Sean-T. O’Kelley qui diri-
ge le parti en son absence,
Le parlement de l'Etat libre d'Irlan-
de fut organisé en octobre 1927; je
position tespective des partis au Dail
était alors la suivante; gouvernemgn\,
#41; Fianna Fail, 57; travaillistes, 1):
agriculteürs, 6; indépendants, 13; Na-
tional League, 2.
La démission d'un gouvernement de
l'Etat libre d'Irlande n'entraine pas
nécessairement des élections généra-
les, Car la constitution -prévoit un
changement de régime sans plébiscite.
En minorité de Geux voix
Le gouvernement de l'Etat libre a
été défait au Dail par un vote de 66
à 64 sur la deuxième lecture du bill
donnant une plus grande extension à
la loi des pensions des vieillards, pré-
senté par le Dr Ward, du parti de
de Valera.'
Le gouvernement combattit le biil
parce qu'il entrainait une dépense an-
nuelle additionnelle de $1,250,000 à
$1,500,000. Mais ce bill reçut l'appui
du parti travailliste et de plusieu’s
indépendants.
Le résultat du vote fut accucilli par
des aplaudissements par l'opposition
qui se mit ‘à “Démiss:on".
L'orateur déclara qu'unè résolu‘ion
financière devait étre attachée au bill,
et Sean-T. O'Keley a demandé quand
le ministre des finances le ferait. Le
président William-T. Cosgrave a ré-
pondu: ‘‘Je donnerai ma réponse de-
main”. Et le Dail s'est ajourné.
M. de Vualera prêt"à retourner
Chicago.
chef Au parti républicain de l'Etat
are d'Irlande, a dit, dans une intet-
view, qu'il acceptera la présidence du
cabinet de son pays, si le Dail Eireann
la Jui offre.
M. dans cette vill:
pour y donner une conférence. Il a
\ fait remarquer qu'il est prêt à inter-
| son voyage aux Etats-Unis
crier:
ce Valera est
au besoin, et à retourner dans son
pays. Il Cevait rester,aux Etats-Unis
jusqu'après Pâques.
tre fois par semaine, fric.
tionnez au Minard le cuir
chev.lu. Il enraye les pellicules
et la chute des eux-
quels il donne le lustre de la
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versera les gorges des rivières Fraser
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rendront en train à Edmonton, à Sas-
katoon, à Kenora, puis à Fort Wil-
liam, où ils s'embarqueront à bord de
savires du Pacifique Canadien, pour
se rendre à Port McNicoll. Il y aur£
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L2
1
’
déjà à 1n Rivière Rouge un
- Etats-Unis se mentrérent aussi généreux.
++
4
;” Ce é
M TAG ET LA NAISSANCE DU MANITOBR = Sn
| avoir vendu des lit
>
(Suite):
| II1-—Le canadien
Dés avant l'établissement de la Confédération, il existait
parti canadien préconisant l'union
rent avec un plus grand no
Ontariens —
lcs Métis.
le la colonie au Canada.
Dans les derniers jours de l'année 1859, déux Anglais venus
de l'Est avaient fondé le Nor-Wesler, qui passa plus tard entre
les mains du fameux Dr Schultz, chef du parti canadien, puis
de son ami W.-R. Bown, dentiste de: Winnipeg Le premier
journal du Nord-Ouest était bi-mensuel et paraissait sur quatre
pages petit format. 11 s'employa de son mieux à miner l'autorité
de la Baie d'Hudson ct du Conseil d'Assiniboia. 1 n'avait qu'un
+"
enivraptes aux sanyages à !;)
Durant l'été de 1869, les travatix us se continui-
mbre d'hommes — la plupart des
qui'se montrèrent de plus en plus arrogants envers
Pendant ce temps, la législature canadienne acceptait le
rapport des délégués envoyés en Angleterre et adoptait une loi
pour le gouvernement provisoire de la Terre de Rupert —
toujours en ignorant les anciens habitants du pays. Devant la
nouvelle explosion de mécontentement qui se produisit alors,
Mgr Taché n'y tint plus: il partit pour Ottawa.
(A suivre)
Donatien FREMONT.
s de lecte arrmui R ak: muis se (6) Rapport du Comité du Nord-Ouest, p. 115.
nombre in fin de lecteurs parmi la population localt ; Mais s€s 7) & Wiison, Lite te pote 2 .
articles, reproduits par la presse de l'Ontario, entretenaicnt dans _——
celle province un esprit d'animosité contre l'état de choses
existant à la Rivière Rouge, ‘
Le parti canadien fut longtemps peu mombreux; c'est en
1868 et 1869 seulement qu'il vit ses eMcctifs grossir par l'arrivee
des arpenteurs ontaricns. Mais il se moptra toujours fort
turbulent. Ex diverses circonstances, il provoqua de gravis
désordres et brava les autorités au point de libérer par la force
quelques-uns de ses membres emprisonnés pour de justes motif+
Son hostilité contre les MCtis augmè&nta d'année en année et ne
connut bientôt plus d Aussi la population indigène,
d'abord sympathique à l'idée de Funion avec le Canada, l'envi-
sagea-t-elle bicatot avec appréhension.
Le gouvernement d'Ottawa ecmmit la faute impardonnabl
de négocier avec la Compagnie de la Baie d'Hudson, à Londres,
cn ignorant totalement le peuple des territoires à céder. “Le
mécontentement fut général, dit Mgr Taché, et ceux qui prirent
ensuite une altitude différente furent justement ceus qui se
montrérent d'abord les plus mécontents.”
L'ABBÉ S.-J. RYAN
C'est avec”un vif regret que nous
avons appris la mort de notre excel-
‘ent confrère M. l'abbé Stéphen-J.
Ryan, directeur de la “Northwest Re-
view”, survenue à New-York diman-
Che La maladie l'avait forcé à quit-
ter Rome, où il était allé poursuivre
des études théologiques et philosophi-
ques. A son arrivée à New-York, en
janvier dernier. il avait été conduit à
l'hôpital Saint-Vincent, où il a suc-
combé |
L'abbé Pyan était né à Cormac,
Ont. près Pembroke, le ler février
1897 Il avait fait un cours brillant
à l'Université d'Ottawa, puis au Sémi-
naire Saint-Augustin (T@ronto) et ay
Séminaire de Joliette, IF Q. Immé-
diatement après son ordination, en
1920, l'abbé Ryan était venu à Win-
nipeg. Ii fut successivement vicaire
à la cathédrale et à l'Immaculée Con-
ception, puis curé de Saint-Patrick de
Weston et te Saint-Antoine de West
Kidonan. Dans l'été de 1927 il fut
nommé directeur fe la ‘Northwest
Review". En octobre 1928, il était
parti pour Rome où ji] avait l'inten-
tion de passer deux ans.
La mort prématurée de l'abbé Ryan
dans sa trente-quatrième année -met
fin à une carrière qui s'annonçait plei-
ne de promesses. Le défunt avait fait
bornes:
On vit naitre alors dans Ontario un mouvement qui visait
à pousser une forte immigration vers l'Ouest, au cri de: "raisons
de la Riviere Rouge un nouvel Ontario!”
aigrir davantage encore les esprits.
*
ce qui contribua à
* *
Au milieu de cette agitation, la colonie fut durement cprou-
vée par le fléau des sauterelles. en résulla une disette d'autant
plus grande que les troupeaux de bisons avaient fui les plaines
dévastées. La province de Québec et la France répondirent à
l'appel de la charité; la Compagnie de la Baie d'Hudson et les
I était tres important que les champs fussent ensemencés
au printemps, pour qu'une bonne récolte vint mettre un terme
à la famine. Mgr Taché s'employa à faire venir ke grain néces-
suire aux semailles. Dés que le batcau transportant le premier
chargement fut signalé sur la riviére Rouge, on le vit monter à
cheval et aller au devant de la préciscuse cargaison, faisant
décharger le long de la rivière, sur chaque lopin de terre, le
nombre de sacs requis par chaque occupant.
Pendant celte terrible année d'épreuve, Févèque de Saint:
Boniface fut vraiment le pere de son peuple. I a sauvé ec
pavs de Bi famine comme Joseph a sauve FEevple; il a nourri
et le journalisme. Ses écrits se dis-
tinguaient par une documentation s0-
de et une grande clarté. Tous ceux
qui se trouvaient en contact avec lui
louaient hautement sa courtoisie et 1a
dis‘inction de ses manières. Sa dispa-
rition est une perte sérieuse pour la
presse catholique de l'Ouest
La Liberté s'associe au deuil de son
confrère la ‘Northwest Review" et
famille de M. l'abbé Ryan.
D D— — —
LE “DROIT”
les habitants de ces solitudes comme Moise à nourri Israël dans
le désert”, disait le gouverneur MeFavish.
Le Canada voulut faire sa part pour venir en aide à la
population Qu'il songeait à s'annexer. Dans l'automne de 186$,
John-A. Snow ful-envoye, avec une équipe d'hommes, pour
construire la route Dawson, qui devait relier Le lac des Bojs au
Fort Garry.
La semaine dernière, notre excel-
lent confrère le ‘“Droft”, d'Ottawa,
inaugurait un rouvel immeuble plus
spacieux et mieux aménagé auprès de
celui qu'il occupait précédemment, rue
Georges. En l'absence de S. G. Mgr
Forbes, actrellemert à Rome, Mgr
Joseph Crarbonneau, vicaire général,
a procédé à la bénédiction des bu-
eaux et ateliers.
“La
écrit à ce propos M. Charles Gautier.
Les fondateurs du journal, dans leurs
rêves les plus ue pré-
voyaient pas que trois fois dans dix-
sept années d'existence, leur oeuvre,
si modeste à son début, si frêl:, sou-
mise à tant d'épreuves qu'il fut
Le molif invoqué était le désir du gouvernement
d'Ottawa de soulager les colons dans Le besoin en leur procu-
rant de Femploi La Baie d'Hudson prolesta vainement contre
cette prise de possession anticipée. Les Méffs engagés par Snow
recçvaientQun salaire insuflisant qui leur était payé en marchan-
dises évaluces à des prix exorbitants.
progrès a de dures exigences,
Le directeur des travaux avait pour secrétaire Charles Mair,
cerivain d'un éerlain merite, qui occupait ses loisirs à corres-
; . optimistes,
pondre avec des iimis du Canada.
Ceux-ci commirent Findis-
créetion de communiquer ses lettres à des journaux di
en particulier au Globe de
la-bas,
loronto, Les Métis français furent
ustement indignes des calomnies que Fon tentait de propascr us
La D
sur leur compile. jour récessaire d'envisager sa dispa-
rition, serait obligée de chercher des
locaux' toujours plus vastes où elle
püt se développer plus facilement."
A la suite de la cérémonie de la
bénédiction, des discours ont été pro-
noncés par M. Esdras Terrien, prési-
dent du ‘Droit, Mgr Charbonneau,
S. G. Mgr Joseph Guy, vicaire apos-
tolique, élu de Grouard, le maire de
Hull, le commissaire Lafortune au
nom du maire d'Ottawa, le gérant du
‘Citizen” et l'hon. sénateur Belcourt
au nom de l'Association d'Education
‘Le “Droit”, a dit celui-ci, a l'obli-
Au reste, les arpenteurs canadiens, par leurs propos et leurs
actes, laissaient chuirement entendre aux fils dé la prairie qu'ils
allaient étre dépossédeés au-profit des nouveaux arrivants, Un
homme aussi peu suspect que John-H. MeTFavish, secrétaire du
Conseil d'Asshtiboit, ancien prisonnier de Riel, déclarera plus
lard sous serment qu'on “croyait ou appréhendait généralement
parmi le peuple, mais surtout patthi les Métis français, que Les
nouveaux venus allant s'æpproprier au monopoliser tout le
pays”. Etil ajoutera: Ji
hension (6).
| Le biographe de Lord Strathcona (Monald Smith) écrit de
son côte:
partageuis moi-méme cetté appre-
À VW s:33 |sation de continuer à défendre la cau-
; De Es :
: . 3. se française en Ontario comme il l'a
Alors cornmença une otgic d'accaparement du sol fait par le passé"
*, , 7 à PC l :
On traçait à La charrue un sidon autour d'un piece di C'est, à dit Mgr Guy. yne voix de
lérre puis on enfonçuit de distance en distance des piquets {ouest qui vient s'unir à celles de
avec Le nom du prétendant. Des centaines d'aeres furent |; per pour féliciter le ‘Droit. Une
ainsi rescriees sur l'emplacement du Winnipeg actuel. M
Schultz, chef du parti canadien, ne se montra pas lé moins
ardetit dans son zele et sa faculté d'acquérir. (7)
utte de religion et de race est levée
n Saskatchewan
‘ab'e, d'autant plus qu'elle est basée
su: un fanatisme sans nom. Il nous
aurait fallu un organe quotidien com-
C'est bien regret-
. : : ictaire: icrs du Canada, si uvai
des plus grands propriétaires fonciers di nada, si on lui avail RL voite Dent RUPTEl DOUT doibaitre
les appels aux préjugés des adversai-
Mais nous avons dans l'Ouest
trois journaux catholiques bebdoma-
L'historicn Begg assure que ce dernier serait devénu “|
!
permis de satisfaire toute. son ambition. Sous couleur de patrio-
: ° é pe e vw
tisime, de zèle jour la grandeur et la prospérité du pays, tôus
ces gaillards n'avaient qu'un but: s'enrichir le plus facilement
res
uaires franchement dévoués à nos
ct le plus rapidement possible. : =
2 causes, le “Patriote'”, la ‘’Survivance’
” + : ; _
et la “Liberté Je suis très heureux
Uu honteux marche conclu par Snow avec des Indiens qu'il | 4e eur rendre hommage, et leur sou-
haite de devenir quotidiens.”
Nous sommes heureux de féliciter
avait enivrés, pour se faire livrer des terres appartenant en
partie aux Métis, acheverent d'irriler ces derniers et d'indis-
poser gontre le parti canadien tout l'élément bonnéte de Ta
À la Pointe-de-Chènes (aujourd'hui Sainte-Anne- |
des-Chènes), les habitants se souleverent; le chef des arpenteurs |
cette nouvelle étape de sa carrière
population Le magnifique travail aecompii par
sa marque dans les oeuvres sociales |
|nadiennes-françaises de l'Ontario est
offre ses sincères condoléances à la
connu de tous et peut servir d'exemple
dans les autres provinces. Aux vail-
lants ouvriers de la première heure,
encore à la tâche, la Liberté adresse
un fraternel salut.
NOUVELLES
RELIGIEUSES
8. G. Mgr Grouaird nommé
archevêque titulaire
d’Ezeine
Montréal. -- Une dépêche de Rome
annonce l'élévation de S. G. Mgr
Grouard à l'archiépiscopat. Le véné-
rable prélat était évêque titulaire
d'Ibore, il cst maintenant archevêque
titulaire d'Ézeine. .
Mgr Pierre-Emile Grouard, de la
Congrégation des Oblats de Marie-Im-
maculée, est née le 2 février, dans le
diocèse. du Mans, France. Il a été
ordonné à Boucherville, par Mgr Ta-
ché, le 3 mai 1862. Missionnaire dans
le Nord-Ouest canadien pendant vingt-
huit ans, en 1890 il était nommé vi-
Caire apostolique d'Arthabaska et
évêque titulaire d'Ibora. C'est Mgr
Taché qui l'a consacré, le ler août:
1891. .
Le 15 mars 1927, le vicariat apos-
tolique d'Athabaska prenait le nom
de Grouard, en l'honneur de Mgr
Grouard.
On sait qu'en décembre dernier, le
Souverain Pontife a décidé de confier
le vicariat apostolique de Grouard à
S. G. Mgr Guy, évêque-élu de Zerta.
ÉD 2—— —
Le sacre de Mgr McGuigan
est devancé
Eumonton. Le sacre de S. G.
| Mgr MCGuigan, archevêque-élu de Ré-
|gina, aura lieu à Edmonton le jeudi
15 mai, en la fête de saint Jean-Bap-
,tiste de la Salle, au lieu du 11 juin,
comme on l'avait d'abord annoncé.
Le nouvel archevêque prendra aus-
sitôt possession de son siège.
Il est probable que le sermon en
français, au sacre de Mgr McGuigan,
sera prononcé par Mgr Guy, O.M.I.,
le nouveau vicaire apostolique de
Grouard.
7
Le Délégué apostolique con-
sacrera S. G. Mor Guy,
OM.
Ottawa Comme la Liberté l'a
annoncé il y a quelque temps, on con-
firme la nouvelle que le sacre de S.
G. Mgr Joseph Guy, O.MI.,, évêque-
élu de Grouard, aura lieu le ler mai,
à l'église du Sacré-Coeur:d'Ottawa.
Son-ExceHence Mgr Andrea Cassulo,
délégué apostolique au Canada et à
Terreneuve, sera l'évêque consécra-
teur. , Les deux évêques co-consécra:
teurs seront S. G. Mgr Ovide Charle-
bois, O.MI, vicaire apostolique du
Keewatin, et S. G. Mgr Louis Rhéau-
me, GMI., évêque de Haileybury.
Le sermon de circonstance sera pro-
noncé en français par S. G. Mgr Geor-
ges Gauthier, administrateur aposto-
lique de Montréal, et en anglais par
S. G. Mgr A. Sinnott, archevêque de
Winnipeg.
À D D——
Apostolat de la Prière
Intention générale bénie par le
Sgint-Père pour le mois d'avril: Le
Congrès eucharistique international
de Carthage l
” Jésus est Roi non seulement d'un
peuple, mais de tous les peuples
Aussi tous les Chrétiens doivent avoir
à <oeur le suceès du Congrès eucha-
ristique de Carthage, car rien n'est
plus tapable d'étendre et de glorifier
la royauté universelle du Sauveur que
ce concours de chrétiens venant de
tous Les paints du monde: pour adorer,
louer le Seigneur caché dans l'hostie
Par amèur pour, les hommes
| sAntention jaissionnaire: Les Mis-
sincèrement le ‘Droit à l'occasion de |s.ans des régions bôréales.
Résolution apostolique: Je prieral
pour le succés du Chngrès eucheristi-
ce journal dans l'affaire des écoles @a- | que international de Carthage .
Depuis plusieurs années, le Cercie
Molière fait parmi nous un travail très
méritoire pour mettre en honneur à
Winnipeg le théâtre français, et il y
réussit d'une façon fort heureuse.
Grâce à lui, un public de plus en plus
nombreux, qui se recrute aussi bien
chez nos amis Pnglais que chez nos
compatriotes, a l'avantage de pouvoir
applaudir, chaque hiver, l'une des
meilleures pièces du répertoire de Pa-
ris; et il sait d'avance que l'interpré-
tation et la mise en scène seront di-
gnes de l'oeuvre représentée.
Avec le succès extraordinaire du
cinéma parlant, qui semble devoir
tuer le théâtre de langue anglaise à
Winnipeg et ailleurs, la représéènta-
tion annuelle du Cercle Molière de-
vient plus importante et plus signif-
cative encore. Au cours de cette sai-
son, on n'aura joué dans la capitale
du Manitoba qu'un nombre insignifiant
de pièces anglaises et les perspectives
de ce côté sont de moins en moins en-
courageantes. $Serions-nous À la veille
de n'avoir plus par année qu'une soi-
rée unique de théAtre —- qui serait
exclusivement réservée au répertoire
français ?.…
Quelques-uns de ceux qui suivent
avec intérêt ce mouvement artistique
se demandent peut-être parfois s'il est
appelé à se maintenir etsà se dévelop-
per, si un groupe de simples amateurs
aura continder de satisfaire un pu-
blic de plus en plus averti et de plus
en plus exigeant. A ceux qui pour-
raient entretenir de ces craintes, le
succès de jeudi dernier apporte une
réponse catégorique. - Non seulement
le Cercle Molière reste à la hauteur
de sa réputation, mais il progresse
toujours et comble les désirs de ses
amis. Son interprétation d'‘“‘Un jeune
homme qui se tue’ fait le plus grand
honneur aux artistes et aux direc-
teurs de la troupe, M. et Mme Arthur
Boutal.
Les quatre actes de Georges Berr
sont dans la note de la comédie mo-
derne de bonne tradition, amusante,
spirituelle, sans amertumé. Les si-
tuations ne s'élèvent guère au-dessus
du niveau du mélodrame, mais jamais
l'auteur ne cherche à nous les faire
prendré au tragique. Les personna-
ges qu'il met en scène sont des types
contemporains que l'on trouve dans
tous les pays et, comme il sied, ce sont
les représentants de la logique et du
bon sens qui finissent par triompher.
D'abord, ce ‘‘jeune homme qui se
tue” re se tue pas du tout, bien que
le revolver joue un rôle assez impor-
tant dans la pièce. Me Louis Ver-
nonnet, jeune avocat romanesque, a
décidé de se faire sauter la cervelle
au moment précis où une jeune fille
qu'il aime, Claudine Tourtier, épousera
l'attaché d'ambassade Ferdinand de
Brézolles. Maïs sa dactylographe,
Marguerite Chambrenel, qui l'aime en
secret et a pressenti le drame, fait
prévenir Mlle Tourtier. Celle-ci se
présente chez Vernonnet quelques mi-
nutes avant la cérémonie du mariage.
Fille Ce nouveaux riches, sans idéal et
sans sentiment, elle n'aime ni-de Bré-
zolles ni Vernonnet; mais elle est dé-
solée d'apprendre que celui-ci va 8e
tuer à cause d'elle et elle accepte de
s'enfuir avec lui. Les deux jeunes
gens vont se réfugier chez le parrain
de Vernonnet, l'abbé Oulin çuré de
Montsofïeau, en Anjou. Celui-ci prend
très mal l'escapade de son filleul; mais
grâce à l'heureuse intervention dé la
“bonne Marie”, soeur du curé, tout
finit par s'arranger: Claudine sera rer
çue au presbytère et l'abbé Oulin ira
passer la nuit avec Vernonnet à l'hô-
tel de la Boule d'Or.
Le lendemain matin, les Tourtier
arrivent et font une scène terrible au
pauvre curé. Celui-ci laisse passer
l'orage et manoeuvre assez habile-
ment pour faire consentir les parents
à donner leur fille.
Laloupe, modeste employé et cousin
unique de Vernonnet, que celui-ci
avait fait son héritier, sé trouve fort
désemparé par le suicide manqué. De
son côté, Marguerite, voyant tous ses
espoirs secrets déçus, accepte de dépit
la main de Laloupe, veuf de 55 ans
et père de quatre enfants.
Mais une fois le romsn.d'aventures
de Vernonnet ct de Claude si brus-
quement terminé, tout 1: charme tom-
be. Le jeune homme voit alors sa
fiancée telle qu'elle es', insignifiante
et vulgaire. D'ailleurs celle-ci ne ca-
|
che pag sa préférence pour de Brézol-:
les, qui lui aussi s'est rendu à Mont-
soreau. Vernonnet s'aperçoit en outre
que Marguerite l'aime en secret de-
puis longtemps. La rupture entre les
deux amoureux fugitifs - s'accomplit
sans secousse. Le jeune avocat épou-
sera Marguerite Chambrenel et Clau-
diné T Bon di ate
L'ab | ést' satisfait Me sa
jogrnee et fn réjou/esange estgéné-
‘ u LE 7
DRE à
+
age #
14
dans des termes fort peu pa
taires! L ‘
L'interprétation à été de tous points
excellente, sans une ombre au tableau.
Tous les rôles ant été tenus avec un
réel talent et beaucoup de naturel.
! On sait quelle intelligence et: queile
maîtrise apporte M. Antoine Le Goff
dans sa création des rôles de jeune
premier; il semblait particulièrement
à l'aise dans celui de Me Vernonnet.
Il faut en Cire autant de sa. soeur, Mlle
Suzanne Le Goff (Marguerite Cham-
brenel), dont le jeu discret et-nuancé
est toujours impressionnant.
Mie Marthe Siraons (Claudine
Tourtier) avait une tAche assez lourde
à remplir et elle s'en est acquittée
avec beaucoup d'honneur.
’ M. Jean Delavignette (l'abbé Ou-
lin) a campé un curé d campagne
idéal, plein de charité, de mansuétude
et d'expérience, d'un naturel parfait.
Et Mme Pauline Boutal (Marie Oulin},
dans le rôle de la soeur du curé, n'a
pas élé moins appréciée.
M. Arthur Boutal s'est taillé un
beau succès sous les traits du sym-
pathique Laloupe, brave homme un
peu naïf et malchanceux.
Le couple Tourtier, type accompli
de parvenus, à aussi déchainé de
joyeux éclats de rire avec M. Lucien
Glénat et Mme Simone Etsell.
Les rôles secondaires eux-mêm?s
étaient tenus avec un égal souci du
détail par MM. Léon Morisset (Fer-
cinand de Brézoiles), Marius Gatien
(Rapsberry), Lucien Daoust (Jean-
Pau:), Frank Simons (Barrois), Ar-
mand Schwartz (Commissaire de po-
lice) et Mlle Blanche Lévêque (Yvon-
ne Pluchard).
Aux entr'actes, l'orchestre du théA-
tre Walker a exécuté une série de
morceaux d'un choix excellent.
Le programme de la soirée, sorti
des ateliers de l'Imprimerie de la Li-
berté, à Saint-Boniface, était, comme
toujours, un clie'-d'oeuvre du genre.
FANTASIO.
Le R. P. Beys, O.M.I, supé-
rieur à Rome
Le R. P. Beys, OMI., provincial
des Oblats de langue française de
l'Alberta et Ce la Saskatchewan, ré-
cemment appelé à Rome par.:ses supé-
rieurs, devient supérieur du scolasti-
cat de la même congrégation à Rome.
Dimanche de la Passion
(S. Jean, VIII, 46-59)
En ce temps-là, Jésus disait aux
Juifs: Qui de vous me convaincra de
péché? Si je vous dis la vérité, pour-
quoi ne me croyez-vous pas? Celui
qui est né de Dieu écoute les paroles
de Dieu, et vous ne les écoutez pas,
parce que vous n'êtes point nés de
Dieu. Les Juifs lui répondirent:
N'avons-nous pas raison de dire que
vous êtes un Samaritain et un possé-
dé? Jésus reprit: Je ne suis point
un possédé, mais j'honore mon Père;
et vous, vous me déshonorez. Pour
moi, je ne cherche point ma gloire,
un autre en prendra soin et me fera
justice. En vérité, en vérité je vous
le dis, si quelqu'un garde ma parole,
il ne mourra jamais. Les Juifs lui di-
rent: Nous voyons bien maintenant
que vous êtes un possédé. Abraham
est mort, et les Prophètes aussi, et
vous dites: Celui qui garde ma parole
ne mourra jamais. Etes-vous plus
grand que notre père Abraham, qui
est mort, et que les Prophètes, qui
sont morts aussi? Qui prétendez-vous
être? Jésus leur répondit: Si je me
glorifie moi-même, ma loire n'est
rien, celui qui me glorife, c'est mon
Père. Vous dites qu'il est votre Dieu,
et néanmoins vous ne le connaissez
pas; mais moi je le connais, et si je
disais que je ne le connais pas, je
serais un menteur comme vous; mais
je le connais, et je garde sa parole.
Abraham votre père a désiré avec ar-
deur de voir mon jour; il l'a vu, et il
en a été comblé de joie. Les Juifs
lui: dirent: Vous n'avez pas encor
cinquante-ans, et vous avez vu Abra-
ham”? Jésus leur répondit: En vérité,
en vérité je vous le dis, J'étais avant
qu'Abrahar fût né. A°tes mots ils
prirent des pierres pour les lui jeter;
mais Jésus se retira et sortit du Tem-
_.
Calendrier de la semaine
- 8. Richard.
8. Isidore
- 8. Vipcent Ferrier
Dimanche 6 La Passion
Lundi 7 - 3. Egésippe.
Mardi 8 — S. Denis.
Mercredi 9 — Ste Marie Cléophée.
Jeudi 3 mars
Vendredi 4
Samedi 5
GA POLE
++
A | à LOS,
le indifrérente à quiconque aurait pré-
dit que les provinces des prairies cé-
deraient bientôt aux sollicitations de
l'indsstrie manufacturière. Dans ces
vastes territoires ouverts à la colo.
nisation, il sémblait que seule l'ay
culture dût avoir droit de cité et nul
autre exploitation entrer d'importance
en ligne d'émulation, sauf les il
tries de la forêt, des mines et:
fourrure. L'Association des
factutiers canadiens fait à ce
d'intéressantes révélations; elle m
tre l'Ouest en train de rivaliser avec
l'Est dans tous les domaines d'acti-
vité. Et c'est fort heureux, car
développant aujourd'hui de .
l'agriculture et l'industrie man
turière, lés provinces le:
créent dans leurs milieux t
des marchés immédiats qui absorbent
la production agricole, permettant
ainsi aux ouvriers du sol de varier
leurs cultures et de maintenir leurs
terres en meilleur état de fertilité. :
I fut un temps où il était prati-
quement impossible de faire suf une
grande échelle la culture mixte âans
l'Ouest. Les difficultés de communi-
cation, l'éloignement des centres Po-
puleux de consommation, loutil
incomplet des fermes et nombre d'au-
tres circonstances contribualent ‘à
écarter de la ferme toute autre ré-
colte que celle des céréales, notam-
ment le blé. D'ailleurs, le blé
sait alors avec une vigueur phénomé
nale dans cette région nouvelle. Mal
les conditions ne sont plus les mé-
mes. Des villes à croissance prodi-
gieuse ont surgi comme par enchan-
tement dans chacune des provin:
les chemins de fer ont maintenant
ramifications dans l'intérieur des
tricts ruraux, les populations €
campagnes ont été mises en relations
directes avec les agglomérations ur-
baines, le progrès modérne s'est Infl:
tré partout, établissant le contact
journalier entre citadins et paysans.
Bref, l'industrie cotoie maintenant
l'agriculture et les champs de blé voi-
sinent avec ellc dans cette immenke
région du Canada pouvant donner
asile à plusieurs centaies de millions
d'habitants.
Suivant le dernier rapport annuel
de l'Association des Manufactüriers
canadiens, la province de l'Alberta
possède 800 établissements industriois
capitalisés au coût approximatif ‘de
82 millions. Ces manufactures don-
nent de l'emploi à 11,000 ouvriers et
leur paient 14 millions de dollars en
gages. L'Association y compte pour
sa part 242 adhérents, dont 105 à #d-
monton et 90 à Calgary. Les mêmes
conditions prévalent en Saskatchewgn
et au Manitoba, si bien que le rénide-
ment manufacturier des provinces des
Prairies s'est totalisé en 1929 à envi-
ron 325 millions de dollars. Le prési-
dent de l'Association attribue cet en-
courageant résultat à la campagne
persistante organisée et poursuivie au
Canada en faveur des ‘produits cana-
diens. Celle-ci a eu un effet marquant
sur la politique d'achat des gouvefne-
ments, sur les grandes corporations,
sur les industriels et les commerçants,
sur la masse des consommateurs,
22 —2——
Un livre utile à consulter
Le “New Catholic Dictionary”, pu-
blié ‘par l'“‘Universal Know!
Foundation”, sous les auspices des édi-
teurs de la “Catholic Encyclopedia ”,
est un beau volume qui renferme une
documentation précieuse pour tous les
catholiques. Dogme, tradition, rites,
symbolisme, histoire, biographie, mis-
sions, organisations religieuses, rôle de
l'Eglise dans le ‘progtés dés scierites
et des arts, de l'éducation et de la vie
sociale: tout s'y trouve traité.
En somme, c'est l'histoire de l'Egli-
se catholique au comptet, divisée en
chapitres très nombreux d'aprés les
faits, les personnages, les coutumes,
etc. Tous ces sujets, classés par or-
dre alphabétique, sont d'une lecture
facile et agréable. De nombreuses
gravures et cartes géographiques en-
richissent ce volume de 1,085 pages.
A ce‘te première édition du<mou-
veau dictionnaire, 208 écrivains ont
collaboré sous la direction de eu Con-
dé-B. Pallen, et dü R. P. John-J.
Wynne, 8.J. Fe
Les éditeurs ont été assez heuteux
pour terminër leur travail avant la
fin de l’année jubilaire et 8. E} le car-
dinal Hayes, lors de son dernier
ge à Rome, a fait hommage au Saint-
Père d'un exemplaire de luxe du dic-
tiongaire. 1 +
Le ‘New Catholic Dictionary”
vend $10 l'exemplaire à la Van Rees
Press, New-York, +
We FE
-
u
“
-
4
EE
Il n'y a d'ailleurs dans la
nature elle-même, qui a fait les sexes
différents par leur organisme. par
leurs inclinatintis, par leurs aptitudes,
f“ucune raison qui montre que la pro-
miscuité, et encore moins une égalité
bles desseins du Créateur, sont appe-
lés à se compléter réciproquement
dans la famille et dans la société, ct
justement pat leur diversité même
Cette diversité est donc à maintenir
et à favoriser dans la formation et
dans l'éducation, en sauvegardant !a
distinction nécessaire, avec une sépa-
ration correspondante, en rapport
avec les âges différents et les diffé-
rentes circonstances, Ces prircipes
sont à appliquer, en terrps et lieu, sui-
vant les règles de la prudence chré-
tiene à toutes les écoles, mais princi-
plament durant l'adoles. ce, la pé-
riode la plus délicate et 1n plus déci-
Dans les exer-
sive ce la formation.
voirs qui ont trait à l'éducation reli-
gieuse, morale et civique d= leurs en-
fants, leur signalant les méthodes”"les
plus propres À réaliser efficacement
cette éducation, en plus du bon exem
ple ce leur propre vie. C'est À de
particulier ans son Epitre aux Ephé-
siens. Entre autres choses, il] y donne
cet avertissement : “Parents, n'excitez
pes vos fils à la colére”" Pareille pr2-
vocation à la colère, en effet, est
moins la conséquence d'une excessive
sévérité que surtout du manque de
patience, de l'ignorance des moyens
propres à une fructueuse correction
et du relâchsment, hélas! désormais
trop commun, dans la discipline fami-
liale; car c'est ainsi que grandissent
chez les adolescerts les passions qu'on
n'a pas su dompter. Que les parents,
donc, et avec eux tous les éducateurs,
s'appliquent à user, en toute rectitude,
de l'autorité qui leur a été confiée par
Dieu, dont ils sont en un sens très
|‘eurs enfunts dans cette sainte et
filiale crainte c'e Dieu, ‘fondement de
cices de gymnastique, ou de Jélasse- de la faille et de la société.
ment, que l'on ait particulièrement
égard aux exigences de la modestie |
chrétienne chez la jeunesse féminine,
pour laquelle sont de grave inconve-
nance tous genres d'exhibit‘on et de
publicité.
Nous ressouvenant des paroles re-
doutables du divin Maïtre: ‘Maïheur
au monde à cause des scandales”,
Nous adressons un pressant appel à | étroi
votre sollicitude et à votre vigilance,
Vénérables Frères, au sujet de ces
erreurs on ne peut plus pernicieuses
qui, trop largement, se répandent dans
le peuple chrétien pour le plus grand
dommage de la jeunesse.
MILIEU DE L'EDUCATION
Pour assurer la perfection de l'édu-
cation !l importe souverainement en-
core qu? tout ce qui entoure l'enfant
durant la période de sa formation,
c'est-à-dire cet ensemble de conditions
extérieures, que l'on appelle ordinaire-
ment ‘le milieu”, soit en purfaite har-
monie avec le but proposé.
(a) La famitie chrétienne
Le premier milieu raturel et néces-
saire de l'éducation est la famille, pré-
cisément destinée À cette fin par ie
Créateur. De règle donc, r'éducation
la plus efficace et la plus durable se-
ra celle qui sera reçue dans une fa-
mille chrétienne bien ordonnée et bien
disciplinée, et son efficacité sera d'au-
tant plus grande qu'y brilleront plus
clairement et plus constamment les
bons exemples surtout des parents,
Puis des autres membres de la fa-
mille.
Nous n'avons pas ici
méme en nous réduisant aux points
essentiels, de parler-expressément de
l'éducation domestique. La
est trop vaste et les t:aités spéciaux
pe manquent pas d'auteurs anciens
ou modernes, de saine doctrine ca
tholique. Parmi eux, Nous apparait
]
digne d'une mention
livre d'or d'Antoniano
l'éducation chrétienne enfants"
livre que saint Charles Borromée fai-
sait lire publiquement aux
rassemblés dans leg églises
Nous voudrions cependant
votre attention d'une façon particuhé-
re, Vénérables Frères et chers
Füs, sur la lamen'abie décadence ce
l'éducation familiale époque?
Tout ce qui est emploi, profession (e
la vie temporelle et t:rrestre, certai-
nement de moindre importance, se
voit précédé de longues études et de
préparation soignée, tandis qu'à l'em-
ploi et au devoir fondamental de |'édu-
cation des enfants pa
rents, aujourd'hui pas
intitulé
des
attirer
très
à notre
beaucoup de
soct peu ou
du tout préparés, plongées qu'ils sont |
dans leurs soucis tempore!s Pou
affaiblir encore l'influence du milieu
familial s'ajoute aussi de
que, presque partout
nos Jour
on tend à éioi
gner l'enfant. toujours plus et dés
l'âge le plus tendre, de la famille O7:
a pour cela divers prelextes 1
d'économie, nécessi!t ndus!tt
commerciales Cu politiques Il est tel
pays même où l'enfant est arraché à
la faraille sous prétexte de
(le mot juste serait défo
dépravationi. pour é:-e
groupements e!
à l'irréligion et à la t
ment aux théories d'u
trémiste: véritable renouvellement
d'un massacre des innocents plus hor-
rible que le premier
Nous conjurons donc, par les
trailles de Jésus-Christ, les pasteurs
« des Ames de mettre tout en oeuvre
formation
rmation ou
livré, dans des
des écoles sans eu
ne, conforme
socialisme ex-
en
=
l'intention,
matière
particulière 1:
“De
parents
(b) L'Eglise et ses -Oeuvred ’
d'Ecucation
La divine Bonté a pourvu à la fai-
blesse de la nature humaine déchue
et tous les autres moyens dont il a
déclarations et, avec elles, les pres-
criptiors des Sactés Canons. La fré-
quentation des écoles non catholiques,
qui s'ouvrent indifféremment aux ca-
tholiques et non catholiques, sans dis-
tinction), doit être interdite aux en-
fants catholiques, elle ne peut être
tolérée qu'au jugement de l'Ordinaire,
dans des circonstances bien détermi-
nées de temps et de lieu et sous de
spéciales garanties. 11 ne peut donc
même être question d'admettre pour
les catholiques cette école mixte (plus
déplorable encore si elle est unique ct
obligatoire pour tous), où l'instruc-
tion religieuse étant donnée à part
aux élèves catholiques ceux-ci reçoi-
vent tous les autres enseignements de
maitres non catholiques en commun
avec les élèves non catholiques. |
Catholique |
Ainsi donc, le seul fait qu'il s'y don-
réel, les vicaires: qu'ils eh usenf. non | ne une instruction religieuse (souvent
pour leur propre commodité, mais | avec trop de parcimonie) ne suffit pas
pour une consciencieuse formation de | pour qu'une école puisse être jugée
conforme aux droits de l'Eglise et de
la famille chrétienne, et digne d'être
la sagesse” et seule base solide du | fréquentée par les enfants catholiques.
respect de l'autorité, sans laquelle ne | Pour cette conformité, il est néces-
peuvent en aucune manière subsist* | saire que tout l'enseignement, toute
l'ordre, la tranquillité et le bien-être | l'ordonnance
l'école, personnel, |
programme et livres, et tout genre de
discipline, soient régis par un esprit
vraiment chrétien, sous l4 direction
et la maternel'e vigilance de l'Eglise.
de telle façon que la religion soit ie
de
en multipliant les secours de sa grâce | foñdement et le couronnement de tout
l'enseignement, à tous les degrés, non
enrichi son Eglise, cette grande fa- | seulement, élémentaire, mais moyen et
mille du Christ, qui, pour cette rai-|supérieur: “il est indispensable, pour
son, est le milieu éducateur le plus|reprendre les paroles de Léon XIII,
tement et le plus harmonieuse-
ment uni à celui de la famille chré-
tienne. s
Ce milieu éducateur de l'Eglise ne
s'entend pas seulement de ses sacre-
ments divinement ins'itués pour Gon-
ner la grâce, de ses rites tous mer-
veflleusement éducatifs, ni même de
l'enceinte matérielle du temple chré-
tien lui aussi si admirablement for-
mateur par le langage de sa liturgie
et de son art, mais encore de l'abon-
dance et de la variété de ces écoles,
associations et institutions de tout
jeunesse à la piété en y joignant l'étu-
de des lettres et des sciences sans ou-
blier les délassements et
physique. Dans cette inépuisable fé-
condité d'oeuvres édu'atives se mon-
tre l'udmirable en mêne temps qu'in-
comparable providence maternelle ce
l'Eglise Et non moins admirable est
‘harmonie, dont Nous venons de par-
ler, qu'elle sait maintenir avec la fa-
mile chrétienne, si bien que l'o1 peut
dire en toute vérité qye l'Eglise et la
famille constituent un temple unique
de l'éducation chrétienne.
‘ (ce) L'école
Il est nécessaire, d'une part, que ies
nouvelles générations soient instrui-
arts et les sciences qui
font la richesse et la prospérité de la
tes dans les
société civile, d'autre part, la famille
est incapable par elle-même d'y pour-
voir De
de l'école
suffisamment là est sortie
Mais
fit
l'institution
le
d'abord par l'initiative de
sociale
qu'on bien, ceci se
la famille
l'interven-
remarque
et de l'Eglise bien avant
uon de l'Etat. A ne considérer donc
que ses origines historiques, l'école
est de sa nature une instiution auxi-
haire et complémentaire de là famille
et de l'Eglise; partant, en vertu d'une
et
sité logique morale, lJ'éco!e
doit non seulement ne pas se me
ttre
{ ntrudic üon, mais s'harmoniser
tivement avec les deux autres mi-
ux, dans l'unité
miora
la plus pui-
possible, de façon à constitu.r
avec la
fam et l'Eglise un seu!
ucré à l'édudation chre
quoi elle manquera
à © f pou transformer, au «
trai! € euvre de destiu:tion
Ce t an festement re int
.| par un laïque, de grand putatior
pour ses ecrits pédagcgiqies, ouf: it
n'est pas & Approuvér, en'achés qu'il
ont ete Hbéralismw 11 Sexprime aim
le si elle r'est pas un tem
ple, devient une lamiert Et en
———_——__—_———
Le Baume Persa.r preserve et
laugimente Fheritage naturel dé
{beauté des femmes. est sans
rival pour les soins féminins
{Tonific et rajevnit la peau, la
rend d'un tissu exquis. Déli-
[cieux à employer. Doux et ve-
{louté, il donne un charme juv
fnile a toutes les peaux. Indis-
fes. Sp a toutes les jolies fem-
mes. Spécialement recomman- [oeuvre proprement religieuse, ei par- |
l
{ces et blanches:
delicat. Préserve et enrichit les
plus beaux teints
pra
genre qui ont pour but de former la {l'instruction publique autrement que
la culture | blement et qu'il le peut plus facile
de pour r« ndre ls mains dou- {tant devient un devoir essentiel de |
D'un brillant {l'action eatholique
que, non seulement à certaines heu-
res, la religion soit enseignée aux jeu-
nes gens, mais que tout le reste de la
formation soit imprégné de piété chré-
tiene. Sans cela, si ce souffle sacré
re pénètre pas et ne réchauffe pas
l'esprit des maitres et des disciples,
la science, quelle qu'elle soit, sera de
bien peu de profit: souvent méme il
n'en résultera que des dommages sé-
ricux". |
Et qu'on ne dise pas qu'il est im-
possible à l'Etat, dans une nation di-
visée &: pourvoir à
«'e croyances,
par l'école neutre ou l'école mixte,
puisqu'il doit le faire plus raisanna-
ment en laissant la liberté ct en ve-
nant en aide par de justes subsides à
l'initiative et à l'action de l'Eglise et
des familles. Que cela soit réalisable
à la satisfaction des familles et pour
le bien de l'instruction, de la paix ct
de la tranquillité publiques, le démon-
‘re l'exemple de certains peuples, di-
visés en confessions reli-
Chez eux, l'organisation sco-
laire sait se conformer aux droits des
familles en matière d'éducation, pour
tout l'enseignement (spécialement: en
accordant des écoles entièrement ca-
tholiques aux
plusieurs
gieuses.
mais :ls
observent encore le respect de la jus-
distributive, l'Etat
subsid's à toute école voulue par les
familles
catholiques),
tice donnant des
En d'autres pays de religion mixte
les Choses se passent autrement, mais
là au prix d'une lourde charge pour
es catholiques. Ceux-ci, sous les aus-
pices €t la direction de l'épiscopat
avec le concours infatigable du clergé
et
plètement à leurs frais l'école catholi-
séculier régulier, soutiennent com-
que pour leurs enfants, telle que l'exi
g: d'eux un grave devoir de conscien-
ce. Avec une générosité et une cons-
ance dignes de tout éloge, ils persé-
a —————————————
s'appliquent avec tant de zèle À une
oeuvre si nécessaire. |
Qu'il soit donc proclamé hautement,
qu'il soit bien entendu et reconnu par
tous que, en procurant l’école catho-
lique à leurs enfants, les catholiques
de n'importe quelle nation ne font
nullement oeuvre politique de parti,
mais oeuvre religieuse irdispensable à
la paix de leur conscience; qu'ils ne
cherchent pas du tout à séparer leurs
fils du corps et de l'esprit de la na-
tion, mais bien au contraire à leur
donner l'éducation la plus parfaite et
la plus capable de contribuer À :a*
prospérité @u pays. Un bon catholi-
que, en effet, en vertu même de la
doctrine catholique, est le meilleur des
citoyens, attaché à sa patrie, loyale-
ment soumis à l'autorité civile éta-
blie, sous n'importe quelle forme légi-
time de gouvernement.
Dans cette école en harmonie avec
l'Eglise et la famille chrétivnne, il
n'arrivera pas qu'il y ait contradic-
tion, entre les lecons des divers en-
seignements et celles de l'enseigne-
ment religieux. Si l'on croit indispen-
sacle par scrupule de conscience pro-
fessionnelle €e faire connaitre aux
élèves certaines oeuvres contenant des
erreurs qu'il sera nécessaire de réfu-
ter, cela se fera avec une telle prépa-
ration et de tels préservatifs de saine
doctrine que loin d'en être affaiblie,
la formation chrétienn’ de ia jeunessé
en tirera profit.
Dans cette école pareillement l'étu-
de de la langue nationale et des let-
tres classiques ne deviendra pas oc
casion ée ruine pour la pureté des
moeurs. Le maitre chrétien saura
suivre l'exemple des abeilles qui r2-
cueillent
ont de plus pur pour luisggr le res'e.
dans les fleurs ce qu'elles
dames?
‘ FORCE et SANTE...
Faites-en prendre à votre mari, à
Préparées spécialement pour
les Homm”s par la Cie Médicale Moro,
1570. rue, St-Denis, Montréal, les Pilules
MORO sont en vente partout ou sont
par Ha poste 50c la boite
vos fils.
envoyées
ou 3, $1.25.
Elles peuvent être employées dans tous
les cas de: “Pendant quinze: ans, j'ai médecin de la Cie Chimi-
souffert de maux d'esto- ue . Franco-Américains.
FEpuisement Troubles d'estomac mac, de palpitations de ’endant trois ans, j'ai
Depression nerveuse Maux de reins coeur, d’etourdissements, suivi ses conseils à la
‘Manque d'appétit
Les HOMMES sont de
Grands ENFANTS. ..
qui w’aiment pas à se soigner...vous en
savez quelque chose, n'est-ce pas,
Leurs FORCES s'épuisent dans
un dur labeur et ils ne veulent pas pren-
dre le temps de se refaire un peu...
A vous donc, il reste la tâche de voir
à ce quils prennent de temps à autre
les Pilules MORO, capables de leur rendre
Rhumatismes, ete.
ma an
pieds et à la main droite
ré a ea mamans
Une dam de l'Alberta vante les
Pilules Dodd pouf les
é « Fognons
que les bons maîtres qui font les bon-+
nes écoles Que ceux-ci, parfaitement
préparés et instruits, chacun dans ‘a
te approbation toutes ces associations |-ainsi que l'enséigne saint Basile dans
spéciales qui, chez différentes nations. | son discours aux jeunes
sur. la
lecture des classiques. Prudence né-
tessaire que suggère le palen Quin- | la bonté divine de voir, à côté des rell- | {es de remèdes, mais sans suc- À
tillien lui-même et qui n'empéchera | gieux enseignants, un aussi grand}. Je lus queique chose dans À
d'aucune façon le maître chrétien de | nombre de bons maitres et de bonnes | jilmanach sur les Pilules Dodil
récolter et Ce mettre à profit tout ce | maïtreses. Unis, eux auss{ dans des | our Les rognons. J'en achelni
que notre époque a de vraiment bon | Conñgrégations et des Associations une boîte et pris les pilules, ct
dans ses disciplines et dans ses mé-| spéciales qui les aident à mieux cul- | aintenant je-suis bien. Quelle
thodes. !e maitre chrétien se sou- | tiver leur esprit, et qui méritent à bonne chose qu'un te} remède! É-
viendra de ce que dit l'Apôtre: “Exa- | ce titre d'être louées et encouragées | p}}s d'enflure et de douleur aux
minez toutes choses et retenez ce qui | comme de très nobles et puissantes! intures. Tout cela grâce aux ;
tt bon”. 11 se gardera, par consé- | œuvres auxiliaires de l'Action Cathe- fameuses pilules Doi pour les û
quent, en! accueillant quelque nou- | lique, ils s’adonnent, avec désintéres- rognons. Je récoMmanderui à
veauté, de répudier inconsidérément | sement, zèle et constance, à ce que votre médecine à toutes mes
ce qui est ancien, dont une expérience
de plusieurs siècles a montré la valeur
et l'efficacité. Remarque qui s’appli-
que spécialement à l'étude du latin,
étude dent nous voyons la décadence
progressive je nos jours, précisément
par suite d’ l'abandon injustifié de
méthodes employées avec fruit par un
sain humanisme; étude si florissante
en particulier dans les écoles de l'Eg!li-
se. Toutes ces nobles traditions de-
mandent que l'on donne à l4 jeunesse
confiée aux écoles catholiques une
instruction dans les lettres et dans les
sciences pleinement en conformité aux
exigences particulières À notre épo- | diriger et de surveiller l'étucaton de | sociés. Publications de l'Âpostolat de
que, mais, en même temps, solide et | l'adolescent, car ‘‘son Ame, pour se l'a Prière: 63 Messagers du Sacré-
profoude, on aura soin spécialement, | plier au vice, est molle comme la | Coeur en 39 langues différentes (2.- d
Par une saine philosophie de se tenir | cire”. En quelque milieu qu'il se trou- | 160 000 abonnés), 42 Almanachs Men- ES
éloigné de la manière superficielle et
confuse de ces hommes qui auraient
peut-être trouvé le nécessaire s'ils
n'avaient pas cherché le superflu. En
somme, tout maître chrétien aura pré-
sente cette formule de Léon XIII, brè-
ve et pleine de choses: ‘Que l'on mette
ses efforts et son plus grand zèle non
seulement à appliquer une méthode
bien adaptée et solide, mais, plus en-
core, à donner à l'enseignement lui-
même ces dettres et des sciences une
conformité parfaite avec la foi ca-
partie
qu'il doit enseigner, ornés de
toutes les “qualités intellectuelles et
mofäles que réclament leurs si impor-
tantes fonctions, soient : enflammés |
d'un amour pur et surnatürel pour les
jeunes gens qui leur sont confiés, les
aimant par amour pour Jésus-Christ
et pour l'Eglise dont ils sont les fils
privilégiés, et ayant pour cela même
sincèrement à coeur le bien véritable
des familles et ce la patrie. Et c'est
bien ce qui Nous remplit l'âme de con-
solation et de reconnaissance envers
saint Grégoire d: Nazianse appeJle
l'art ces arts et la science des scien-
ces, à la direction et à la formation
de la jeunesset C'est à eux cependant
que s'applique encore la parole du di-
vin Maïtre: ‘’La moisson est zrande,
mais il y a peu d'ouvriers”. Nous
supplions donc ie Maitre de la mois-
son de nous envoyer encore beaucoup
de semblables tuvriers de l'écucation
chrétienne, dont la formation doit être
souverainement À Coeur aux pasteurs
des âmes et aux supérieurs majeurs
d:s Ordres religieux.
I est nécessaire, d'uttre part, de
ve, que l'on écarte de lui les occasions
dangereuses et qu'on lui procure op-
portunément celles du bien, dans ses
divertissements corime dans ses fré-
quentations, car ‘les mauvais entre-
tiens corrompent les bonnes moeurs”.
(A suivre)
a —————_——_—_—_—_—
Si quelqu'un souffre des cors,
il trouvera dans'le Holloway's
Corn Remover un reméde qui
[le soulagera parfaitement.
Mme H. Anderson jouit maïin-
tenant d'une parfaile santé
Czar, Alta, #1 mars (Spéciale)
— “Je suis trop heureuse de
vous dire, ce que-les Pilules”
Dodd pour les rognons ont fait
pour moi cette semaine même, :
déclare Mme H. Anderson, qui
réside ici. J'avais de douleu-
reux rhumatismes dans la main
droite et les pieds. Mes jointu-
res enflaient et ma main deve-
nait raide. J’essayai toutes sor-
connaissances.”
Il n'y a aucune raison pour
personne de continuer à souf-
ifrir, quand lon péut se procu-
rer les Pilules Do‘dd pour les
rognons en tout lieu et dans
twute pharmacie, ou à la Dodd's
Medicine Co. Ltd., Toronto ?,
Ont,
Statistique de 1920: L'Apos'olat de
la Prière est établi dans 75 pays et
1014 diocèses; il compte présente-
ment 98,500. Centres- et 30 200 000 as-
suels différents (10,400,000 abonnés);
26 Revues pour les Jeunes (534,000
tbônnés); 11 Messagers du Coeur de
Marie (168,000 abonnés); 27 autres
Itevues (1,022,000 abonnés). 401
srands Ordres et Congrégations reli-
zieuses (76 d'hommes et 325 de fem-
mes) donnent part de tous leurs mé-
rites aux Associés de l'Apostolat ü:
la Prière.
Direction nationale de l'Apostolat
de !* Prière: 1961, rue Rachel es!.
Montréal.
4 va
Pilules ROUGES
pour les FEMMES PALES ET FAIBLES
NX Retour d’Age et Optimisme . . .
Pourquoi redouter les choses que l’on ne peut empêcher ?....
ne vaut-il pas mieux regarder la vérité en face...gaiement....et :
prendre les mesures préventives nécessaires.
est un changement normal.
Le Retour d'Age
et ka Nature est rarement rebelle chez
‘une personne en parfaite santé..….l'important est donc de maintenir L
l'état de Santé....de rester gaiez..calme....pourquoi craindre quand
vous pouvez prendre les Pilules ROUGES, préparées spécialement-
pour les Femmes de tout âge, aux moments critiques de leur vie.
Les Pilules ROUGES ont aidé depuis un grand nombre d'années
la majorité des femmes du Canada et des Etats-Unis à traverser
sans encombre cette période difficile. . *
Les symptômes avertisseurs sont des poussées de chaleur au
cerveau, suivies de frissons, un manque de balance dans votre
santé, dans vos émotions, dans vôtre sommeil, une nervosité ex-
trême, un sentiment de dépression accentué, des craintes irrai-
sonnées, de l'anriété, des palpitations, des étouffements. IL est
donc IMPORTANT quand ces symptômes se manifestent d'être
prudentes, de tenir votre sang riche, mais fluide…..et d'éviter Les
complications qui amèneratent de l'hydropisie, du rhumatisme, de
A Lt attaques de paralysie, de l'urticaire et La raideur des arti-
ations.
Mes-
de faiblesse générale, de
lett t j'ai fait usage
lassitude dans les mem- pe La mdrr à
“y RAT 7 : :
ne opération ,que j'avais subie
m'avait laissé dans un état de fai-
blesse ertrème. J'avais pris bien des
bres et de douleurs inter-
nes. . C'était la période de
en même temps des Pilules
ROUGES. Tous mes ma-
laises: maux d'estomac,
! ee ‘ l'âge critique que je tra- palpitations iblesses
vérent ‘dans leur résslution d'assurer choses pour me faire du sang et rap- versais, Le médecin qui La dope je me
cntièrement (comme ils l'exprimen: peler ma vigueur du passé, mais tou- me traitait me disait qua É , :
ne epnini b k ; ; suis sauvée de l'opération.
dans une sorte de mot d'ordre) Jours je me sentais faible, les jambes seule l'opération pouvait Depuis di j st
+ chancelantes, ayant des de té 4 4 , CONS C0 One 7e eue (re
“L'éducation catholique, pour toute a He s maux de fête, me rétablir. L'on nr trans- Lien et bien qu'âgée de 60
; ne L des douleurs dorsales, manquant d'ap- porta parce ans, je fais une nreilleure
Jeunesse catholique, dans des écoles petit ct mangeant peu quand üÙ m'au- que j'étæis décidée à subir qurnée d'ouvra
catholiques" Pareil programme, si rait fallu de la suralimentetion. Les $ L | 70 on total nl ADR Préc
athol . in : wnlation. Le: cette opération, m a is quand j'étais jeune fem-
s deniers publics ne lui viennent pas ; ‘ilules Moro m'ayant été conseillées après un dernier examen, me et je suis persuadée
en ajde, Lomme: le demanderait la jus J Oh Fe prie A F . DRE quelques Box mon mari en décida autre: que je suis redevable aus
: distributine ee ne ne os PUTInEs LL me sentais un peu maux. ment et voulut que je con- Pilu 6 ROUGES de la
SR a Er a RES Enfin, j'ai gagné autant de forces sulte le médecin de la Cie santé set des forces dont
p entrave par le pouvoir civil que jen quais besoin Su je me sens Chimique Franco-A méri- je jouts à mon âge. C'ést
qui à vraiment consience des droits tres bn. Je travail Jutement et caine. Je me fis donc trans- le seul remède qui ait ma
la famille et des conditions indispen 277 ; Ja Pahait M 4 fufour, Stc- porter à Montréal d'où confiance.” Mnre. L. AL-
sables de la légitime liberté Agathe des Monts, P.(. je demeurais à quelques a s
| M ] : ue dE ü lhibert LT. uis heureux des bons cffets milles seulement «t° la Je LAIRE, 82, Social 1.
Mais ISSi « ette té éie- e suis À cs ) cts pro- ‘ r
Mais IA aussi où cette liberté € luite par les Pilules Morc eur me mis sous les soins du Woonsocket, R.I.
nentaîre es ou contrecar au par ! uules ] ro dar MON
ue: Lee # : cas J'étais Cpuise par Le travail ct
éren
res, les catho-
jues me S'emploieront jamais assez
i prix des plus grands sacri-
. ; : TUITÉMENT à son bureau ou par correspondance notre
soutenir et à défendre leurs fonctionnait mal, mcs membres étaint frequemment chaque jour. J'avais aus- Médecin qui vuus ludiquers toujours je meilleur régime
nt ; l endoloris et au. moiadrc effort #i des boufjces de chaleur, des maux à suivre. Lrans les cas impossibles À traiter par cor- “
es ot 1e obtenir , )} S- A L - : S , $
mme à obtenir Ges lois jus je ms sentais à bout de force. Crai- de tête, des engourdissenvents, je n'avais ræpondance cutame dans les cas requérant un finter-
tes en matière d'enseignement / gnant d'étre obligé de discontinuer de plus d'appétit et j'étais faible, On a gs Mn rhospi Hé
i i travailler, j'ai songe à yréndre les m'a dit que c'était le retour d'äge. Je meilleurs méiecins et chirurgiens de. votre
Action catholique eh faveur de | Pilules or De Le . / : I sa 1 Pilul Pou- Les Inlules HOUGES sont fabriquées seilement par
l'écol 4 : uules 2 D. es les premieres me suis alors procure des Fiulules dei la Cie (himiqjua Franco Américaine Läge, 1570, rue
école boites, je me suis trouve plus à l'aise, ges «t après en avoir employé quelques Baint Deuis, Montréal. (Chez tous les marchands de
Ainsi tout ce qu< font les ticèles j'ai vite recouvré les forces que boites, mæws malaisc; avaisnt disparu remedes, 50c la tuile où 3. $125,
pour promouvc pe défend l'éco! J'avans. besvin et toutes mes douleurs ct je jouissais d'une parfaite sante.” Jmpussiblo de vous traiter inieus et à meilleur marché,
JU romo )n1r € étendre éco.e ” , :
= otre: 2. : à L s | se sont passées." M. W. Arseneault, Mme. E. Daigneault, Marshlane, Adams, - PROTEGEZ-VOUR . REFUNEZ les BUBSTITUTIONS
catholique Cestinée à leurs fils, est | , 191, rue Stratford St, Berlin NH. Mass. EXICEZ les VERITABLES
Pilul pour les 4
R iuies H : 1
Elles sont donc rie PILU LES FT
particulièremint chères à Notre coeur rt au par la poste, 50c la boite f
térnel'et ou 25. - Dé
Su ge pour les FEMMES PALES et FAIBLES
» \
, |
} ji!
ma 00e . imiséten i ’ J A
souffrais tæaucoup
ct de
Jlus
au Teuns
2 Utrai
d'appétit,
maux "de
mon
de douleurx
lete. Je
cstomac
‘Depuis quatre ou cinq ans, je nee sentais
ctourdie. D'une semaine à l'autre ces
étourdisséments se faisarent sentir plus
CONSULTATIONS MEDICALE GRATUITES — Afts
d'aider pouvez consulter OBA-
votre traitement vous
'féemitile”, pi svec autant de pois:
est-es parce-que, les années dernières,
{l nous fallait je prononcer très rare-
ment et avec une certaine timidité
que ls mode féminine s'inspirait
Plus souvent de la silhouette mas- |!
culine? Dans tous les cas, la “fémi-
| nié" .est au goût du jour. Qu'on mc |
pardonne d'employer un terme qui ne
fait peut-être pas encore partie du
dictionnaire français; mais en mode,
vous savez, pour dire exactement ce
l'on pense, il faut souvent se per-
Jeur cos: tout: ‘teur dos. Par principe
de compensation, sans doute?
Pien ne servirait d'insister. En
générai, après une courte période ce
tâtonnements, la taille a réintégré sa
place normale mais avec, presque dans
tous jes cas, des soupçons de bouffant
|
|
\ obtenu par des fronces à l'aiguille,
PL à de créer quelques nélogismes, au miliéu du torsage où dans les cô-
LA . ap rar lee tés; cela brise bien la monotônie et
sh S ; empêche le suranné qui seraient le
” partage d'une robe À taille haute aw
“ … she 2 . sorsage absolument uni. D'autre
opère 7. de ni older part, la jupe unie a vécu, tout comme
date Cans l'histoire de la mode” Au rien doter ptéier Dh cars D
dets lui procurent cette “féminité
point ée vue budget familial, ça peus dont je parlais tout à l'heure et donne
parèitre un démsre aux pauvres MA |, Ywyte la robe un air déliciéüsement
Fa fui volent Ju oeil soupennneux |jeure, lieu Cu petit air vieillut |
bes de l'an ae _ ie 0" | qu elle au tant droite et unie, à
ernier qui jouuissairs:t cause de l'ail
nn aJora d'une mé sa réputa- |1a rroce lui fait su cette anrée
. Consolez-vous, mes bons m:i-|
sieurs: elles en feront des robes d'en- | Fou 4e porte Dur NUE RE 06
fants, et vous serez ravis de voir vos | couImuEs En ECeTSl. Er ne Re
femmes et vos filles porter des toile‘ | dant pour les robes de rue et d .
tes qui feront autrement valoir leu: | midi, . a. a | : oh pu È
ac, P 3 .….. viennent le mauve et le vert qui se
ne Ps de a due : : | sont tracè cette année un bon petit
sans coûtour, roais une coupe recher- !chemin ans la Las Nous n'ou-
chée, bien montante, quelquefois n:: Ni 0 pas, sous ce la, les bruns et les
| me audacieuse, Ne vous récriez pas. br'ges classiques qui demeurent tou-
Mesdames : il n'y a pas cette année. jours en grande derrande.
À plus qu'avant, de rotandité exagérée, Nous voici aux manteaux. Peur
les man'eaux de demi-saison que nous
porterons dans quelque trois semai-
mais des détails savants et pleins d'ar-
tifice, des jeux de parures et de dra-
peries donneront aux plus étiques. |""5. les tissus en vogue sont le gros
juste les contours nécessaires à la v«- !tweed, les lainages de fantaisie, les |
ritable élégance féminine, mouchetés, le gros reps, la ratine, le
grain de poudre, la bure, etc. Ces
Rectifions d'abord un point très im-
portant que quelques-unes sembient
avoir mal interprété: celui de la lon-
&ueur des jupes. Quoi qu'on en pense
et bien qu'on voie se promener en
. plein midi des demoiselles avec
modèies sont très simples peur la rue:
tou‘e la différence qui existe entre
eux ét ceux de l'an dernier est dans
la longueur. Muis pour l'après-midi,
d nons les voyons s'agréraenter de ce-
es
; ves, écharpes, cols de fourrure four-
, robes à pointes et à traines qui vont PE écharp 018 | # |
nie ou°rase, ceux-ci se prolongean
presque à !a cheville, la robe du jour : F Si
parfois jusqu'au bas du manteau pour
procurer une plus généreuse ampleur
à l'en-forme existant déjà. Mais lors-
qu'il ÿ a godets. dis sont modérés, et
n'est pas beaucoup plus longue que
celle Ce l'an dernier; dans les présen-
, tations de la mode pritanière à tous
2os grands magasins, mous avons vu
isent t à l'élégance
que les toilettes du jour et de sport (2e Re à de :
an. -as-là, 2ppuyanrt
- ne descendent pas plus bas que Ceux nee . an . as L .
ou trois pouces sous le A tAUUe DRr ‘Un 16gér A/uSLe. ane
genou Par
! contre, les robes de réceptions d'après-
midi et les robes du soir, elles
ies tailleurs, les jaquet'es sont cour-
‘es et ne dépassent guère la ligne de
S, sont
la hanche, droites, style paleiot, ou
très longues et les jupes en sont tes |” rie . -
« bien serrées à la taille par une ‘e:n-
jours larges: mais cette ampleur ne | :
ture étroite; queiquefois les devants
porte aucun préjudice à l'élégance st |
n'épaissit nullement la silhouette, car
les ligres de la hanche sont toujours
bien précisées par ur empiècement ai |
bas duquel seulement commence
forme.
sont arrondis et le dos est légèrement
plus long, mais cela se rencontre ns-
sez rarement. Le noir, le gris. le b'eu
demeurent
‘ailleur pratique, alors que pour les
osiumes plus fantaisistes on emploic
rarfois Ces draps fins aix nuances
-laires telles que beige. vert, parme,
oleu de roi. ,
Et les chapeaux! Parlons-en.. On
n'a jamais vu bords pis accidentés
Alors que la calotte reste petite,
marine ls cou'eurs d'un
l'en-
A mon avis, les dessinateurs
un peu abusé de la cape;
cevons partout: sur les robes de
d'après-midi, du soir, sur mar-
teaux, voire sur la jaquette courte des
costumes, de sorte que nos yeux en
sont déjà saturés
ont
nous l'aper-
rue
1°
ie
avant même que
, Sord, lui, laisse ordinairement le front
* nous l'ayons portée Un avènement 46 ; t | ‘ 1 i
| découvert, mais se reprend sur les
heureux est celui du boléro dont l'ef 2 t : : « L 1
ñ ‘otes en arrière | se drape, se
fet est peut-être aussi fréquemment $ : |
plisse, se tord, on voit où il commence,
cn ne sait pas très bien où il fini‘
B:ef, c'est de l'imprévu,
mons tellement l'imprévu!
nes sont les bérets, toques, turbar.s
qui sont encore bien en vogue: ces der-
uiers surtout ont toujours eu le dor
de nous fasciner, comme tout
répété que la cape, mais sur les robes
seulement, faveur
tellement unanime qu'il nous faut en
et ia conquis une :
nous ai-
Plus jeu-
et
ce qu:
mystérieux Orient
cette
le
Nos chapeaux sont
bakou, en bsengkok, en cisol
namalac e! même en dentelle avec la
robe ce diner: toujours, de
petites coiffes très souples qui enca-
drent l'ovale du visa-
ge. Je n'ai pas besoin de dire que le
noir a la prédominance sur toutes les
couleurs
nous rappelle
année, en
en pa
ce sont
gracieusement
nous l'avons assez vu aux
dernières expositions de modes ct das
les étalages que nous longeons un peu
parto it. 0
D n'y a pas beaucoup Ge change-
ment Cans les accessoires de
iette
Avant la Naissance
de son Bébé
la toi-
si ce n'est dans les gants
trouvons plus
élaborés
que
simples
Et puis, nqus fétons le re-
tour Ces longs gants, avec
tites manches courtes et
moins
ef'ai pris plusieurs bou'cilles
de Composé Végétal de Lydia
les robes
E. Pinkbam, et
est merveilleux,
constate qu'il
le c'ine
surtout av.int Et:
l'enfantement. J'ai cinq beaux iégèrement touffântes, ils sont à dix
enfants. Après la ncissance de o1 douze boutons, avec la robe du
mon dernier, j'avais une foite soir, la longueur atteint facilement
ë
… ra côté droit, alors j'en
e boutons Les bas vont se pur-
A ‘ une De Pod er. comme auparavant en soie du-
je a he ps its, je travaille “an: !2 jour, en chiffor le soir et en
diliere, êutre mon travail do- æic et laine pour le sport. Règle
mestique.” générale, tous les accessoires sou-
Mme. Charles Siingerland,
FE Ne No. 4, St. Catherines,
liers, bas gants, sacoches bijoux. doi-
vent constituer un ensemble harmc
ajeux avec la toilette. Il me sert de
rien de choisir à l'é'ourdie tel ou te:
mn LA Vé 01 étal artic'e parce qu'il nous plait: deman-
DS é ÊgE d92s nous d'abord s'il conviendrait, «
F tant que forme et couleur, 4 c2 que
de Lydia! Pink han nous possédons déjà et À.la robe
an manteau qu'il devra accompagne
cnsuite, étudions bien notre LyÿFe Ni
Il
[avec deux pommes de terre écrasées
Le nee de du visage
Je ne parie pas, bien entendu, des
massages compliqués faits dans les
instituts de beauté, mais de simples
mouvements activant la circulation du
sang. Lorsque vous mettez votre crè-
me, vous massunt légèrement, je suis
sûre que vous remontez votre joue,
que vous clignez de l'oeil: ne le faites
pus, que votre visage reste impassi-
ble. Vous ferez, en nt 3 7 votre
crème, les différents à “que
pr
je vous indique ci-dessous: 10, du fit
lieu du front jusqu'aux tempes; 20:
de ir base du nez en ligne droite; 30,
du milieu u menton jusqu'au lobe de
l'oreille: 40, du dessous du menton
| jusqu” au milieu de la nuque.
De belles mains
Ne ics lavez pas souvent, mais, dès
ement sezsible que | | qu'elles sont salies, massez-les en lon-
gucur avec un mélange d'eau de roses,
de glycérine et d'amidon en quantités
égales. Si vous faites des travaux 8a-
lissants, dormez avec des gants après
avoir, au préalable, enduit vos mains
‘un mélange de glycérine et d'ami-
don kp parties égales, mélange assez
consist mais £ans eau de roses
cette fois.
Nomtreuses nt celles
obligées de faire ‘rs travaux qui
abiment l'épiderme, je ar ferai plai-
sir en leur indiquant mar
Les mains légèrement humid
tes un massage de quelques minu
qui sont
et hurmectées de glycérine. Si vous
pouvez res'er inactives un mome’!,
ce serait parfait. Sinon, lavez douce-
ment; eau tiède, jamais chaude, et
essuyez les doigts en longeur.
——_— D 0 —
CONSEILS UTILES
Si on prend Ja précaution de ©
pendre les balais, ils garderont mie:
leur forme et feront un meilleur
vrage que si on les laisse repose” : 1
e plancher; si on les trempe dans l'eau
chaude chaque jour, ils dureront p'u;
longtemps que s'ils restent toujour
secs
Pour raffermir les brosses trop douces
Si une brosse est devenue trop dou-
ce.“rop flexible, placez les soies de
la brosse pendant dix minutes dans de
lammoniaque, puis mettez sécher à
l'ombre ou dans une pièce chauffée, la
brosse sera nettoyée après ce traite-
ment et les soies auront repris la ri-
gidité voulue.
Un des meilleurs moyens de se dé-
barrasser es fourmis consiste à ba-
digeonner les endroits cù elles se ras-
semblent avec un mélange de pétrole
et de nicotine, et cela pendant plu-
sieurs jours de suite. On dit aussi
qu'un citron gâté suffit à les éloigner.
Pour préserver les mains
Avant ménage ou
d'exécuter ces travaux qui pourraient
de faire votre
abimer vos mains, ayez soin de les
couvrir'd'un peu de vinaigre que vous
égaliseréz sur l'épiderme Frottez
énergiquement. De cette façon vous
éviterez que les poussières ou impu-
retés entrent dans la peau, et, après
à l'eau chaude et au
vous aurez les mains aussi
nettes et aussi blanches qu'avant. Si
le vinaigre cesséchait Kgèrement vos
vous les enduiriez ‘cold
après les avoir lavées et
peine essuyées.
un savonnage
savon,
mains, de
cream, à
Pour dégeler les légumes
rser de l’eau fraiche dans un vase
de
y
Laisser séjourner
Ve
creux avec deux poignées de sel
Quand le
mettre les légumes
cuisine sel est fondu,
le temps voulu et rincer à grande eau.
Ilumidité des caves
Disposer dans la cave des récipients
ontenant de la chaux vive, que l'on
renouvellera de temps en temps.
Les vraies teintures sont
plus faciles à employer!
, Jin
Les robes, les draperies cu !a
gerie paraissent neuves quand eiles
sont reteintes avec les ‘eintures Dia
mord. Pas de tache, pas de rayure
pas une trace de cette apparence de
reteint. Rien que des couleurs ri-
ches, uniformes, brillantes, qui :£
tent d'une façon surprenante È l'usure
ét au lavage
Les teintures Diamond s
‘eintures fe ia plus haute qualit:
veus puismez acheter parce qu'eil
sont très riches en anilines pu:
C'est ce qui les rend si faciles à €
nlovyer
C'est ce qui l:s a
depuis 50 ar: 15 sou
chez tous les marchard:
es
depuis 50 aus
cz ie:
Does me pr sans avoir Roi
rhains, au net, aux yeux.
HET is tout vst frais, plus
plus léaer. el ce
Shen e vert tendre. .
een
le. soleil pre
ur.
r
= et TAATUS de sentir! ke
fouissons-nous donc de :c€® ré-
noupeau de la nalure pour tou-
le l'espérance qu'il met dans
l'âme . malades, des pauvres
qui ont vouppert de la dure sai-
son, pour les sourires el gs
chansons qu'il fait naître sur
toutes les lèvres.
Bientôt de petiles feuilles tou-
tes neuves, si fraiches, si jolies,
orneront les branches dénudéts
des arbres el nous reverrons
nos champs, nos jardins, émail-
lés de fleurs.
De. grâce, mes chers pelits-
ænfants, ne soyez pas de ces ga-
ns el gamines qui s'amusent
tout casser. tout arracher
pour le simple plaisir de la cho-
se. La verdure, les fleurs, les
feuilles sont données à l'hom-
me pour réjouir ses yeux, em-
bellir sa vie et non pour qu'il
en abuse. L'enfant qui, par ca-
price, arrache une. plante qui
croil où casse les branches des
arbres, gaspille le bonheur d
ceux qui l'entonrent. N'est-ce
pus aussi une lac lieté que de
mallrailer une. pauvre. chose
quine peul se défendre?
Si vous aimez réellement les
fleurs, les arbres elles oiseaux,
vous saurez done, petils amis,
les trailer avec soin, les défen-
dre, les protéger. Nous n'aut-
rons plus ainsi ce spectacle la-
mentable décoliers prenant
plaisir à dénicher de pauvres
oisclels où abimant ce qu'il est,
si facile de laisser en bon état
) Ja jote-de tous.
MERE-GRAND.
Ne
GUY DE FONTGALLAND
(Suite)
| L'écolicr
Jusqu'a sa huitième année, Guy tra-
«ilia sous la direction d'une institu-
trice. En octobre 1921, il entra com-
me externe au collège Saint-Louis de
Gonzague, rue Franklin.
L'adaptation fut péniule; elle ne fut
jamais complète. Cet enfant ne réus-
sit pas à se rendre dans la commu-
nauté scolaire, ni pendant les leçons
pour les suivre avec son groupe, ni
pendant les récréations pour courir,
1] fut
puni par
Certains caractères
derneurent obstinémentyrebelles, mal-
L. l'effort et la bonne volonté, à l'em-
sauter et jouer collectivement.
brimé par ses camarades,
sts surveillants.
prse et à la cohésion grégaire, et ce |
sont souvent les natures les plus per-
sonnelles, les plus riches, les plus 1r-
tensément vivantes. On croit pouvoir
avancer que Guy fut de celles-là, à le
voir si timide et silencieux au collège
alors qu'il est causeur et bruyant à Ja
maison, distrait, indifférent en classe
alors que, chez lui, son esprit est tou-
jours en éveil.
Car Guy ne fut qu'un écolier en
éveil. Ses notes n'étaient pas mauvai-
ses
: il était admis à monter en toute
honnêteté d'un cours à l'autre. Mais
il n'exceflait en rien; ne
aux jours solennels des
il pouvait,
prix, faire éta-
lage de ces distinctions de papier dont
s'enorgueillissaier.t les mères d'autres
enfants, pour elles plus que pour
eux.
Êt comme ses parents l'en gourman-
daient
Bah" i} faut bien qu'il y ait des
premiers et des derniers.
Quel paresseux tu fais! gémis-
suit sa mère.
Mais, maman, je
Non, Guy ne fut pas un paresseu”:
il
|
au sens d'oisif. Il a beaucoup lu:
a observé, il a expérimenté. S2s pré-
question ci
m'occupe.
férences allaient aux. lectures, aux
conversations, aux jeux qui touchaient
à la technique et à la science. L'un
dé ses derniers joucts fut une machine
à calculer ‘écoles ac-
il aurait été un
Dès qu'il était
d'ondes, de chi:
son inteHigence
remarquablement
Dans une des
ce nos joueurs,
bril'ant
tives”
:rès élève
> moteurs,
d'insectes,
Armait
t préci
fres, s'af-
pénétrante
de ce
se fi
avait cet ecfant
Can est stu; que
.de ce
‘es jeunes d'aujourd'hui
il
s9 gramme:
qui passionn?
Sans doute aurait fait
so:gner
Quand il s'accu-
,
est la par*sse"”, :!
micCux
l'étudier t de
es thèmes latins
ait
“Mon défaut
ntendait avoir manqué à son devoir
En quoi ji se trouvait en fau-
l'avouons sans barguigner,
que, cetty faute, ci
emc “Le bon Die:
fait souffrir de longues s°-
pour effacer
cis:l revait
| d'état
not
| €. s
ds en ajoutant
retit l'expia dur
| m'aura
1A:nes mes paresses
vider d
u qui or.t jadis, que!
|: rtège en sortirait à la suite de Si-
[nee Pierre et de es ins. Ses com-
t ce
d'ag
a:nais £e
ceux peche
pagnons ne sul pas
* oys
fàcheés
Manille de loue Don es sv
F5 parti qu ut à porte“ fardeau |
d'un ées péchés dont ils sont coutu-
‘Frmiers ét qu'ils peuvent admirer en lu!
un modèle de pénitence 4:1ssi.
(A suivre) L
COMPOSITIONS
PRIMÉES.
Le vieillard que je préfère
Comme je n'ai point connu mes
grands-parents, je suis très heureux
de vous parier d'un vénérable prêtre
missionnaire qui vient chaque matin
hous dire la sainte messe.
Je vais essayer de vous en faire le
portrait sans vous le nommer, car ce
bon Rère est si modeste, qu'il pe peut
souffrir qu'on parle de lui.
Une belle chevelure couleur de neige
encadre sa bonne figure toujours sou-
riante èt qui me fait penser à celle
qui représente sur Ces images le Pape
des petits enfants, Pie X.
Malgré qu'il ait travaillé beaucoup.
il est encore leste pour son Age et it
porte ses 70 ans sans avoir besoin de
l'aide d'une canne.
Sa place favorite est certainement
le Juniorat, où
grand zèle une charge difficile. Mais
il paraît toujours heureux de venir
dire la messe chez ncüs. Et nous, c'est
un grand bonheur de le servir à !'au-
tel. Les plus timides ne se sentent
pas gênés avec ce vénérable Père, qui
encourage toujours lea débutan!'s en
leur disant ‘qu'il ne faisait pas aussi
bien à leur âge.
Je n'ai jamais eu le plaisir de l'en-
tendre raconter des histoires, mais je
suis certain qu'il en sait plusieurs, et
de belles, sur les missions sauvages
des provinces du Manitoba et de la
Saskatchewan qu'il a visitées en tous
sens, alors qu'il était provincial.
Dans quatre ans nous aurons le bon-
heur fe fêter le jubilé d'or d'ordina-
tion sacerdotale de ce bon Père. Oh!
que j'ai hâte de voir ce beau jour du
10 févi.er 1924!
Louis BEDARD.
Jardin de l'Enfance Langevin, Sain:-
Boniface (grade 4).
. *
M: grand’'mère
‘A l'école souvent nous chantons:
Si vous connaissiez ma grand'mèr®,
Vous l'aimeriez comme moi,
Tout moi.
Oh! certes, si vous connaissiez mn
comme
grand'mère, vous aussi vous l'aime-
riez tout comme moi.
Oh! elle est belle, grand'maman
Fortier, avec secs beaux cheveux fri-
sés et si blancs Son visage est mai-
gre et elle a de grands yeux si doux,
si indulgents, un peu tristes.
Elle & soixante-treize ans.
grandé,, mipte et marche lentemen:,
car elle est faible et souvent mafade
C'est pourquoi elle ne peut presque
plus travailler. Elle demeure avec san
fils, mon oncle, qui a bien soin d'elle.
Lorsque nous allons la voir;'nous 'a
trouvons presque toujours à la mè-
me place; assise dans une grande chai-
se berceuse, dans la cuisine, près du
poêle. Elle lit quelque peu, mais ses
yeux aussi $e font vieux et ne lui
permettent pas de lire longtemps.
Alors elle prie.
Gilbert & ARAND.
Ecole du Sacré-Coeur
de 3)
, Dunrea (gra-
Le portrait de mon grand-
père
J'ai deux grands-pères qui demeu-
rent tous deux près de chez nous. Je
les aime bien, et je voudrais que tout
le monde sache combien ils sont bons
J'étais conc
me
contente de voir com-
concours de rédaction: ‘Le por-
Mais je ne
le
|
trait de mon grand-père”.
savais trop duquel faire portrait
Enfin je me suis décidée à vous faire,
connaitre le plus âgé.
I a 78 ans, ce bon grand-père. 1
es: encore droit, et il est grand: il
mesure près de ‘six pieds. Son visage
n'est pas ridé, éxcepté près des yeux
qui sont gris. £cs joues, autrefois'si
plutôt
nez n'est ni
€ Sa bouch:
moyenn rit nous voyons
les quelques deats qui lui restent
roses, me dit-on, sont pâtes
mainterant. Son trop
g:05 ni est
trop
e et quand i!
long
Sa
d'un
à gri-
mous.ache et ses c'eveux sont
commence seulement
Sa tête
font une
onne allant d'une oreille
brun qui
onner est chauve, ses che-
VEUT ii comLie idemi-cou-
à l'autre, de
sorte que 807 beau front es! tout dé-
ouvert.
Grand-père, quand il est sérieux, a
un $vère; mais nous,
enfanes,
air : ses petits-
ous ne le Craignons pas, car
tâchons toujours de lui faire
Quand il mou voit arriver,
s'épañouit
de nous
1OU j
pla'sir
LE:
figure H a un baser pour
chacun Qu:iquefois il nous
| [os des petites histoires. I] n'est
pas un prand jar'eur, grand.père
cuvent i' nous fonne des bonbons, ou |
auelqu?s petites choses utiles pour la
classe
Nous lui rendous bien des peti!;
vw
(nous le laisser encore longtemps, ain-|
il remplit avec un |
“Etrerest |
services quand nous le pouvons. Nous
aimons surtout à lui faire des surpri-
ses. ]l essaie alorÿ de deviner ques
en sont les auteurs; nous, nous rions
de bonheur de le voir content.
Nous prions bien le bon Dieu de
si que grand'mère. De
as ou vouions être Jeur joie sur ia
Cécile BEAUDIN.
à (gras 5).
Mon premier “voyage à
| la ville
Chère Mère-Grand,
Quand j'étais petite, j'avais les pieds
croches. Lorsque j'avais quatre ans,
maman m'a conduit: à l'hôpital!
J'étais bien petite et je ne m'en sou-
viens pas beaucoup: muis assez ce-
pendant pour vous raconter ce qui est
arrivé. Maman a fait venir une auto:
sur les portes il y avait deux grosses
lignes rouges. C'était, l'ambuiance.
Maman et inoi nous Sômmes rentrés
dedans, et tout à coup l'auto est par-
tie. Elle est allée loin, loin. J'ai de-
mandé à maman où nous allions.
Elle me dit: ‘A l'hôpital”. Tout à
coup l'auto s'est arrêtée-et nous som-
mes descendues. Nôus étions près
d'une grosse maison et il y avait une
grande porte. Nous avons monté les
marches d'un grand escalier et. nous
sommes rentrées.
Maman est allée s'asseoir avec moi
sur un banc, et une femme habillée
de blanc vint demander à maman son
nom, ainsi que le mien, et où nous de-
meurions. Après toutes ces questions
la femme habillée de blanc nous
monter dans une grosse
boite est partie en haut. C'était l'élé-
vateur. La femme habillée de blune
m'a emmenée dans une grande cham-
bre où il y avait beaucoup de petits
enfants comme moi et beaucoup üe
petits lits. Quand je me suis retour-
née pour voir où maman était, elle
était déjà pastie.
Le lendemain, ‘e médecin vint avec
une femme qui por‘ait une grande
robe, grise et un petit bonnet gris et
une petite cornette noire. Elle avait
un crucifix sur la poitrine. C'était la
premirèe fois q'ie je voyais une reli-
gieuse. Et l'on me conduisit dans un°
chambre toute pleine de fenêtres.
On me donna des bohbons, puis je
m'endormis. Quand je me suis éveil-
lée, j'étais dans mon lit et j'avais au-
Letgllier,
a .ait
boite, et !n
‘our de mes pieds de gros linges
blancs.
J'espère que vous, Mère-Grand,
vous ne serez pas malade comme cela.
Je vais prier le petit Jésus que vous
n'ayez jamais mal aux pieds.
Au revoir, chère Mère-Grand.
Votre petite-fille’ qui pense À vous,
Thérèse PERRON.
Couvent Ce S'-Adolpht (grade 6;
Mon grand-père - :
Comme je serais heureux si je pou-
vais aujourd'hui, comme mes petites
compagnes, vous faire le portrait du
grand-papa que j'aurais tant aimé
connaitre. Comme ce bonheur ne
m'est pas donné, je dois me contenter
de vous décrire un vieillard qui est
très bon. Grand- père aussi devait
être bon, car il me semble que la bonté
se trouve chez tous les grands -papas.
Ce vieillard a une grande barve «st
des cheveux blancs. Ses yeux sont
bruns, son front tst large et sa figure
est remplie de rides. 11 marche le dos
courbé et c'oit s'aider d'yne canne. Il
est très pieux et souvent on le voit
venir prier à l'église.
C'est notre meilleur voisin. Lors-
que je le vois venir lentement sur Ja
route, je suis contente, car je m'ima-
gine qu'il vient nous rendre visite et
je me trompe rarement. Aussi je me
tiens bien près de la porte afin d'être
la première à lui souhaiter la bien-
venue et à lui présenter une chaise.
11 me confie toujours son chapeau rt
sa canne. Lorsque je le vois avec sa
pipe à la main, je m'empresse de Jui
apporter la boite tabac de mon
papa. Pour me récompenser, ce bon
vieillard me raconte de beaux contes
Oh! qu'elles sont heureuses les petite3
filles qui ont un bon grand-papa pour
de
les aimer
Jeanne LEGAL.
Ecole Dugus, Ste-Gencviève (gra-
de 5).
L1 L2 -.
Le portrait de grand-père
Bonne Mère-Grand, quel beau sujet
le Cgaposition, et aue je suis content
<° vois faire ke portrait de mon cher
grand-père!
I a l'air très distingué uvec
auvre visage tout ridé, qui prouve
‘é labeur
son
5A
haut et
ses cheveux sont
vie «
Son front est
\ l'air intelligent,
out gris, £es yeux bruns, sa tête es:
ncore droite. Je lui trouve un uit
Finté 2t d'indulgence, surtout pour
qui sûu's son premier petit-fils ct
il sen fileul ‘
Hi est en=cr2 J:r'e et inarthe vite,
ses places favôrités sont à l'églis: 01
dans FoA jbu-eau, il eat maitre
port J! aire lire la Libeité st
l'aiftres bons livres; oui! il nous ra-
nte «es histoires D s'occupe d
feri car il est fermier et à bean
——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_————
coup d'animaux, : Bi jé l'almé? tn!
mon coeur, Des prévenances ?
comment n'aimerais-j: pas un si bon,
grand-père ! C'est le père de ma ma-
ai
man; pensez done, tout cé que je lui. ie
dois-pour-m'avoir dcnné une PAS
comme Jet ai une!
AR
Et c'est pourquoi je l'aime de out ie
Qh! mn
il me semble qué jen aurais beaii- ;
coup pour lui: mais comme il est loin. …
de mi fil demeure à Sainte-Geneyiè- . 4:
ve),:je ne puig que prier pour Jui;
tous Jes jours L) de
Jésus d'être un bon chrétien comme
lui et de toujours suivre son eXemple. ,
Edmond ROCAN..
Ecole Saint-Joachim, le .Rroquerie .
{grade 2).
tu
On a souvent besoin d’ un .
plus petit que soi
"1 faut ù qu'on peut obliger tout "1"!
[le monde;
On a souvont besoin d'un plus petit *'"
++ — [que soi. t 30
Ce sont les deux vers avec lesquels °"*
La Fontaine résume une des plus pi- “14
quantes de ses fables, ‘Le Lion et le
Rat”. Nous connaissons tous cette !"?
petite histoire si populaire dans tot. -:\
tes les langues Il ne faut pas réflé- ‘7?
chir beaucoup pour comprepdsa une J
vérité si naturelle; nous n'avons qu'à ‘°"
regerder autour de nous. :
Dans la vie commune, dans la s0-
eiété et même chez les plus petits 7°"
animaux, on voit que rien n'existe ,
sans une coopération mutuelle, ‘12
faut s'eitr'aider les uns les autres,
“1
car nul ne sait ce que lui réserve Ta
vie
pendant et haut sur
fortune” et demain se trouver en dis-
grâce. C'est la loi de la nature et
encore plus celle de la Providence qui :
commande de
ger son prochain. C'est aussi le seul
moyen de s'assurer le bonheur sur LE
terre. ‘
Je sais un fait qui arriva pendant
la grande guerre et qui, je pense, jus-
tifiera pleinement la vérité de la leçon
que donne La Fontaine.
Sur le territoire allemand, une ar: °°"
mée française marthall silencieuse-
ment quand, tout à coup, le comman- ‘
dant aperçoit un soldat qui rampait
dans l'herbe afin d'éviter l'ennemi, J1
fait halte et avec son fusil en main
s'approche de l'étrange chose mous
vante.
Qui es-tu?
Oui. ‘
Blessé?
Oui.
Alors, sans dire un mot de plus, l'of-
ffcier déchire en deux son manteau
bleu et panse la blessure horrible de :
l'infortuné soldat, le réconforte, et je
quitte en lui souhaitant de pouvoir se
rendre au lieu de secours.
“Si Dieu m'aide à vivre, j'espère
pouvoir vous montrer un jour ma gra-
titude”, dit l'Allemand, et ils se sé-.
parent. L'officier était heureux d'ai-
der le pauvre soldat, bien qu'il fût
Son adversaire sur le Champ de ba-
taille.
L'armée, après cet incident, arriva
au front et bientôt il fallut combat-
tre. La bataille qui suivit fut terri-
ble. . Toute la journée les canons ré-.
sonèrent et les hommes de ce géné-
reux officier mouraijent l'un après
l'autre. , ‘
Enfin l'officier tombe aussi. Ilétait
blessé et perdit connaissance. La ba-
taille finit peu après. Les Allemands
étaient victorieux. La nuit était hien
avancée, quand l'officier ouvrit enfin
ses yeux.
“Marche! Marche!'”, semblait lui
dire une voix intérieure. J1 obéit et
lentement s'avança parmi les corps
morts.
Incident étrange mais réel. Par.
une chance inexplicable, il se trouve
devant une maison. Il frappe et la,
porte s'ouvre... Il ne pouvait en croire
3e8 yeux; l'homme à qui il avait sau-
vé la vie le matin était devant lui!
Qui es-tu?
Français.
: Blessé ? :
Oui. je suis l'officier qui vous
aida dans votre malheur.
Le visage du soldat allemand s'é-
claire de joic.
Aide pour aide, dit-il Vous
m'avez sauvé la vi: et je suis bien
heureux de vous la sauver à mon tour.
Allemand?
Oui.. une bonne action. une ajde
ians le besoin procure bien des amis
fidèles Suivans ‘ce bel exemple
d'entr'aide,
cès futurs
c'est le secret de nos suc-
et de notre bonheur sur
celte terre.
Irène HEIM
Suinte-Ane-des-Chênes (grade 10).
Premier pansement On se
sert d'acide cc Loan dans
certaines usiifes ct boutiques
pour cautériser les blessures ct
les coupures des ouvsiers. I
vaudrait beaucoup micux avoir
Taijoue à la portée une bou-
telle de l'Huile Eclectrique du
docteur Thomas, Elle agit aus-
si rapidemehf ne nüît pas à la”
peau et ue brüle pas la chair.
*
Te
Au petit sp
32
+
st
sun
à
DeZ 1.1
On peut étre aujourd'hui Indés —:4
“l'échelle de ln
3
jus
travailler à l'oeuvre ‘°”
commune ce la vie et de savoir obli- ”
ie
10
h
va
Nr
1.4
\ AU SE Ÿ
Lu
ra
um de à AR ee te ed me 2 Gp Do
+
he
Dent di
s
payante.
celte année-là.
Pris dans la routine jusqu'au cou, il ne
manquait cependant pas d'intelligence.
la première boutade qui avait mis le “petit” à
sa place, le temps et la réflexion aidant, il s
dit: “Le petit a peut-être raison; si nous fai-
sions l'essai?” El cette année-là, le vieux sema
de la graine de trèfl: d'odeur.
À nos chers fermiers
Le temps de la grande culture es:-il
donc fini? Pourquoi la culture mixte
est-elle préférable? Souvent on a ré-
pondu à cette question, mais cette
fois une nouvelle raison vient s'ajou-
, ter aux multiples autres:
«Le fermier s'était haïttué À un prix
élevé: une piastre cinquante, deux
plastres, trois piastres et même plus.
Rien d'exoroitant pour lui, c'était tout
baturel. Actuellement, d'après les
apparences, les hauts prix sont finis
et pourquoi? Les gouvernements eu-
ropéens se sont réorganisés en vue
de la surproduction du blé. Qu'ont-ils
fait pour protéger leur produit? Ils
ont relevé le tarif sur les blés étran-
gers, {ls ont obligé leurs meuniers à
user de leur blé dans la proportion
de, 90%. Ainsi notre blé canadien
fut rejeté. Faut-il blâmer l'Europe?
Pas le moins du monde: ils sont mai-
‘tres chez eux. L'Anglieterre, elle, n'a
pas de tarif, mais elle achète son blé
en Argentiné. 1 est inférieur aù n6-
tre, c'est vrai, étant un blé mou. Peu
— importe; vu le bas prix, elle achète
au meflteur marché. Donc. on a le
droit de conclure que le prix du blé
paf heauonuÿ de 81 à 512%
que.notre
pertés d'argent de ia part des com-
«Pägüles meunières. . Si seulement
‘ môus n'avions pas abandonné nos pe-
16 moulins À farine, nous pourrions
Hors espérer la baisse des prix; mais
‘Mon, la farihe n'était pas assez belle,
ct n'avait pas grande qualité, on
t par trop difficile, ii fallait
premier choix, ia clientèle s'en al-
‘ait de jour en jour et le moulin local
“#M9p se plaint et on dit à qui veut
“ : “Il n'y a pas d'argent à
;'Xaïre sur la ferme". C'est une grosse
erreur. Au contraire, un fermier tra-
vailleur, économe, peut acquérir un
capital. Qu'il devienne plus produc-
teur, !l a tout sous la main. S'il sa-
vaït seulement utiliser tous les pro-
duits!' Au lieu d'acheter ses légu-
mes, ses fruits en conserves, pourquoi
‘#fa-t-il pas son jardin, non seulement
pour s'alimenter lui-même, mais pour
ep vendre? On serait stupéfñé de
constater la somme d'argent que l'on
pourrait avo’r en envoyant ses mar-
chandises en ville. On dit bien: ‘Ah!
cette année, je vais m'y mettre’, et
on ne le fait jamais. Cependant le
moment est venu de s'occuper de tout
cela, de ne rien négliger. Condition
“sine qua non” pour faire honneur à
ses affaires.
Bien des objections s'élèvent de tous
côtés: pas de culture mixte, cela ne
pale pas: ou encore, l'augmentation
fera baisser les prix, etc. Il n'y a
rien à craindre. M. Grisdale annon-
Çait dans une conférence que le Ca-
nada achetait 80 chars de porcs par
«Mois; pourquoi craindre? Pour le
mouton, depuis la guerre on en con-
pouime beaucoup et s’est un excellent
rapport sous bien des points de vue.
Au début de l'hiver, pourquoi ne pas
avoir un troupeau à engraisser et réa-
2
CR
Les Poudres de Miller contre
les vers sont un des vermifu-
ges les plus efficaces qui soient
sur le marché. Ces poudres
chasseront les vers qui se trou-
vent dans l'estomac et les in-
téstins et seront un excellent
remède pour l'enfant qu'elles
maintiendront en santé et dont
clles régulariseront l'organis-
me. Ælles ne contiennent abso-
lument rien qui puisse nuire
même à l'estomac le plus déli-
cat et on peut les donner à un
enfant: avec la certitude qu'el-
les chasseront tous les vers.
Ta câlturé dis trèfié d'odeur ést une *
Mine d'or qui n'a pas été exploitée jus-
alla porter sa conviction et
même de sa famille. Il suygéra tout dou-
cement à son père que ce serait probablement
une chose payañte de semer du trèfle d'odeur.
— Mon petit, lui répondit ce brane hom-
me, il y a quarante ans que je cultive: ce n'est
pas loi qui m'en remontreras en fait de culture
Et le vieux ne sema pas de trèfle d'odeur
\ “à pourquoi là farine fé |
DS
Le dat og
Il en a semé tous les ans depuis. sl
.- L'année dernière, il a récolté’ plusieurs
milliérs de livres de
. Le temps sec qui a fai
a été superbe pour la prodüction de la graine
de trèfle d'odeur; elle est venue abondante el
de bonne qualité. Le vieux, qui n'est pas ambt:
Lieux outre mesure et qui s'est rendu compté
qu'il y a beaucoup de graine de trèfle d'odeur
sur le marché,
la livre. À ce prix, sa terre de trèfle d'odear
lui rapporte cependant $50 l'acre, sans compter
la richesse que ce trèfle a laissé dans le sol en
vue des récoltes futures de grain,
Le trèfle d'odeur, ça paye! |
C'est le temps pour ceux qui n'en ont pas
encore d'en semer au plus tôt. La graine n'est
ne de trèfle d'odeur.
ourir bien des plantes
a vendu la sienne à cinq sous
pas chère cette année, elle est de bonne qualité.
Après
Quelle bonne raison les cultivateurs qui veu-
lent réussir peuvent-ils avoir de n'en pas semer
dès ce printemps? |
Il n'y a que fa vieille routine qui peut s'op-
Poser à cette démärche vraiment progressive.
A bas donc la vieille routine et en avant le
trèfle d'odeur!
CULTIVATEUR.
liser au tiens on joli bénéfice ?
C’est de l'ouvrage, dira-t-un. Pauvre
objection qui ne tient pas debout.
Le moment ‘est arrivé où il faut
rétrograder ou bien on s’engloutit de
plus en plus Le mot d'ordre devrait
être celui-ci: ‘’Ne plus tant acheter
dans les magasins, et vendre davan-
tage”. C'est un changement radical,
ma:s il s'impose. A nous de le pren-
dre C'e suite. Pas de thé rie du moins
possible, il Zaut, la laisser de côté,
jamais elle n'a rien valu.
LAURIER M. P.
NOUVELLES
AGRICOLES
La guerre reprend contre les
insectes
Une armée innombrable de mites
fait une guerre incessante à toutes
les formes de, végétation, et tout aussi
incessadnte est la lutte que dirigent les
entomologistes pour protéger les ré-
coltes ce la ferme, des champs et des
jardins. Les experts du Ministre fédé-
ral de l'Agriculture ont déjà dressé
des plans'/de campagne énergiques
pour 1920 contre les fléaux des récol-
‘es de grande culture, notamment, les
sauterelles, la mouche à scie de la
tige au blé, les-veFs fils de fer, le ver
gris‘ pâle de l'Ouest et soh allié :'e
ver gris à dos rouge, la légionnæire
bertha, le ver gris hâtif, la bête à pa-
tates du Colorado, le papillon importé
du chou et la larve des racines. Ils
surveillent également les insectes qui
attaquent les arbres forestiers,;et qui
se composent de. pucerons de l'éräble,
iu saule et de l'orme, la mite-arai-
gnée de l’épinette, la chenille à tente
des forêts et l'enrouleuse de la feuil'e,
et le perce-rameaux du négondo.
————— 2222 ——
Les pemmiers pour les fer-
mes des prairies
Après quinze années de plantation
de semence, les expériences du Minis-
‘ère de l'Agriculture 6nt développé
seize variétés de pommiers, qui con-
viennent pour les conditions climaté-
riques Ces Provinces des Prairies. Sur
ces seize variétés, deux ont été clas-
sées ‘très bonnes’ et quatre ‘’bon-
nes”. Des experts en horticulture
‘ont remarquer, cependant, qu'il fau-
dra encore plusieurs générations d'ar-
bres pour produire des espèces idéa-
‘es. Les cultivateurs des Prairies
peuvent contribuer à ce travail en se
>rocurant de la semence à la station
xpérimentale Ce Morden, Man., pour
‘a planter dans leurs propres jardins
em —
Le trèfle est une bonne
plante à miel
On a toujours associé intimement
le trèfle et le miel, et pour une bonne
raison. Les chiffres fournis par la
ferme expérimentale de Lénnoxville,
Ministère de l'Agriculture, montrent
que le trèfle vient en tête comme sour-
e Ce nectar. Il fournit du miel dudant
40 jours de l'année, les fleurs des ar-
res fruitiers en foprnissent pendant
26 jours de l'année, les pissenlits, 23
‘ours, le framboisier et ia verge d'or,
chacun 20 jours, tandis que le saule
à châtons ouvre la saison nvec 1°
Jours.
D — ——
Comment tirer parti du
pauvre blé
On n'aurait certainement, pas lg u
de se plaindre si l'on pouvait vendre
le blé gelé à $1.13 le boisseau. Les
essais d'alimentation conduits à la
ferme expérimentale de La-ombe,
Alta, Ministère fédéral de l’Agricul-
‘ure, montrent ‘qu'on peut le faire.
L'expérience portait sur quatre grou-
oes de porcs qui recevaient différen!es
rations ce blé gelé ainsi que du bic
gelé et de la moulée d'avoine. :Lors-
qu'on donnait de l’avoine avec du blé.
&elé, on a obtenu pour le blé gelé une
valeur marchande allant jusqu'à $161
te boisseau. La valeur du grain don-
né de cette façon dépend directement
du prix des porcs. Aux prix courants
du marché on peut vendre le blé gelé
sous forme de lard à un prix équiva-
‘tent à celui que l'on reçoit pour le b!é
No 3 du Nord.
6 De — —
L'agriculture a besoin d’un
inventeur
Une belle occasion attend un génie
entreprenant qui trouvera une machi-
ne qui puisse saunoudrer utilement
et économiquement les récoltes de b'é
pour prévenir la rouille de la tigr.
Les experts du Ministère fédéral de
l'Agriculture constatent que le seul
moyen utile de contrôler cet crganis-
me parasitaire, qui se répand très
rapidement, est d'appliquer un agent
toxique, comme du soufre en fine pou-
dre sur la tige de la plante en végé-
ltation. Une fortune attend l'inventeur
ingénieux qui trouvera une machine
de ce genre.
ee cs
Un remède de ‘‘charlatan'’
échoue
Le ‘‘charlatan” trouve un nouveau
champ d'opérations dans la lutte con-
tre la rouillé de la tige du blé. On
anonce aujourd'hui un grand nombre
de préparations pour la désinfection
du sol et pour le traitement de la se-
mence afin de prévenir la rouille. Les
experts sur les recherches de la rouili:
du Ministère fédéral de l'Agriculture
disent que l'organisme qui produit la
rouille ne se développe pas dans le
sol; par conséquent, la désinfection cu
sol ne peut pas détruire l'organisme.
Is font remarquer également que les
grains rouillés du blé, lorsqu'ils sont
semés, ne forment pas des plantes.
rouillées du blé; et pour cette raison,
il est tout à fait inutile de traiter la
semence.
———— 2 20D0-0— — ——
Un avion peut voler sans
pilote
On vient ce faire, à Détroit, une cu-
ieuse expérience d'aviation qui pour-
“ait bien avoir, dans un avenir peut-
‘tre pas très lointain, des conséquen-
“es considérables.
Il s'agissait du vol d'un avion sans
pilote, mais muni d'un appareil spé-
‘ial découvert par un ingénieur nom-
mé Aperry.
L'appareil, qu'il serait évidemment
‘rop compliqué de décrire en détail,
se compose essentiellement de deux
stabilisateurs gyroscopiques.
Qu'est-ce qu'un stakilisateur? Un
appareil destiné à stabiliser, c'est-à-
lire à rétablir un équilibre rompu et
- une fois cet équilibre -établi -- à
‘e maintenir.
Qu'est-ce qu'un gyroscope? Un ap-
Pareil semblable à ces jouets qui se
:omposent d'un volant de plomb qui
‘ourne très rapidement dans une car-
casse creuse de cercles de fer.et que
‘ous pouvez faire tenir en équilibre
(pourvu que le volant tourne très
ite) sur le creux de la main, le re-
bord d'un verre ou un fil tendu.
Les stabilisateurs gyroscopiques de
‘avion en question étuient disposés
four agir, l'un dans le sens vertical,
‘autre fans le sens horizontal.
L'avion cevait ainsi se trouver
nd'ntenu parfaitement d'aplomb et Ja
lus petite déviation dans ur sens ou
ans un autre devait se trouver aus-
sitôt corrigée automatiquement.
L'expérience tentée à Détroit a par-
faitement réussi. L'avion a volé, sans |
le secours d'aucun pilote, pendant 140
pr
ECIN
RS en o PAYS
LA 277
DS
5
ï
ji
tir
H
L
HI
pi
|
RUE)
RENE
:
H
1
$
milles et, même, une deuxième fois,
avec cinq passagers à bord.
Reconnaissons que ces cinq person-
nes ne manquent pas de courage!
—— — 6-2 -2—
LA RADIO
La radio dans les trains du
: Canadien National
La première expérience de réception
radiotéléphonique dans un train en
marche a été conduite par le Grand-
Tronc (aujourd'hui fusionné avec le
Chemin de fer National du Canada)
et la première application pratique a
été faite par les ingénieurs de la radio
lu Canadien National. Ce réseau n'a
cessé depuis de perfectionner les mé-
‘hodes de réception radiotéléphonique
et a même créé toute une chaîne de
stations émettrices qui s'étend de Ha-
lifax à Vancouver.
Le monde entier s'est intéressé et
s'intéresse encore à l'initiative prise
par le grand réseau national du Ca-
nada. De toutes parts des demandes
de renseignements sont adressées au
service Ce la radio du Canadien Na-
tional qui y répond volontiers et prête
même des ‘plans d'installation aux in-
téressés. C'est ainsi que plusieurs
compagnies américaines et européen-
nes ont profité des expériences con-
duites au Canada.
La première de ces expériences re-
monte à 1902, alors ‘que sir Ernest
Rutherford, professeur à l'Université
McGill, réussit À établir la communi-
“ation, par sans fil, avec le train du
Grand Tronc en route de Montréal à
Toronto. Bien que concluante, elle
n'eut pas de suite avant 1923, date à
laquelle la radiotéléphonie fit son ap-
parition dans les trains du Canadien
National, le premier réseau à l'adop-
ter. On se souvient encore de l'évé-
nement. \
Un groupe important de citoyens de
New-York allait traverser le Canada
dans un train spécial du Canadien
National. On eut l'idée de leur adres-
ser des souhaits de bon æ°yage par
radio. Un poste récepteur fut donc
installé dans le wagon-salon attelé en
queue du train et les voyageurs en-
“endirent parfaitement le message ra-
diotéléphonique radiodiffusé par un
poste émétteur de Montréal, qui leur
était destiné. |
Le succès de cette expérience fut
#aorme et amena la création du ser-
vice radiotéléphonique du Canadien
Nationa] qui, depuis, a charge de l’ins-
tallation des postes récepteurs dans
les trains, des postes émetteurs à tra-
vers le Canada, de l'engagement des
artistes et de la composition des pro-
grammes jirradiés par la chaine dite
C.NR.
A la fin de,1923 le Canadien Na-
tiona! irradia son premier grand con-
zert efficiel de Montréal, l'annés sui-
vante, ce réseau installait à Ottawa
son premier poste émetteur, auquel
2st venu se joindre depuis des postes
1 Winnipeg, Régina, Saskatoon, Cal.
gary, Toronto, Moncton, Edmonton,
Vancouver, etc., c'est-à-dire toute une
série de stations échelonnées d'un
9céan à l'autre et permettant — grâce
au concours des télégraphès du Cana-
mm mm mm msn mg re imminente
RE
l'“Ameriean Car and Foundry Com-
Pany”, le “New York, New Haven &
Hartford Railway”, le “Gulf Mobile &
service s'étend, sous différentes for-
mes, aux-trains suivants: le “Conti-
nental Limité” (Montréai-Vancouver),
l'International Limité” (Montréal-
Chicago), le “Maple Leaf” (Toronto-
Chicago), l'“Ambassador” (Montréal-
Boston), l'“Océan Limité” et l'“Aca-
dien” (Montréal-Halifax) ainsi qu'à
tous les trains circulant entre Mont-
réal et Québec et Montréal et Ottawa.
En général, la réception dans les
train est bonne, mais là où des phéno-
mènes naturels réduisent sa qualité,
comme dans certäines régions des
Rocheuses, par exemple, des gramo-
Phones et radios combinés sont en
isage. ,
Grâce aux expériences qui sont fat-
es chaque jour par les ingénieurs du
Canadien National et aux perfectioÿ-
nements apportés à l'une des plus
merveilleuses inventions modernes, il
est permis de croire que la réception
radiotéléphonique dans les trains en
marche sera encore améliorée pour
le plus grand plaisir des voyageurs.
Claude MELANCON.
POUR RIRE
Entendons-nous
On apporte au client un bifteck an
peu dur. Et le client proteste:
— Voyons, garçon, faudrait s'en-
tendre: est-ce du boeuf que vous avez
fait cuir, ou du cuir que vous avez
fait boeuf!
L’embarras de Ginette
La tante. — Comment! le téléphone
sonne et tu ne réponds pas?
Ginette. — Je ne sais pas comment
faire, ma tante. |
La tante. — Alors, {1 faut m'appe-
ler, petite sotte.
Ginette. —— Oh! ma tante, je n'ose-
rai jamais t’appeler comme ça.
Education
Le précepteur d'une jeune lord, vou-
lant montrer à son élève comment un
fils 'Albion Coit se tenir au bar, con-
duisit ce dernier dans un des établis-
sements les plus réputés de la ville.
On but un certain nombre de cock-
tails; puis le précepteur, soucieux de
son rôle d'éduceteur, dit:
— Voyez-vous, ici, comme en toutes
choses, il ne faut ‘jämais dépasser les
limites permises.
— Mais comment savoir le moment
où je devrai m'arrêter? questionna :e
petit lord. -
C'est fort simple. Vous voyez
ces deux gentlemen, là-bas, assis à
cette table. Eh bien! quand vous en
IMPORTANT!
Nous avons une bonne série de
machines agricoles de seconde
main: tracteurs, semeuses, char-
rues, cultivateurs, etc. Ecrivez-
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Moutons ordinaires $3.00-—$5.00 :
Agneaux bons …….......$10.00
Agneuax ordinaires ns | ‘A 1)
Porcs—
D'après la classification du gouverne-
ment fédéral \
Bacon de choix, prime de $1 par tête
Bacon. ::.:...1.4....212.00
De boucherie ..$11.65—$12.00
Lourds duree. 11.00
Très lourds $10.00—$10.50
Légers et d'engrais $11.00-—$12.00
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CRAIXS 25 nar.26 ar. 27 nar. 28 mar. 29 mar. 31 m: 4}
Blé No 1 Noïd 1.054 1.064 1.05% 1.07f 1.083 1.06)
2 Nord 1.021 1.03% 1.02f 1.04? 1.05) 1.03%.
3 Nord. -98$ 1.007 1.00 1:02 1.02Ë 1.00.
Avoine 2 CW -S6 56 .56 .564 .564 .558
3 CW .48Ÿ .48] .48, .48ÿ .48ÿ .47!
Orge 3 CW mem. … .4f} 45) 45} 46? .47} 468
4 CW 418 407 .41} .424 .432 42!
Lin 1 NW 72.48? 2.407 2.50% 2.50} 2.494 2.46k
2 CW 2.443 2.45% 2.464 2.46} 2.45} 2.42
Seigle 2 CW .S9} 607 607 7/62] 62} ° .62
Prix sur voie (track)
Base Blé 1 Nord 1.055 1.06% 1.064 1.08 1.085 1.06
Avoine 2 CW . 52 -51 .515 . 524 . 524 .50
Orge 3 CW .46i .46% .46} 47} .473 .46
Lin 1 NW 2.49, 2.504 2.51 2.503 2.50 2.46!
Seigle 2 CW 597 614 .60! .631 .634 .62
Options
Blé Mai ; 1.074 1.08} 1.073 1.09} 1.10, 1,08
Juillet 1.087 1.101.1.09} 1.114 1.12} 1.10
Octobre © 1.10 1.11} 1.10} 124 1.134 1.11
Avoine Mai .53 523 .52$ 531 53! .S1
Juillet .525 .52} 52 .524 52$ 51
Octobre 48 49.48] 49} 497.48
Orge Mai , .474 47% .47} .48 487 .47
Juillet .508 409$ 491 50 1} .40
Octobre .534 .53! 53 54} 54; 53
Lin Mai 2.51 2.52 2.53 2:52% 2.514 2.48
Juillet 2.50 2.52 2.524 2.51} 2.51} 2.48
Octobre . © 2.34 2.34 2.34 232 2.32 2.31
Seigle Mai 61} 62 .624 644 61} ‘,04,
Juillet 64} 654 65 FH .67} 6C
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ét nes amis seront heureux
d'apprendre que s0n complet rétabiis-
sement n'est plus qu'uné question ée
PR
ordis Pa. +
Ltd., à la Pharmacie Préfontaine et à
les grades, ont exécuté ayec beaucoup
des pièces d'une grande variété ‘le
genres et d'auteurs. à
L'auditoire, très nombreux, a écouté
dans un profond revueillement toute
cette jolie musique et n'a pas ménagé
ses applaudissements aux jeunes et
sympathiques mmusiciennes; il a pu
constater une fois de plus quelle fo--
mation musicale solide et classique
nos jeunes filles reçoivent des mai-
tresses de musique de l'Institut.
Les dernières exécutantes au pro-|
gramme furent trois ‘'Associées du
Cofservatoire de Toronto”: Miles Aga- |
the de Montigny, M.-Josèphe Mager
…… Une trentaine d'exécutantes, de {ons | Possession. Nous en sommes à court.
Ceux qui ont eu à distribuer des bil-
lets sont s ussi priés d'en rendre comp-
te complet à la pratique de diman-
che prochain, à l'école.
Lucien DAOUST,
Secrétaire.
——— 2" 2h02 —
Les jeunes du tennis!
Ure grande partie de cartes orga-
nisée par les jeunes.
Où? A la salle de l'école Proven-
cher.
, Quand? Le jeudi 10 avrih prochain.
Nous vous conseillons de retenir
vos billets immédiatement. Impossi-
|
toute épreuve, une influence salutaire
sur son entourage. ne - |
, LA SECRETAIRE.
44e 2
"3h
Le Cercle Sainte-Elisabeth
Le jeudi 3 avril, eura lieu À la sa-
cristie la écrn'ère partie de cartes de
la série. Espérons que vous viendrez
en grand nombre ce soir-là Ïl y a
de beaux ptix à gagner. En plus, dis-
tribution .des prix de série, tirage du
billet chanceux pour le piano mis en
rafle depuis quelque temps.
Qu'on s'efforce de venir nombreux,
car c'est la dernière partie de la sai-
son
L] . .
Nous invitons toutes les dAmes qui
aimeraient à se joindre à nous pour
aller visiter la belle installation de la
“Modern Dairy'' de se réunir jeudi, à
2 h. et demie, à la sacristie d'en bas.
C'est une belle occasion de se rendre
et Simone Ledoux. Elles ont exécuté |hle d'en -enîre plus qu'il n'y a de|compte @e l'installation moderne, du
des pièces des grands maitres, selon
leur habitude, avec une technique im-
peccable et en donnant beaucoup de
soin à l'interprétation.
Les élèves avaient obtenu le gra-
ctéux concours de M. Æ. Coùture, vio-
loniste, et e Mm> C. Muller, soprano
M. Couture saît tirer de son digne
instrument un langage musical qüf
plait toujours: la voix de Mme Muller
à la Zois puissante et agréabie
toujours charmer un auditoire
Saint-Boniface.
A la fin du récital, une vingtaine
d'élèves recueillirent un signe sensi-
ble €u fruit de leur labeur, en rece-
vant des diplômes ou des médailles
Mgr l'Archevéque adressa aux élà-
ves et aux Révérendes Soeurs quel-
ques mots de remerciements et de fé!i-
citations.
= 6 CD + 2————
Grand concert
sait
de
Les exercices de la Chorale conti-
nuent régulièrement et fiévreusement,
car on arrive au but.
Qu'on se le dise: le mardi 8 avril,
à 8h. du soit, dans le nouvel audits.
rium de l'Institut, Collégial Proven-
cher.
Le programme suivant sera donné.
‘Marche Lorraine”, Louis Ganae
les hommes de la Charale.
Sonate À trois, Telemann (1661-
1747): MM. F. Simons, F. Vournenu
H. Benoist.
‘““Mignonne, allons voir si la rose"
Sosteley XVIe: la Chorale
Thème et Vatiation, Beethoven
MM. Frank Simcins, H. Benoist, M
* Benoist
(a)."Avant de quitter ces lzux”
{Faust}, Gounod; tb} *
La Grande Flotte Blanche Canadienne
E» prenant lf décision de faire peindr: en Llanc les |
aquebots ‘Empress"” en service sur l'At'antique, | mis en service sur |
le Pacifique Cansdien, qui posside déjà plusieurs | Southampton et Q
navires de owtte evuleur sur l'ovéan Pacifique, a doté
1
Ce n'était pas |cet vénérées aieules
| chaises, et i! y aura probablement
| moins de chaiscs que de demandes.
Les billets sont déjà tous en cir-
{culation depuis une journée et demie.
let bon nombre sont vendus. HâAtez-
| vous!
La soirée sern intéressante à tout
| point de vue. Des fleurs, des jeunes.
‘de la musique.. Quel Olympe! C'est
Île prin‘emps avec t(us $es charmes
| de fraicheur et de poésie!
| Il nous faut là toute la jeunesse,
| masculine et féminine (c'est enten-
| du) . et tous les vieux aussi qui sont
| restés jeunes inalg'é les temps.
Des détail mercredi prochain.
D'ici là, prenors nos précautions.
Comité du Tennis de l'U. C.
2m —
Ligue des Demoiselles catho-
liques de Langue française
Je ne voudrais pas me hasarder à
reconstituer la dernière conférence du
R. P. Schelpe: je craindrais d'en
amoindrir ls mérite. Elle fut, comme
les précédentes d'ailleurs, très inté-
ressante. Le Rév. Père sait toujours
présenter ce fort utiles leçons de la
manière la plus agréable.
Avéc le vrai sens de la mesure qu'on
Iti Connaît, et dont nous lui sommes
reconnaissantes,
le- bon Père a fait
passer sous nos yeux le portrait de
la Jeune Fil'e
un exposé clair, vif ét imagé, ses obli-
gations sont rappelées à l'attention
Si elle .yeut sauvegarder sa vertu et
vivre sa foi, il! lui faudra être fidèle |
d'Aujourd'hui Dans
au programme tracé: être pieuse, |
aimer la pureté, étre sérieuse
|
Ainsi, tout en étant différente, par |
la force des circonstänces, des chères
elle aura, comme
[navire sera alors 1
le Canada de la plus grande flotte Llanche au monde monde.
Les pt rar qui serunt alusi parés d'une nouvelle
toilette blanche sont l'*Empress of France”, l'"‘Em-|-
press of Australia” et l'‘"Empress
‘ Ave l'annonce de ce changement radi
….. toilette extérieure de 6es luxueux navin
cs du
Pacifique l'anadicn sera
de uel ta {
portde 4 Raït-n dvunt un
86,300 tonnes, y compris l'‘’Fmpress of Britain, le |
of Soutland'”.
cal dans la |‘ \ont”,
+, la flotte
Île ‘’\innedusa'”,
Jaugvage lotal de |jonnes
| tains!
Les autres transstlantiques du Paci
les quatre paquebots ‘Duchess’. d
| total est de 80,000 tonnes,
au nombre de «
| brutes de jaugéage, et le ‘ fetagama”’,
, avee
Conservervnt leur coul
beau travail qui s'y fait si proprement
et minutieusement. Que toutes les
dames de Saint-Boniface,s'y rendent
en grand nombre. Ceci est donné au
profit des pauvres. |
4 -e——
La partie de vendredi
Le ‘Club des Coutures” vs le “Club
de l'Union Canadienne’, vendredi soir
le 4 avril, à 9 h.
La partie s'annonce magnifique... et
chaude! Joueront pour le Club des
Coutures: “Pit” (but), “Patch” et
“Toug#".(défenses), “Lolo” (centre),
‘Armand et Ti-Ken (ailes), Paul, “Ti-
Roul”, ‘“Ti-Pit”, ‘“Pitou', sous la di-
rection d'Emile.
Joueront pour l'Union Canadienne:
A. Lévêque (but), J. Musso et G.
Senez (défenses), T. Marius (centre),
‘A. Lemay et “Tony” Lemay (ailes),
B. Stack, G. Desmet, J. McCaughan
(2ème ligne), sous la direction de Dé-
siré Bélanger, l'entraîneur du club in-
termédiaire Canadien. *
La partie aura lieu à l'Olympic.
Les billets sont en vente à l'Union
Canadienne, à la Pharmacie Préfon-
taine et chez Ritz, au prix de 25 sous.
Ne parions pas, ce serait impru-
dent. mais soyons là.
Qui aura raison? Le centre des
Coutures ou les ailes de Théophile ?
Mais c'est que derrière les centres ct
‘es ailes il y a des défensé$.. et der-
rière les défenses, des gardiens de
but. ‘On ne passe pas”, c'est la de-
vise Ce “Pit” Armand quand même
préfère la sienne: ‘On passe à côté”.
Si les feux allaient tenir parole! Im-
possible!
Nous serons là, les amis, soyez cer-
‘Institut
1.2
À
L'hiver ‘est tenace. ‘Voilà Qui nous
permet, le 25, de rencontrer à la pati-
noire Olympic l'équipe du Collègé St.
John. Les joueurs semblent réaliser
que c'est probablement la dernière
partie de la saison. Les deux équipes
ont résolu ce vaincre. Dugal, dans
nos buts, subit un bombardement en
règle; sa tenue est superbe. Il reste
vingt secondes. Le résultat est tou-
jours de 1 à 1. Soudain Sala s'empare
de la rondelle et compte son second
point. C'était à victoire “aux ailes
embrasées”.…. R
L] . L 1
Dimanche, le Cercle Provencher de
l'A. C. J. C. tenait sa dernière réu-
1isn. Séance intéressante, comme tou-
‘ours. Le président, Joseph Gousseau,
fut particulièrement heureux dans son
petit discours d'adieu.
L1 LL L]
Lisez, mercredi prochain, la Page
du Collège.
—— À 1D5-2— —
PETITES NOTES
_ Le samedi 29 mars, avai: lieu chez
Mme Jean-J. Daoust le banquet an-
nuel offert ‘par la compagnie aux
“mplayés, au nombre de vingt-cinq.
Après un excellent travail de la part
de tous les convives, les tables furent
desservies et on continua les amuse-
ments avec une franche intimité ct
une bonne entente merveilleuse entre
tous les employés de la compagnie.
Le comité d'organisation remercie les
convives pour l'empressement qu'ils
ont mis à répondre aux invitations.
— 6 2D0-2— —
BRÈVES NOTES SUR
UNE CONGRÉGATION
Les Frères de kg Charité
Aux jours qui suivirent les temps
troublés Ce la Révolution alors que
de multiples détresses réclamaient les
secours d'une affectueuse et forte cha-
rité, Dieu suscita sur Île s6l de la Bel-
gique un homme au grand coeur: le
chanoine Triest. De ce prêtre émi-
nent, uu écrivain, Adelphe Siret, a pu
dire qu'il avait été ‘l'exemple le plus
complet ce la charité que les temps
modernes aient produit.”
Pour réussir dans son oeuvre te
secourable bonté, il fonda quatre cor.-
grégations encore existantes aujour-
d'hui. Deux ce celles-là sont tres
forissantes et couvrent la Belgique
de leurs maisons. Mais depuis lonz-
temps déjà, les membres de ces Insti-
tutsæ ont dépassé les frontières de ce
petit pays, ont même franchi les
océans, et on les trouve en Angle-
terre, en Irlande, au Canada aux
Etats-Unis, au Transvaal, à Java et
ailleurs.
La plus connue des fondations du
chanoine Triest est la Congrégation
des Frères de la Charité.
Celle-ci prit naissance à Gand »n
novembre 1807. Sous le patronage de
saint Vincent de Paul, elle se consa-
cre depuis lors au dévouement envers
le prochain sous toutes ses formes.
C'est en février 1865, qu'à la demande
du vénérable Mgr Bourget, évêque
de Montréal, quatre religieux de cet
arrivèrent au Canada. Ils
s'occupèrent d'abord des vieillards;
puis, grâce à la libéralité de M. Oii-
———_—_—__—_———— me
a ————_—_—_— —————_—_—_——pZEr
gation des FF. de la Charité a pris
un essor merveilleux. Le concours
que ce noble religieux apporta au sou-
lagement Ces misères humaines lui
valut des marques de haute considé-
ration ce la part du Saint-Siège et de
plusieurs gouvernements d'Europe.
Pour nous, avant de clore ce trop
bref article, nous formons le voeu qu?
de nombreux jeunes gens aillent frap-
per chez les Frères de la Charité afin
de s'enrôler dans la pacifique milice
des enfants éu chanoine Triest, de se
joindre aux fils spirituels de celui que
ses contemporains nommèrent le saint
Vincent de Paul de la Belgique.
UN AMI DE L'INSTITUT.
N. B. — Pour plus amples rensei-
gnements, vouloir bien s'adresser au
Supérieur provincial, à Sorel, P. Q,
ou au Frère ‘recruteur, 8052, rue No-
tre-Dame est, Montréal, P. Q.
CORRIGEONS-NOUS
Brûlé
On donne, chez nous, le nom de
“brûlé” à une portion de forêt incen-
diée. C'est ‘“brûlis” qu'il faut dire.
Abatis
Nos gens donnent le nom d'‘‘aba-
tis” au terrain dont ils ont coupé le
bois en vue d'un défrichement et qui
n'est pas ençore entièrement essouché.
Ex.: Les vaches pacagent dans l'‘‘aba-
tis”. En français, ‘‘abhtis” signifie
action d'abattre et ce qui est abattu:
faire un abatis de bois. ‘“Abatis’”,
nous semble-t-il, est un terme à con-
servér, même au sens canadien.
Rasis, rasé
Un ‘“rasis”’ ou un “rasé” au sens
que l'on donne chez nous à ‘ces mots,
est une portion de forêt où l’on a abat-
tu tous les arbres, mais sans l'inten-
tion de défricher. Ex: Aller aux
framboises Cans les ‘“rasis'”, ou les
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# Saint-Laurent, entre Cherbourg,
uébee, à l'ét6 de 1931.
Ce dernier
plus gros paquebot blanc du
fique Canadien
. dont le jaugeage
les navires de in € lasai
uatre, avee 64,00 tonnes
le *"Alelitættet
total de 40,0%
iur noire. n
Jaugrage
vier Berthelet, le grand bienfaiteur
de Montréal, ils purent, après des dé-
bu's c'une pauvreté extrême, faire
l'acquisition C'un terrain et ériger
l'Institut Saint-Antoine d'aujourd'hui.
C'est alors que leur furent confiés des
centaines de jeunes gens plutôt dignes
de pitié que de blâme, et qu'ils vou-
lurent coûte que coûte ramener ou
conduire ans le chemin de l’horneur
et de la vertu.
Depuis cette rate déjà lointaine, ‘°8
Frères @e la Charité ont multiplié
leurs oeuvres en Amérique. A côté
d'autres maisons où ils s'efforcent
jour et, nuit de soulager toutes les mi-
sères physiques et morales, ils possè-
Mar'n6s au vin blanc. Boite S$
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GATIONS DETENUES PAR LA COMPA: -
: GNIE, vient d'être publié et est: distribué ‘:
x : +,
Bureau-chef
Montréal Eu ne
‘rasés”. Ces mots ne sont pas fran-
ais. On pourrait dire: Aller aux
framboises ans les bois ‘“‘rasés”, dans
es clairières, etc.
Le bas, les bas
De façon générale, le bas est, en
français, la partie la,moins élevée d'un
objet. Ex.: Le bas d'une côte, d'une
maison d'une robe.
En parlant d'une rue, d'un quartier,
d'une ville, on peut se servir de la-
locution “le bas” par opposition à la
locution “le haut”. (V. l'article sur
“le haut” )
“Bas du fleuve” se dit fort bien en
français pour désigner la partie de ce
fleuve qui est voisine de son embou-
chure. Mais cette locution n'a pas,
comme chez nous, l'acception de ré-
gion du bas Saint-Laurent. On peut
dire; I] navigue dans ‘le bas du fleu-
ve”; mais non: il habite dans le “bus
du fleuve”.
“Le bas’ ‘est usité chez nous avec
le sens de région tertitoire ou partie
de territoire en aval ou au-dessous du
village, ce l'église du villgge. Ex.:
“Le bas”, ce la paroisse, “le bas” du:
village. 11 faut dire: La partie est
de la paroisse, la partie est du village
(s’il s'agit d'une paroisse, d'un village:
situé sur le Saint-Laurent). 4
Chez nous, “le bas” d’une terre est
‘a partie de cette terre qui est a proxi-
mité du ‘’cehmin êe front”, de J'habi=
‘ation qui y est construite. Ex.: Les
ïommes ont travaillé toute la mati-
née ‘ans ‘“le bas” de la terre; cet
après-midi, ilä.sènt dans le large =
‘es hommes ont travaillé toute la-na-
tinée à ce bout-ci de la terre; cet)
après-midi ils travaillent à autre
extrémité.”
La locution “les bas” sert :aussk
chez nous, à désigner les bassés ter-
res, les parties d'une région em:penté!
voisines de la plaine, ou ‘btehune” rés
gion à proximité du Saint-Eaurent.
Ex.: Ils ont eu.un orage électrique
dans ‘les bas’: -— la récolte n'est
belle dans ‘les bas”. 11 faut dire: il
y a eu fe l'orage (tout court) sur les
bords u Saint-Laurent; — la récolte
n'est pas belle dans les basses terres.
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"'éésertion es campagnes et deë remè-
+ des propres à enrayer un tel mal.
‘- téresrantes et très instruclires.
ë Le mercredi soir, les intéressés 5e
rérrissent dans la salle paroissiale
peur 8h. Tous sont invités à expri-
Natu-
“r sement, les anciens ont la parole les
à tout seigneur tout
ma:s les jeunes aussi ont
mer Mbrement leurs opinions.
es premiers -—-
honr our
eur tour Cornme In discussion pro-
‘prement ‘ite, dans laqelle le bel -es-
“prit plutñt que In vérite
marquabl:
vite sur la plupart des questions. C'est
le Rév. Père curé qui précice. cui don-
ne la parole, qui empéche cu'oh ne
.S'écar .e du sujet, qui résume lcs ar-
guy 2nts exposés par chacun.
Or donc, la question à résoudre lors
de la première de ces séances était
celle-ci: A l'heure actueile, vaut-il
mieux demeurer à la campagne, disons
bien concrètement,
d°£-Chénes, ou aller demeurer
ville? Tous n'eurent qu'une voix pour
dire qu'ils sont de très rares excep-
tichs ceux qui ont amélioré leur sort
en s'enfuyant à la ville, et qu'il cest
bien préférable de cultiver la terre
À Sainte-Annc-
en
Mais s'il en est ainsi, une questio® l'a vendu $120
æ pose immédiatement: Comment se
fait-il alors que tant de nos gens dé-
:æertent la campagne oour la ville?
La réponse à cette question fut l'ob-
jet c'une seconde séance. Et voici
dens l'ordre où elles furent énoncées
‘plutôt que dans l'ordre d'importance,
les raisons apportées:
1.-—Les beaux jours de la ‘grande
culture” sont.p; ssés au Manitobæ. Or
il en est encore q'ii ne veulent pas ue
la culture miïte.
2—L est dil'cii?, souvent même im-
possible au cultivateur de vendre les
produits c'e ga ferme à leur juste va-
‘leur, Tous les autres producteurs im-
posent les leurs: le cultivateur doit
accepter celui qu'on lui offre.
3.--En annécs eur
tout, les inondations ou les séch'res-
ses causent des dommages considéria-
bles.
1! leur reste la viilr
ces dernières
4. Ilest bien difficile d'acquérir de
nouvelies terres pour y .pstaller les
grands garçons. D'une part, les ter
. 68 8e vendent bicn cher: d'autre part,
il est difficile d'emprun'er à bons ter
mes.
3- En la matiére étudiée présente:
ment, Comme en bien d'autres, trop
souvent les autorités responsables ont
gonné injustement la préférence à des
étrangers sur des Canadiens
6.-_ Les taxes sur les terres sont
béaucolip trop élevées
7.--On ignore généralement l1
beauté et les avantages de la vie tu
cultivateur
&£ Où manque parfois d'esprit de
travail, ct parfois aussi en ignore par
sa fauta les vraies méthodes qui ret
draient l'agriculture payante
9- Trup de cultivateurs découra
geni leurs propres enfants en décriai
leur profession
Voilà, telles qu'exposées par )s
gens, des causes de la désertion des
campagnes. Il y en a encore ü autres
sans doute
Un prochain article signaera les
remèdes suggérés pour cembaître
grand mal Ce la désertion des cainpa
gnès
’ DEL De 6 GORE
« LAURIER
* Maigré un: forte tempête noi
avons eu, le 19 mars, de belles céré
monies à l'occasion de la fête de sain!
Joseph. Plus de 129 persunnes se <07
apprôchées ‘'e la Sainte Table L'a!
tel de saint Joseph fut illuminé t«
Tla journée
: que nous avons prié pour nos pauvres
Fémina HR
ES
Aprés 10 ans l'astiune, le Re-
mède pour FAsthme du Dr J.-
D. Ketloyg S est revélé le seul
Æflicace pour un malade qui
l'a employe, et ceci p'est qu'un
cas ettre beaucoup d'autres.
- Nul doute qu'il es! mainteuant
devenu le seul remède reconnu
sur le imarche. Il u conquis sa
Fénonnmmée en oc manquent ja
mais son effet. I la conquiert
encore aujourd'hui cornme M
l'a fuit par le passe. C'est le
plus grand spécifique pour
l'asthme à la portée de lhuma
nité swuffrante,
1
at
Le
u
organisées par le Cercle Lange-
triomphe,
ent bannie de ces réunions, il est re-
de voir s'unaniraité se faire
18 |
C'est, avec grand coeur |
ses les âmes capables d'apprécier les
beautés et les douceurs contenues
dans une journée de prières ferventes
adressées à Jésus et à s0n père nour-
ricier, saint Joseph |
, .
Durant ce mois fe mars trois en-
fants ont reçu le sacrement de bap-
tême: |
Marie-Thérèse-Eugénie, fille de Léon
Saquet et ce Marie Painchaud. Par-
{rain et marraine: M. Eugène Paia-
| chaud et Marie Arnnl. ii
Charles-Edouard, fils de Napoléon
|Miron et d'Emilienne Trottier. Par-
Déja trois séances d'étide ont été | rain et marraine: M. et Mme J. Birch.
fetiues. Toutes trois ont été très in-
| Charles-Joseph-Raymond, “fils de
| Maurice Petit et. d'Eiéonore Robert.
Parrain, Adélard Lavrier;, marraine,
| Mmé Louise Potert.
LJ LL L
Tout le bois pris À la rrontagne est
bien arrangé en tas près de notre
|église. Notre curé me charge de faire
insérer dans la chronique son témoi-
|gnage d'admiration et de reconnais-
sance vis-à-vis de ses chers parois-
siens de Laurier, car c'est au prix de
grandes fatigues et de beaucoup d'en-
durance que ce travail a été accompli.
Maintenant que faut-il faire? Atten-
dre. Le temps viendra, avec la grâc?
du bon Dieu et la générosité d'amis
rbaritables, où Notre-Dame-des-Vic-
toires aura une église à el!e.
Li L1 L1
Plusieurs de nos gens se spéciaii-
scnt dans différentes sortes d'élevage
Citons au hasard: M. Jean Callarec
possède plusieurs visons et des blai-
reaux M. Jean Blanchard, des re-
nards argentés, etc. Depuis quelques
années, nos culiivateurs se sont mis à
l'élevage de moutons, d'autres con-
centrent leurs efforts à améliorer leur
troupeau; un d'entre eux a obtenu 'e
deuxième prix pour ‘Baby Beef” et
Nous félicitons nos
fermiers fe leur travail intelligent et
persévérant et nous profitons de la
circonstance pour remercier M. Ville-
neuve re tous les bons conseils qu'il
nous dofné sans cesse. L'avenir est
à ceux qui les mettent en pratique.
—— + Di D”
N. D. DE LOURDES
|
La panne
Quelle fut la cause de la longue et
ennuyeuse panne qui nous a tant dé-
rangés du dimanche 23 au mardi 25
mars? Les responsables se sont bien
2 le Aire. Toujours est-il que
notre partie Ce cartes a dû être ren-
voy( Et pourtant rien ne
lu! manauaït, à cette soirée familial!2:
{te mps d2 rêve
gardés :!
à huitaine
commissaires dévoués,
nombreuse, lunch
ren ait IÀ, sauf la lumière.
| Mas que faire sans lumière, lorsqu'on
à confié aux soins maternels de l'Hy-
ses entreprises?
on jasa dans Ja péncni-
nssistance savou-
tout ét
[dro le sut
on ndit
bre, on distribua même quelques bil-
let Ce fat en vain: comme Île geai
de a fable il fallut rentrer
ct abattus
cès de
att
au logis
La chose est re-
le, mas que faire? Ce qui est
pénible, c'est que de h@mbreux
nivnt accourus des paroiss®s
isines et qu'il ne fut pas possible
Qu'ils veuillent
: al re dépendait pas
«le servir bien
nous en excuser
de nous de porter remède à cet état
de choses
Pour profitons de l'occakon pour
faire a l'Hydro une réclamation bien
[oppe Autant que nous-mêmes,
tie désire. assurer dans notre village
un service irréprochable. Or un tel
exige impérieusement deux
lo. que les transformateurs
fournissent un courant suffisant, qua-
Hilé et quantité: 20. que ce courant
paryvienne aux usagers sans rencon-
trer d'obstacie nt subir de dégrada-
tion Nul
tune
SCTVIce
choses:
re contestera ces deux
points
Ma'nterant, suivez-moi bien, amis
lecteurs La plus grande parti: du
t'alimentée par un transfor-
mateur minuscule, suffisant peut-être
au début, mais deux ou trois fois trop
village «
petit aujourd'hui
lumière
Il en résulte que ‘a
passable aux heures creuses
et très défectueuse au moment
de la pointe”, c'est-à-dire de 6 heu-
| es 11 heures du soir. Qu'un mo-
|teur, un f:r à repasser ‘ou à friser
{vienne 4 s'interposer, et la lumière se
réduit à une série de vibrations pâles
|
let saccadées. qui durent parfois de
[longues minutes Nôus ne signalons
| que les détériorations
À
transformateur
mémoire
le
considérablement abrégée
est ins-
l'tarté à une distance respectueuse as-
mais excessive des
Il en résulte
que le courant qu'il nous mesure si
pour
que subit dont !la
+
e €s
Ensuite ce transformateur
| surément, aussi,
jclhients qu'il alimente
|chichement. doit parcourir, avant de
|
us arriver. une longueur de As qui
|.
en réduisen!: censidéraDlerr :2:
tance
| ressent
ia pu's
Voltage et armpé:age,t
La place de ce tranpsformu-
teur ne doit pas é:re le bas-villags
» d'intrée fe la rue de la gare, in-
t de trois lignes également
ut s'en
ma
fr ë
ties, si l’on tient compte.de tous les
facteurs qui militaient plus ou moins
contre. |
Le groupe des familles suivantes
s'est classé premier, avec un montant
de 5176.10 en sa faveur: Armitte, Bar-
ré, Brhconnier, Pourgouin, Bouthard
et Miscavish.
2ème, Cantin, Caumartin, Doucette,
Decloeld et Lesage: $134,60.
2ème, Lefebvre, Longtin, Lupien,
Monzonnier, Morin et André: $113.50.
4ème, Fedak, Ennis, Fortin, Hom-
nau et Renavd: #$112.25.
5ème, McPherson, Plante, Poulin,
Roy, Muzyka et Shyra: $80.30.
Gème, Roucin,
Pétillon et Cloeys: $74.25.
Tème, Ledoux, André,
Paul et Joseph: $67.50.
Sème, Jackson, Bellemare, Lacha- |
rité. Lafrance, Lefebvre et Marcotte:
Adélard,
857.85. .
9ème, les né ui: catéchisme-
552.45 *
Ce qui fait un total de $868.80.
La personne qui a réalisé le plus
gros montant d'argent, seule et avec
son groupe, fut Mlle Léa
Eourgouin, qui a rapporté plus de $112
À ele seule. Cette dernière a aussi
reçu le plus grand nombre de votes,
soit 776, Mlle Eva Lupien est arri-
vée dcuxième, avec 276 votes. En
samme, plusieurs candidates se sont
bien aévrouées et ort contribué beau-
coup au succe£ de ces parties de car-
tes. On peut dire aussi, au bon re-
nom de la paroisse, que tout s'est fait
avec calme et harmonie, du commen-
cement à la fin.
. L] L 1
Deux équipes de nos joueurs de
“curling” $ont allées à Nespawa es-
sayer d'enlever la coupe du district,
mais ils n'ont pas tout à fait réussi à
la décrocher. Cependant ils méritent
nos félicitatjons, si le plein succès
n'a pas couronné leurs efforts.
. +.
Baptisée le 27 courant, Angelina-
Bibiane, née le 25 courant, enfant de
Delphis Garneau et d'Alexina Armitte.
Parrain et marraine: M. et Mme W.
Armitte.
l'aice ne
0 2e — —
SAINT-NORBERT
Nous avons le regret d'annoncer la
mort de Mme Alphonse Champagne,
matin. Elle était née
Francisca Baril et fille de feu M. et
‘Mme Joseph Baril, relle-ci décédée «n ,
janvier dernier
décédée lunñi
Le service funèbre a lieu ce matin,
19 h, à Saint-Norbert.
La défunte laisse, outre son mai,
onze Lui survivent égalr-
ment: trois frères, Thomas, Albert ei
Antonio; six soeurs, Albertine, reji-
gieuse du Précieux-Sang, Albina, chez
1:53 Soeurs de Jésus Marie, Mme Al-
bert Kéroack, Miles Anna, Antoinette
et Marie-Jeanne
La Liberté offre ses sincères sym-
pathies aux familles Champagne et
| Baril
a
enfants
—— — 0 2e 0——
SAINTE-AMELIE
In
Irène Frmsey, fille aînée de M. et
Mm: Rob:rt Ramsay. est décédée jeu
di soir, le 27 mars, à l'Age de 23 ans
et 9 Elle était malade depuis
trois ans et alitée depuis environ un
un. Tout le monde ici sait combien
cette jeune fille, aimée de tous, a souf-
fert
coup
‘“emoriam
mois
Dieu l'a aimée beaucoup, beaë-
Quelle ne doit pas être sa place
dans le ciel qu'elle désirait de tout
son coeur sur son lit de
Elle fut
spéciale dans le
souffrance!
destinée à une récompense
royaume de Jésus,
elle a été la fidèle servante.
Le jour de sa mort. elle a fait ses
adieux au monde et à ses parents À
son chevet
dont
en termes fort touchants
Parents chéris, je vais Si
comme je vous aime
Je vous aime-
rai ercore plus dans le ciel! Ne.pleu-
rez pas, je m'en vais, mais je me sou-
viendrai de vous.”
La ‘grâce de Dieu parlait en elle:
put choses sans
pleurer et avec une résignation par-
| faite en la volonté de Dieu. On aurait
dit qu'elle éprouvait en son âme, for-
tifñiéz du pain des anges, un avarnt-
goût du ciel et de ses délices.
Son service et sa sépulture ont eu
lieu le same”i 28 mars, À 10 h. 20, au
milieu d'un grand concours de peurie
le parents et d'amis. Tous ont témoi-
ré beaucoup de sympathie à La re-
grettée et chère disparue en donnant
généreusement à la quête, destinée à |
Jui célébrer plusiours messes chan-
Le ès.
Les porteurs de ses restes à
mourir
VOUS FAVI&Z
combien je vous aime!
aussi elle dire ces
ieui
HfT
|
.
Le 15 mars s'éteignait.à l'hôpital
du Pas, Mah, Mme F. Bonin, née
Alexina Pariseau, à‘l'Age de 64 ans.
Sa mort n'était pas inattendue, puis-
qu'elle à été victime d'une longue et
cruelle fnaladie qui ne pardonne pas.
Elle a montré un courage héroïque
durant toute sa maladie, jamais on ne
l'a entendu proférer une plainte.
Epouse modèle, mère profondément
chrétienne et dévouée jusqu'à deman-
der de souffrir davantage pour l'amour
a
Nous apprenons de France que M.
Albert Pinel, ingénieur agricole, agri-
culteur et éleveur à Gravelbourg, a
épousé le 24 mars à Villemeux (Eure-
et-Loir) Mile Gabriëlle de Saint-Mi-
chel-Dunezat, fille de M. Français de
Säint-Michel-Dunezat, avocat géné-
ral près la Cour d'Appel de Saigon.
Nos félicitations et res meilleurs
voeux aux jeunes époux.
L'ONTARIO CONTRE LE DIVORCE
Smith, Vandenbush, | La province n’a jamais demandé un tribunal de divorce
-— Ce sont les autres provinces qui veulent le lui
imposer
Nous croyons devoir reproduire,
d'après les Débats de la Chambre des
Communes, quelques-uns des discours
prononcés récemment sur la question
du éivurce. Lors de la reprise de la
discussion sur le bill Woodswerth, les
orateurs ont été principalement des
dépu‘és de l'Ontario et la plupart
d'entre eux se sont élevés énergique-
ment contre l'octroi d'une juridiction
de divorce dans leur province.
C'est un représentant de l'Ontario,
M. Thomas McMillan (Huron-Sud),
secondé par un collègue de sa provinc?,
M. Hall (Bruce-Sud), qui a proposé
l'amendement suivant au bill Woods-
worth:
“La Chambre considère avec alar-
me la diffusion et l'augmentation du
divorce et es demandes de divorce au
Canada, et, an Heu de fourir des
moyens additionnels d'obtenir le di-
vorce, la Chambre encourage-ait avec
ferveur le lancement d'une campagn:
d'éducation destinée à convaincre ie
peuple canadien ce la sainteté du l'en
matrimonial ét de la stabilité perna-
nente du foyer canadien."
Le foyer assise de la nation
M. MacMillan a dit, entre autres
choses, à l'appui de son amendement:
“Ne devons-nous pas, à cette épo-
que où il se livre une lutte si intense
‘pour la richesse, les bfens, voir à ne
pas perdre de vue dés choses plus
élevées, je veux parler du foyer et de
ia société? Le foyer est l’assise de
ia nation: c'est ce que l'histoire nous
révèle: et il ec sera de même jusqu'à
la fin des temps. Prenez les vieux Li-
vres saints; que nous apprennent-ils ?
En leur merveilleux langage et avec
les avertissements et les conseils don-
nés à la race humaine ils nous racor-
jtent qu'en splendeur et en richesse ia
“lle de Babylone était incomparab:e
dans l'antiquité, seulement sa popu-
Intion faisait fi du foyer pour lequel
elle n'avait aucun respect. De ce fait
ses somptueux palais et scs jardins
suspendus étaient devenus le séjour
de l'égoisme et de la sensualité; et la
conséquence est qu'aujourd'hui nous
lisons que cette splend'de cité dort en-
sevelie dans les sables du désert et le
silence du passé. ‘
“Monsieur l'Orateur, Jj'adjure
Chambre et chacun de ses membres
de bien réfléchir à cette question et de
laisser la populatior du pys bien l'ap- |
profondir douze mois durant avant de
décider de porter un nouveau coup
à la vie du foyer de notre pays.”
Le peuple ne l’a pas demandé
M. George Spotton (Huron-Nord):
“Monsieur l'Orateur,
de la province d'Ontario, je tiens à
dire que ma circonscription et ma pro-
vince,ne m'ont pas chargé de leur
imposer un tribunal de divorce. Tant
que les gens de ma circonscription et
le peuple de ma province ne m'auront
pas réclamé un tel tribunal, je m'op-
poserai à ce que les autres provinres |
imposent à l'Ontario une loi que sa,
population n'a pas demandée et que ;
l'opinion publique dans cette province |
n'a pas réclamée.
‘On a beaucoup parlé ici des cours
de divorce des autres provinces
L'Annuaire du Canada”
été accordés en Colombie-Anglaise;
dans l'Ontario, où la population est |
six fois plus nombreuse, il n'y en a
eu que 213. Si l'Ontario avait eu un
tribunal de divorce comme la Colom-
bie-Anglaise et si l'on y avait accordé |
les divorces “ans la même prupor-
tion, nous aurions °u non pas 213 di-
vorces, mais plus de 1,200 Je le r£-
pète, il y a eu 203 divorces dans la |
Colombie-Arglaise, tandis qu'il n'y en
a eu que 213 dans l'Ontario, dent la
popu:ation est six fois plus nom
breuse. mt
‘Je suis opposé à toute loi destinée
à faciliter le divorce et à augmenter |
le gombre des divorces dans ma pro-
vince. Je demande aux députés de:
la |
représentant
nous ap- |
prend qu'en 1928, 203 divorces ont,
deux côtés de la Chambre de nc pas
nous imposer cela tant que la provin-
ce de l'Ontario ne l'aura pas, deman-
dé. Aucune-organisation ecclésiasti-
que de la province, sauf le synoëe an-
glicon ce Toronto, n'a demand une
cour “e Aivorce. Il est vrai qu'il exis-
te à Toronto une association, compo-
zée d'environ sept cents avocats, qui
parait désirer l'établissement d'une
cour de divorce dans notre province,
mais je pense que c'est la seule qui
fasse pareiile demande.”
Des statistiques
M. W.-F. Garland (Carleton):
‘La province d'Ontario ne deman-
de pas, que je sache, un tribunal de
re genre; la demande vient des dépu-
tés de: autres provinces. je
“Ur de nos collègues d'en face a
comparé le nombre des divorces au
chiffre de la population dans différen-
tes provinces. L'Ontario, avec une
population de 2,933,662, suivant le re-
censement de 1921, a eu 101 divorces
accordés par le Parlement. La Co-
lombie-Angiäise, l'Alberta, la Saskat-
chewan et le Manitoba, avec une po-
pulation totale «Ge -2,470,664, ont eu
384 divorces, accordés par leurs tribu-
naux respectifs. Voilà qui est clair
et pour la raison indiquée par l'hono-
rable député de Parry Sound, je vo-
terai chaque fois que l'occasion se
présentera contre la création d'une
cour de divorce dans la province
d'Ontario, à moins qu'on n'inclue dans
le projet une d'sposition semb'able
pour la province de Québec et l'ile du
Prince-Edouard. Je sais, monsieur
l'Orateur, qu'il y a des gens dans la
province de Québec qui sont forte-
ment opposés au divorce, mais je sais
aussi qu'il y a une minorité dans cette
| province qui a autant de droit à l'ob-
[tention du divorce que la majorité
| dans la province d'Ontario. J'estime
que c'est au. premier ministre et à
son Gouvernement de prendre la res-
ponsabilité de ce projet de loi, au lieu
de fuir l'Assemblée et de laisser pro-
| poser la chose par un député d'une
province autre que celle qui est direc-
|tement concernée."
| L'Ontario divisé
| M. J.-E. Sinclair (Queen):
le débat. Or, on en conviendra, les
| représentants de l'Ontario sont telle-
mert divisés sur cette question, qur
le Parlement aurait mauyaise grâce à
leur imposer une loi aussi grosse de
|conséquence pour la société. Les chif-
| fres communiaués à la Chambre mon-
| trent de façon concluante, d'après moi
| et les honorab'es députés le recon-
naîtront, je pense — que le divorce
| sera rendu plus facile; autrement dit,
|on demandera, et on accordera aussi
| probablement, un plus grand nombre
| de divorces. Ce n'est pas une chose
à souffaiter au-Canada. M'est avis,
monsieur l'Orateur, que les meilleures
| classes de la société, dans toutes les
parties du pays, les législateurs com-
pris, voient d'un mauvais oeil la faci-
lité avec laquelle on peut obtenir le
divorce. Les gens de la province dont
nous parlons peuvent obtenir le däi-
!vorce. Ils en ont les facilités pour cs
cas justifiés et ils ont su les utiliser.
MEILLEUR :
parce que séché
dans la poêle
PPSTREA ;
RARE seb
a ent antenne ve. so
Les chiffres indiquent, peut-être, qu'ils |
ont été un peu plus restreints que ceux
des provinces où existent des tribu-
naux de divorce. Dans la petite pro-
vince d'où je viens (Ile du Prince-
Edouard}, le divorce est pour ainsi
dire inconnu. Je ne crois pas que les
registres mont-ent plus d'un cas de
dworce Cemandi au Parlement par la
province de l'ile du Prince-Edouard.
Nous jouissons des dispositions vou-
lues pour créer un tribunal de di-
POUR LA PETITE HISTOI
La famille Gendron, de Lorette
Une autre famille dont nous avons
réussi à Cresscr l'arbre généalogique
après quelques années d'attente. pour
renseignements précis.
Le nom de,Gendron, comme tous
ceux de nos anciennes familles, a plu-
sieurs variations et surnoms à son
origine., Ainsi, nous avons Gendras,
res Géndreau, dit Lafontaine,
dit La Poussière, dit La Rolandière,
etc. Celui qui nous occupe en ce mo-
ment est Gendron.dit Lafontaine.
I
Nicolas, fils de Pierre et de Marie
Renaut, fut baptisé en 1634, à Chà-
teau d'Oléron (Ile d'Oléron, départe- |
ment ce la Charente Inférieure, côte
ouest de la France). Se marie à Qué-
bec, le 19 février 1656, avec Marie-
Marthe Hubert, originaire de Saint-
Pierre, en Champagne. Il s'établit à
Sainte-Famille, Isle d'Orléans, où il
meurt le 16 janvicr 1671. Il cut 9
enfants: 7 garçons et 2 filles.
IT
Pierre, le plus jeune des précédents,
baptisé en 1670, épouse Marie Tivier-
ge le 8 novembre 1694, à Saintc-Fa-
mille. Ils ont 11 enfants,
III
Nicolas, le troisième enfant de
Pierre, baptisé, à Sainte-Famille, le
20 juin 1701, épouse, probablement à
Saint-François du Lac, en 1723, Ma-
delcine Ratel; 7 enfants sont issus
“Nous avons écouté attentivement,
de ce iariage.
IV
Jean-Baptiste, cinquième enfant dé
Nicolas, baptisé à Saint-François-du-
Lac le 8 janvier 1729, se marie à La-
valtrie, le 7 janvier 1754, à Thérèse
Bourdon. Ils n'ont que deux enfants.
\4
François, baptisé à Contrecoeur, le
3 mai 1762, épouse, au même endroit,
en 1794, Marguerité Renault, dite
Des'auricrs.
VI
Antoine, baptisé ? épouse Eu-
phrosine Audette, dite Lapointe (fille
de J.-Bte Audette et d'Angélique Can-
tin), le G novembre 1820, à Cortre-
coeur. |
VII
Joseph. baptisé le 31 mars 1827, À
Saint-Antoine (Verchères), se marie
le 29 janvier 1861, à Contrecoeur, à
Herminie Millier (née à Contrecoeur,
6 mars 1840, de J.-Bte Millier et Ma-
rie Renaud). Joseph-B. meurt à Lo-
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Adresse
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——_—_—_—_—_————
Canada en 1873 ct ;
en 1882. C.-Nicol:s Tauffenbach mou-
rut À Sainte-Anne-des-Chênes le 2 mai
1890 et son épouse, Anne-Marie Ton-
vorce Cans la province, mais ce Wi-
bunal n'a jamais été créé et n'est
gure susceptible de l'Atre. Les habi-
tants de la province n'en ont pas ma-
nifesté Je désir et ceux qui sont char-
gés ce créer ce tribunal n'ont rien ac-
compli dans ce sens. C'est pourquoi,
monsieur l'Orateur, étant donnée l'at-
titude Ces c'toycns de la province in-
téressée, je me crois justifié de voter
contre ce projet de loi, comme je l'ai
fait en d'autres occasions.”
rette le 10 avril 1915; son épouse y
était morte le 10 mars 1913.
VIIT
Médéric, notre co-paroissiens, bap-
tisé à Saint-Antoine, 11 avril 1863, #
vint au Manitoba en 1873. Après |
queïques années passées à Saint-Boni-
face, la famille vint s'établir à Lo-
rette.
Médéric Gendron épousa, le 11 oc-
tobre 1886, Maric-Thérèse Tauffen-
bach, née à Verviers, Belgique, le 23 !
mars 1860. De ce mariage sont nés
8 enfants. |
Tauffenbach Ë
Le père re Mmé M: Gendron, (ons À
tantin-Nicolas Tauffenbach, est né le &
14 février 1829
Metz, en Lorraine.
Sarrelouis, prés !
I! épousa, en 1852, À
Anne-Marie Ponzen, née à Eupen, din-
cèse d'Aix-la-Chapelle, Alcmagne, ic #
22 mars 1822. ,
La famille Tauffenbarh émigra au
vint au Manitoba
à
Î
zen, décéda à Lorette le 19 décembre
1909.
C.-Nicolas Tau%enbach était fils de
et
Walter
Nicolas et de
Anne-Marie
et
Suzanne Dauver
fille
Piefer.
L1
Tonzen, de
d'Isabelle
L
M. l'abbé P.-S. Gendron, pendant
plusieurs ‘uré
Man., et retiré depuis.ai Séminair: de !
Saint-Hyacinthe, Qué. est de
Jacques Gendron, autre fils de l'an-
cêtre Nicolas Gendiron, marié aussi à
Sainte-Famille, le 28 novembre
Marie-Anne Chartran. Il vint
blir dans la paroisse de Saint-Fran-
çois, I. O., Qué.
J.-€. SAINT-AMANT, ptre
em
Ponzen
L
années à La Sall?,
15su
1646 à
s'éta-
‘«
Il serait à souhaiter que tout homn-
me fit son épitaphe de bonne heure,
qu'il la fit la plus flatteuse possible ct
qu'il employât toute sa vie à la mé-
riter. — Marmontel.
{
|
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1nilssions cachetéen, alrenséis
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trict, VictOs C.-H
Æ#
CA 1
soumissions Qui ne seront pas fa
s «ur lés formules fournies pag le 1
bre, conformément gux Éohditi
t devis ministér ne seront pas é!
diées °
iinistère se réserve le droit d'ex
Ker de adjudicataire un dépôt ne
asnant pit }0 paur +96 du montant ie
lu nouminalon, afin d'assurer Ja bo:
exécution du contrat
Par ordre
DESJ AHSA
Becréla
Mini re des Travaux publics,
Ottaw le 26 ruars 1930
LA
k
- leurs à La poitrine,
n
ï
li
Edmée romine én un souffle. Ca t'évi-
terait la peine de faire aimable.
— Mais pis du tout. Elle me plaît
beaudoup, cetté petite. Et mon
amout-propre sera excessivement fiat-
16 dé sa Déauité, surtout lorsque je
. pourrai l'entourer d'un cadre digne
d'elle,
— Et puis, avoue que tu as un petit
brin Ge sentiment, là? ricana Ednre
: en frappañt Gü côté de son coeur.
11 leva les épaules, en murmurant
avec ironie:
— Bab! estce que ça existe chez
nous, ce viscère-1à ?
- Tu parles d'accident, Edmée .
Ce serait du joli, dit le député À voix
basse, Nous ne sommes pas ses hé-
ritiers directs, et sans testament, pour
peu que quelqu'un ait eu connaissur ce
autrefois, par M. des Nardières, Cu
contenu du document. hum! cela
n'iraR peut-être pas tout seul Dour
nous! Un mariage arrange tout, en
nous mettant à l'abri des éventualités
fâcheuses.
C'est vrai... Allons, je me résigne
à avoir pour belle-soeur cette jeune
_sotte, avec l'espoir que tu sauras la
transformer, Maxence.
Compte sur moi, dit-il avec un
éc'aif mauvais dans ses yeux pâles.
Lu
Le crépuscule tombait sur Paris.
Les magasins s'éclaifaient un à un,
les réverbères s'allumaient.. et°tou-
tes ces lumières perçaient avec peine
la petite brume dense et glacée pro-
duite par une pluie très fine.
Sur l'avenue du Maine, presque com-
plètement déserte, un homme avan-
çait, d'un pas vacillant qui semblait
annoncer de trop copieuses libations.
11 était grand, maigre comme un écha-
las, vêtu comme un traiîneur de bar-
rière. Une barbe hirsute, très noire,
couvrait en partie son visage au
traits rudement taillés.
En sens inverse arrivait un petit
homme maigre, qui portait un cos-
tume bourgeois fort râpé. Il ma-chait
comme un homme absorbé dans de
profondes réflexions Et l'ivrogne
ayant précisément fait une embardée
très prononcée au moment où il pas-
sait près de lui, il y eut.un choc un
peu rude. .
Une voix avinée laisse échapper un
juron.
Tu ne peux pas faire attention,
sale bourgeois!
Maïs dites donc, Monsieur, il me
semble que...
Dis donc, toi, veux-tu fermer ça?
Tu sais, Bibi n'est pas méchant, mais |
faut pas lut taper sur le ciboulot
En prononçant ces mots, l'ivrogne
saisissait à deux mains le cou du pe-
tit bourgeois qui se débattuit et lu:
aftirait la tête contre
Ce je me fais embaucher
par Puchet, pour la petite troupe du
Blangard, chuchota-t-il
Puis, le secouant d'importance, il €
lAcha avec un gros rire aviné ct
gna du même pas titubant
Le petit bourgeois resta IA un mn-
meat comme ahuri Puis il se rernit
en marche, d'un pas pressé d'homme
sa poitrine
soir,
s'éloi-
qui craint encuüre parsille "nésaven-
ture.
IH t'a bien secoué les puces
hein? dit narquoisemenñt un ouvrier
qui anrivait les mains dans les poches
et n'avait pas hâté le pas pour inter-
venir
C'est un misérable
et si j'avais
8
8
;
venir te défendre; espèce de feignaût…
Et le camarade a joliment bjén fait
de te donner une petite lego!
: Le bourgeois jugea sans doute pru-
dent de ne pas continuer l'entretien,
car, sâns répliquer, il continua Ka rou-
te, suivi par lé ricanement moqueur
de l'ouvrter. .
I} mérchait vite, et en peu de ternps,
ent atteint la rue de Rennes. Il s'y
engagea, d'un pas flAneur, et s'arrêta
devant un magasin de confiserie. 11
parnt s'absorbér longuement dans ‘a
contenplation des boîtes de dragées,
des sacs élégants, des coupes de fine
porcelaine... |
— Les frères travaillent pour la
fustice, dit tout à coup une voix près
de lui. |
Sans bouger, il laissa échapper ces
mots, du bout des lèvres:
‘— Et pour le maître tout-puissant.
” Un homme $c tenait maintenant à
ses côt£s, un homme jeune, de belle
terue, très correctement vêtu et ayant
l'apparence d'un domestique. Lui aus-
si semblait considérer avec attention
i'élégant étalage.. Mais il parlait très
: Peu de chose de nouveau. Ils
emmènent définitivement leurs pupil-
les. Le fils veut épouser la jeune fille,
et on projette d'occasionner un acci-
dent mortel pour se débarrasser du
frère. Le savant minéralogiste Hn-
melette fera partie de l'expédition.
Mris je ne sais encore de combien
d'hommes se composera la troupe.
Tâche d'y arriver. Le maitre
aime à être bien renseigné.
— Je ferai mon possible. Mainte-
nant que j'ai pu arriver à percer le
mur du cabinet @u Patron, je serai au
courant c'e bien des choses. Et puis,
tenez, étendez tout doucement la
main, je vais vous glisser un papier
qui m'a paru assez compromettant
pour le Blangard. Le maitre trou-
vera peut-être à s'en servir.
— Donne. Il ne voudra peut-être
pas l'utiliser, parce qu'il a parfois des
idées particulières. Mais enfin, il fera
à son gré. Pars maintenant, Gaillet,
etscontinue à travailler pour ‘lui.
L'homme s'éloigna, et quelques s°-
condes plus tard, le petit bourgeois
disparaissait aussi “ans le remnus des
allanis et venants.
L'ivrogne, lui, avançait toujours,
tanguart de-ci, de-là, sifflotant un re-
frain monotone. 11 se trouva au bout
de peu de temps dans Montrouge, et,
ayant enfilé uhe rue étroite, s'arrêta
devant une devanture de mastroquet.
Te voilà, Pigot ? dit un petit bar-
bu, blême et sale, qui causait avec un
grand gaïllard hirsute. Tu arrives
trop tôt, ‘il’ n'est pas arrivé
—— Entrons toujours, on boirs en
‘attendant, riposta l'ivrogne.
Ils pénétrèrent à l'intérieur, où des
hommes aux allures louches buvaient
et jouaient autour de tables crasseu-
Le patron, une espèce de ton-
neau surmonté d'une tête en forme
de poire, leur lança du comptoir:
- Entrez à côté!
Et fais-nous porter À boire, dit
la voix rauque de Pigot
[5 entrèrent dans une petite pièce
sale, empuantie par des relents d'ab-
sinthe, de tabac et de cuisine gargo-
tière
Pigot s'affa'a sur un banc en disant
J'ai soif!
Quelle éponge',ricana :e petit
T'es pas malin de te mettre
dans cet état-là aujourd'hui, vieux
frère. Puchet ne voudra pas faire
trayailler un soiffard de ton espèce.
Travailler! Plus souvent que
ie travaillera! Puchet nous connaît,
c'est un bon coup sans risques qu'il
scs
arbu
pu apercevoir un agent de police! dit | “à nuus proposer, Lu vas voir, Luret
le petit bourgeois d'un lon é:cuffé par Jen ai idée aussi. avança le
la colère. gaillard hirsute qui semblait dhu-
L'autre éclata de rire meur silencieuse
_ PRE J'espère . sans quoi, s'il s'agit
Un nouveau moyen
d'arrêter le mal de tête
M. Anton Miller, né à Pull Bay. Ja
a appris comment se débarrasser du
mal ce tête
11 avait aussi des dou-
se scntatt fatigué
et légèrement déprimé “J'acheai
trois bouteilles de Pilu'es du Dr Ha-
milton, Avant d'en avoir pris deux
je mé sentais comme un homme noi:-
veau. La fatigue s'fvanouit, l: mai
de tête disparut, mon éystème était
bien réglé et je jouis maintenant d'une
santé parfaite. Je recommande aux
autres qui ne se sentent pas bien ce
tonifier leur système avec les Pilules
du Dr Hamilton: leur effet tonifiaut
est splendide et après les avoir prisis
vous vous sentez parfaitement bien.”
Tous les bons marchands vendent les
Pilules du Dr Hamilton en boîtes de
25 sous. 13
mr
:e turbiner, on ne marehera pas! c'est
vas pour rien qu'on s'est mis grévis-
5 À perpète, et qu'on est des socia-
los, des purs'.. Ma's Puchet connait
a, comme tu dis, Pigot, e: sûrement
que c'est Cu bon qu'il 3 propo-
ser |
:.4 Pruehet... il a de la chanee, di.
voix empâtée d: Pigot. Il reçoit de la
galette ce la C. G. T,. tout
‘e temps 4 se balader ;
N'empèche qu'il travaille pour le
prolétariat, et à
L'entrée «2: nouveaux venus vint in-
terrompre Luret Ils é‘aient deux
dont un très jeune homme aux épais
-heveux roux, au visage couvert de
taches de rousseur, au regard hardi
et moqueur de gamin de Paris.
Tiens! toi aussi, Bille’ s'exclama
Luret à lu vue de ce dernier. D'uù
que tu sors don: ?
— J'ai été malade tout l'hiver... de
la poitrine, qu'a dit le docteur. Com-
me je sortais de l'hôpital, j'ai ren-
et il est
ie
bien que je pourrais après me soigner
[[{iout à mon aise, comme les bour
DIS 2 met dt on SORT |
convoitiss. Y rious connait, Pu-
het, c'est un type Qui sait ce que
Éous valons ss 5
— Mis oui; mais ouf, camarade Lu-
ret et je vais bien te le prouver! dit
uné voix douce.
‘La porté verait de s'ouvrir de niou-
veau, sans bruit, livrant passage à tin
petit homme maigre, au mipce visage
glabre, dont lés yeux gris à la fois ai-
us et Coux s'abritaient derrière: des
lunettes. :
— Bonjour, citoyen Puchet! dirent
les autres en choeur. à
! TI léur serra la main, et s'assit au
milieu d'eux.
Un garçon apporta des verres et de
l'absinthe. Puis.il disparut, et, sur
un signe du nouveau venu, le jeune
fomme répondant au nom de Bille
alla s'assurer que la porte était bien
fermée. ” pa us un
— Maintenant, camarades, venons
vite au fait! dit Puchet en s'accoudant
cornmodément sur la tablé. Je suis
très pressé ce soir, à cause d'une réu-
nion à la Bourse du travail. Fcou-
tez-moi bien, et tâchez de compren-
üre.. toi surtout, Pigot, qui m'as l'air
d'avoir un plumet un peu trop fort.
Faites pas attention, citoyen, ça
ne m'üte pas mes moyens, au con-
traire.
Un gros rire secoua les autres, et
les lèvres minces de Puchet ébauchè-
rent un sourire.
- Oui, je sais que tu es toujours
solide, et on ne te demande pas d'a-
voir une intelligence supérieure. Pour-
vu que tu sois fidèle, et que tu saches
cogner ferme au bon moment.
Cogner, ça me connaît! dit
l'ivrogne en étendant ses bras musclés
que terminaient d'énormes poings.
C'est sur des bourgeois qu'il faut ta-
per, citoyen Puchet ?
— Non. Tâche de te taire et ou-
vrez vos oreilles, tous. Blangerd, 'e
député .
— Une espèce de farceur, qui pro-
met toujours des tas de réformes dont
nous n'avons pas vu encore la queue
d'une, interrompit Luret.
— Ben quoi! il est comme les au-
tres, dit philosophiquement le jeune
Bille.
Puchet fronça ses sourcils pâles.
— Fermez Ça, et laissez-moi par-
‘er! B'angard est mis par le gou-
vernement à la tête d'une mission
scientifique chargée d'étudier la mi-
réralogie Ce la Cordillère des Andes...
— De la quoi? dit Luquet.
- La Cordillère des Andes... Ce sont
des montagnes du Pérou.
Le Pérou? Où qu'it a de l'or?
- H y en a eu surtout. Aujour-
d'hui, 1 veine est presque épuisée.
Donc, la mission va étudier la miné-
ralogie ce cette chaine de montagnes,
et en même temps voir s'il ne serait
pas possible d'exploiter une mine de
cuivre dont la situation difficile avait
fait recuier jusqu'ici ingénieurs et ou-
vriers.
D'un même mouvement, Pigot, Lu-
ret et l’autre individu entré en même
temps que Bille - . un grand blond à
l'air sournois -- se redressèrent sur
le banc.
Ah' mais, dites donc, c'est-y pour
y travailler aux mines, que vous vou-
lez nous embaucher?
Une expression sardonique passa
dans les yeux doux et pâles de Puchet.
Allons donc, me prenez-vous pour
un imbécile? Je continue. B'angard,
commé vous le savez sans doute, est
ingénieur de son Métier...
On dit même qu'il n'est pas fort,
avançÇa l'homme à la barbe hirsute.
Milochon, pour une fois que ty
parles, il faudrait voir à ne pas nous
sortir ces bêtises. Blangard est aussi
fort qu'un autre, seu'ement il ne fait
pas de tam-tam, comme beaucoup...
Donc, c'est lui, en qualité d'ingénieur,
qui dirigera l'expédition. Vous,:vous
serez censés étre des émigrants, fu-
turs mineurs. En réalité, vous êtes
destinés À former une petite troupe,
bien armée, que l'on renforcera là-bas
avec des gens du pays. La Cordillère
n'est pas sûre depuis plusieurs années,
surtout au point où doit se rendre l'ex-
pédition, elle ‘est infestéé par une
rcupe de bandits.
Tous, sauf Bille, firent la grimace.
Merci bien éu plaisir! On risque
y laisser sa peau, alors? dit Luret.
Eh bien! est-ce que tu ne ris-
lues rien quand tu vas manifester au
noment d'une grève? Et si on te
'aye pour ca, ce n'est après tout
qu'une bien petite somme, qui ne vaut
“re la peine que lu coures la chan-
‘avoir une balle de révolver dans
le crâne comme ce pauvre Duret, au
ours de la derniè - grève 1 : électri-
iens.. ‘Tandis que Elengard vous
iffre tout d'abord à c:cun tous
frais Ce voyage et de nou-.iture payés
trois maille francs payables à votre
retour de l'expédition. |
Trois mille! C'est gentil, ça,
lit Luret. |
Genti!,
oui, appuya Pigot qui
cons.dérait d'un oeil morne son verre
déjà compiètement vide,
Mais ce n'est pas tout. Blan-
gard, si vous vous conduisez comme it
faut. se propose de vous intéresser
aux bénéfices de la mine de cuivre
HA «ae LS
éraigne grand'chose puisqu'il etfmène
fon seuleimént.son fils, mais leficbre
sa fille, et ses pupilles, une jeuné file
me de quatôrze ans. | “y
Cette réflexion parut frapper beau-
coup les camarades. Ils discutèrent
encore quelques instants, mais jlétait
évident que tous étaient décidés main-
“ Puéhet se leva, après avoir avalé
d'un frait son verre d’absinthe. ! :
— :Jé vous quitte, camarades, St
vous hésitez encore, j'attendrai votre
réponse jusqu'à démain. Après, je
fhfs-la proposition à d'autres. *
— Non, t'est convenu! dit Luret,
que ses compagnons approuvêrent
d'un signe de tête. Ce sera pour
qüena7 { : -
— ‘Vers lé milieu d'avril. Blan-
gard vous donnera à chacun! cent
franes, afin que vous puissiez vous vé-
tir convenablement. Cela est une
condition indispensable, car pôur le
Éon succès de son entreprise, fl ne
faut. pas qu'il ait l’air d'avoir été ra-
masser ses émigrants sôus les ponts.
__-— Compris, on se tiendra!
— Si vous avez d'autres explica-
tions à me demander, vous savez où
me trouver. Quant à moi, eñ cas
d'instructions nouvelles, je vous ferai
prévenir et vous réunirai ici.
T1 leur serra la main et sortit. Mais
il revint tout À coup au seuil de la
porte.
— Bille, peux-tu me porter un petit
mot chez Blaïgard, pour le prévenir
que tout cst arrangé? :
+ -— Maïs oui, citoyen Puchet, avec
Plaisir!
Puchet sortit de sa poche un cale-
pin, griffonna quelques mots et déta-
cha la feuille, qu'il tendit à Bille.
— L'adresse est écrite dessus... Bon-
soir, tous. Je suis content de vous
avoir lancés sur le chemin de la for-
tune. 2:
Quand il eut disparu, ils se regar-
dèrent.
-- Eh bien! quoi que vous en di-
‘es? interrogea Volette.
-— Ca peut être une chouette affai-
re... à condition de ne pas se laisser
rouler par le Blangard, répondit Lu-
ret.
- Ben, nous ne sommes pas des
imbéciles, tout de même! riposta Bille
avec un petit rire moqueur. Nous
saurons bien le fatre marchér droif,
s'il essayait Ce nous filouter ce qui est
promis.
— Sûr, appuya Milochon, le silen-
cieux, avec un regard qui laissait clai-
rement entendre que si le personnage
n'usait pas sa langue inutilement, il
saurait agir à l'occasion.
On lui tordfa le cou, s'il n'est pas
sage! ricana Pigot en se levant. Moi,
je crois qu'on va faire là-bas des af-
C'est vrai, Ça! Qui sait! En
tout cas, on gagnera toujours trois
mil'e balles, et on aura un beau voya-
ge gratis. Si seulement il n'y avait
ras de brigands! .
Ah! bien, un peu de danger ne
fait pas mal ans un voyage, Ça l'em-
pêche C'étre ennuyeux! dit Bille en
riant. Ayez pas peur, on les fusillera
\ bout portant, vos brigands. Svr
34, je m'en vas, pour faire*la com-
mission du citoyen Puchet.
: Moi aussi, dit la voix pâteuse le
Pigot. :
1 sortirent ensemble, mais se sé-
parèrent au dehors. Pigot s'en allait
retrouver son gite, sis dans une des
plus tristes rues Cu quartier: de la
Glacière; Bille prenait la direction de
‘a rive droite, M. de Blangard habi-
‘ant une rue avoisinan: la gare Saint-
Lazare.
. Une heure plus tard, Puchet, un
Votre vieil ennemi
le Rhumatisme
peut être mis en déroute
Et qui cst jamais exemnt des tor-
tures Cu rhumatisme? Les linimerts
ordinaires sont sans effet parce qu'ils
me sont pas assez forts. Nerviline
exerce une ‘influence immédiate sur
les douleurs rhumatismales, parce
qu'elle est immensément plus forte
que tout autre linimcnt. Nerviline es:
composée ces remèdes contre la dou-
leur les plus actifs connus. Ii n'y
Pas un cas c'e rbumatisme qui ne sera
pas très promptement soulagé pa:
l'usage de Nerviline.
Comment arrêter la douleur
De White Cove, N.-B. vient la dé-
claration ée Mlle Mary McAfee. Elle
1 employé ce liniment souverain et
sait ce quel secours il peut être. “Je
tiens à Cire que j'ai été complètement
guérie par Nerviline. Elle m'a, dé-
barrassée du rhumatisme. Je vante-
rai toujours Nerviline après ce qu'elle
a fait pour moi” Achetez aujourd’hui
une bouteille de Nerviline à 35 sous.
L u
de dix-huit afs et un petit jeuné hom- |
faires d'or, les camarades. Pensez |[l° même signe Aujourd'hui, c'est à
donc, le Pérou! | tour. Qu'est-ce donc que ces
wY. D
L
ést facilé, sûr et saùs
peu retardé par une course faite che-
min faisant, arrivait près de la Bour-
se du travail Îl était quelque peu.
#bsorbé, se remémorant les qualités
et les défauts des hommes qu'il ve-
nait d'ernbaucher pour son ami Ann-
tole de Blangard, un des plus fermes
soutiens secrets de la Confédération...
—— Volette, en dessous, mais. fera
tout pour de l'argent. Bille, intelli-
ent, débrowllard.… Luret, plutôt ca-
pon, mais marchera aussi avec de la
galette. Milochon, fort comme un
taureau, tapera n'importe sur qui,
comme un sourd. Pigot, un drôle
d'individu, intelligent quand il le veut.
malgré sa perpétuelle saoulerie.
est aussi fort que Milochon, et fera ce
qu'on voudra, pourvu qu'on lui donne
à boire... Eh! eh! je crois, mon brave
Blangard, que je vous ai choisi une
jolie coilection de...
Ses réflexions furent brusquément
interrompues. Un homme, qui se _te-
nait debout près de l'entrée de la
Bourse, s'avançait vivement vers lui.
— Toi, Bille! s'exclama-t-il.
— Oui, c'est moi. Une autre fois,
vous pourrez donner à d'autres vos
commissions! Comme je me trouvais
dans une rue déserte, un homme qui
me suivait À une courte distance de-
puis quelque temps s'est précipité sur
moi, m'a jeté à terre et m'a étourdi
d'un coup Ce poing, puis a fouillé mes
poches et m'a escamoté votre billet.
Quand j'ai repris mes idées, j'étais
seul. Mais j'avais cela attaché après
moi... \
It tendit À Puchet un petit carré
de papier encadré de noir, sur lequel
étaient tracés ces mots:
— Préviens celui qui te paye qu’il
ne réussira pas dans son entreprise.
Qu'il y renonce, il est temps encore.
Sinon, les Frères de la justice qui
veillent sans cesse sauront l'en faire
repentir.
- Au lieu de signature se trouvait
#ravé en rouge un cercle entouré de
:ayons.
Les traits de Puchet eurent ufe vio-
lente crispation, une sorte d'effroi
traversa sop rega:d. Mais aussitôt.
il éclata d'un rire nerveux.
— Mon pruvre garçon, tu as été
victime d'un fumiste! Je ne com-
prends rien Cu tout à cela. Allons,
rentre chez toi, j'irai demain moi-mé-
me faire ma commission à Blangard.
Mais tandis que Bille s’éloignait,
Puchet se murmura à lui-même avec
anxié‘é:
—- Qu'est-ce que Ça signifie donc?
L'autre jour, Blangard a trouvé sur
son bureau un avis de ce genre avec
Frères de la justice, et comment son:-
ils si bien informés? Ce sont des en-
nemis, sûrement. Mais c'est terrible,
des ennemis inconnus et invisibles!
IV
Ce même soir, le comte de la Roche-
Gléon «inait chez le marquis de Bron-
ues, ancien ambassadeur.
Ce jeune ‘homme, descendant d'une
des plus vieilles familles de la no-
blesse française, fort bien doué uu
point de vue physique, et nanti d'une
fortune qui devait être énorme, à en
juger par ses dépenses, était excessi-
vement recherché dans la haute 80-
‘été, durant le séjour de trüis.ou qua-
tre mois qu'il faisait chaque année à
Paris. Possesseur de la pius prospère
bacienda du Pérou, descendant, par
sa mère, des souverain incas, il avait
en outre, aux yeux des Snobs »pari-
siens, le prestige de l'exotisme. De
lus, il existait chez lui, en dépit de
“es manières quelque pe altières æt
de la fierté légèrement dédaigneuse
le son regard, une étrange puissance
de séduction. Les hommes les plus
‘roids, les plus inaccessibles se sen-
‘aient complètement charmés au boul
l'une courte conversation‘ avec lui
sous le rayonnement énigmatique de
es yeux bleus étincelants, qui ne
ivraient jamais l'âme du comte Mf-
bel. Fr” :
Qu y avait-il en lui? Etait-il bon?
Ttait-il mauvais? Nul ne le savait
»{ personne ne songcait à se le de-
ñander. On subissait le Charme im-
périeux de cet homme qui semblai’
d'une rare intelligence, qui possédai
toute la distinction d'un grand sei-
gueur, et qui menait de front, avec
la plus complète désinvolture, les dis-
tractions mondaines, les plaisirs de
l'art et des lett.es, les études scienti-
“ques, et s'occu-ait.en outre, de loin,
ie toutes les affaires concernant son
cacienda.
Son grand-père, le comte, Robert,
avait jedis quitté la France à trente
ans, complètement ruiné par suite de
machinations juives auxquelles s'é-
taient jointes celles de certains de ses
DNA HSPE MNT 5 7
un}
s'était entouré d'un pérsonnel singu-
dans la haute aristocratie, où il pos- |
sédait encore une parenté éloignée
qui avait accueilli avec empressement
ce cousin de si belle mine et de si
grosse fortune.
Le marquis de Bronnes était pré-
cisément un de ces parents... la
jolie Antoine‘e, sa fille cadette, ca-
réssait en secret lé rêve de se voir
choisie comme compagne par le beau
comte Michel.
Mais M. de la Roche-Gléon n'avait
jamais témoigné qu'il songeât au ma-
riage. T1 avait, disait-il, -trop-d'ocou-
pations pour avoir. le loisir de fonder
une famille. |
— Bah! quand votre coeur parlera,
mon cher! disaient ses amis.
— Mon coeur’. Je ne crois pas en
avoir, je n'ai qu'un cerveau, ripos-
tait-i] avec ce demi-sourire sarcasti-
que qui lui était coutumier.
Le mot était revenu aux oreilles
d'Antoinette qui avait d'abord pleuré
de regret, puis avait pensé peu après:
— Qui sajt! Avec de la patience,
j'arriverai peut-être à toucher ce
coeur qui se prétend abscat: ,
Ce soir-A, M. de la Roche-Gléon,
très en verve, narrait à la table de
son hôte d'amysants épisodes d'un
récent voyage au Brésil, où il s'était
rencontré avec une mission sc:entif-
que allemande...
— À propos, de mission, mon cher
ami, interrompit M. de Bronnes, avez-
eu connaissance de celle qui se pré-
pare, sous la direction de Blangard,
le député radical-socialiste ? |
— Qui, j'en ai entendu parler. Ils
vont chercher à exploiter une miné
de cuivre, paraît-il?
-— On'le dit. Je n'aurais guère con-
fiance dans le talert du piètre ingé-
nieur qu'est Blangard. ‘rriste sire de
toutes façons. |
— Pah! ce vayage lui fera du bien!
ripostn te comte Miche} avec un léger
éclat Ge rire ironique. Il en revien-
De pius sage. s'il en revient.
- Pensez-vous donc que cette ex-
pédition présente quelque danger? de-
manda Antoinette.
—- Certainement. Tout d'abord, la
mine en question se trouve située en
un point de l£ Cordillère peu facile à
atteindre. Ensuite cet endroit est au
pouvoir de. comment dirais-je 7...
mettons d'une bande de brigands qui
ne laïsseront pas facilement passer
l’estimable député et sa petite troupe.
— Des brigands! Cela donnera
une saveur particulière à Icur voya-
ge! s'exclama en riant Georges de
Bronnes, le frère d’Antoinette.
Le regard étincelant de Michel se
posa une seconde sur son cousin.
— Si vous saviez ce que sont ces
hommes vous ne plaisanteriez’pas ain-
si, Georges, dit-il d’un ton grave. Ceux
qui se hasardent dans leur domaine
sont sûrs de tomber entre leurs mains
et il n'y a pas d'exemple que nul en
soit sorti. .
— Brr! vous nous donnez le fris-
A0n, mon &mi:! dit Mme de Bronnes.
Et que font-ils de cés prisonniers, ces
faroucheés bandits? : v
— I1$ lés' mettént généralement à
mort... d | nr
— Quelle horreur! s'écrita Antoinet-
e. Et comme vous dites cela tran-
qu'llement!
— Que voulez-vous, la mort vient
‘oujours tôt.ou tard! Ces braves gens
avancent un peu, voilà tout, et com-
ne ils ne sont pgs cruels, ils choisis-
sent une mort expéditive qui évite au
‘atient la souffrance,
-—— Voilà une philosophie! Et ceux
lu'ils ne tuent pas, qu'en font-ils?
- Le chef, le Seigneur de la Mon-
‘agne, comme l'appellent ses fidèles
widats, le grand Condor, d'après les
ndiens, le roi des Andes, corime :e
1omment les Péruviens…
—" Quels titres super'ses!
-- Le chef, dis-je, conserve ceux qui
‘ui plaisent comme escluvés pour faire
1on service et celui de son camp.
Êt le gouvernement péruvien to-
‘ère cela? Il n'a pas pu envoyé” une
2xpédition pour mettre à la raison
ette troupe de bandits? s'écria un des
convives.
Sur les lèvres du comte, un sourire
l'une expression indéfiriis sable glissa
une sacortide.
I! parait que non, p1 isque le Sei-
gneur “e la Montagne «t ses fidèles
sont toujours les maitres de la région.
— Ce malheureux pays est telle-
ment agité par les révolutions! A,la
pairs qui ne lui pardonnaient pas $on | faveur de ces troubles, les coquins
caractère fier et surtout sa franchise
jont toute liberté. C'est égal, le Blan-
f
comte. , ‘
Le jeune homme prit place à l'in-
térieur, où il ne parut aucunerïent
surpris de voir un: homme assis-sur
ie siège de devant, et qui s'inclina pro-
fondément à sa vue. Ayant ôuvert
et parcouru d'un regard le billet, il
dit au valet de pied demeuré près de
la portière: NE
—- Rue Taitbout, 12 bis.
Quand l'automobile fut en marche,
tenait en face de lui dans une attitude
d'extrême déférence, il demanda, en
employant la langue allemande: :
-— Eh bien! Hermenti"äüoi de nou-
ut et. e
— Monsieur le comte, les homes
sont définitivement engagés. Ce son:
tous dé purs socialistes collectivintes,
des gens qui n'ont rien en plus grande
horreur que le travail, et qui, pour sa-
tisfaire leurs appétits, sont prêts à
toutés les besognes. À
— lis sont combien ?
— Cinq, en comprenant Pigot.
— Bon. On leur promet?
— Trois mille d'abord, et une part
dans lés bénéfices de la mine de-eul-
vre ensuite.
— Oh! oui, la mine de cuivre! dit
le comte avec un éclat dé rire rall- .
leur. Alors, ils ont été éblouis?
— Presque, à ce qu'il paraît, Ce
qui les inquiète, c'est la perspective
d'avoir à combattre contre les bri-
gands. lis tiennent à leur peau, ces
estimables personnages. ke
L'automobile stoppait en ce mo-
ment Cevant une vaste maison de
luxueuse apparence. Le valet de pled
sautait à terre et ouvrait la portière,
Michel de la Roche-Gléon se lèva, tout
en demandant:
— C'est tout ce que tu as su?
— Tout pour ce côté-là. Quant aux
Sevaldo, ils en sont À la faillite.
— Bon, nous verrons & les soÿtit re
là. Ils seront fidèles quand-Je -ser-
ment lés tiendra... Je suis contént de
tot; Hermann. . PRE
Ft, adressant un petit signe bien-
veillant à l'inconnu dont le blême vi-
sage rougit de plaisir, il sauta à terre
et alla appuyer son doigt sur lé bou-
ton électrique de la porte.
Le contiergé ayant tiré le cordon,
Michel entra sous uné voûte, owÿrit
une porte vitrée, traversa une cour
garnie de plantes vertes, et, pénétrant
dans un second corps de logis, gravit
un coquet escalier, jusqu'au second
Stage. S'arrétant alors dévant ‘la
porte, il frappa trois coups, espacés
irrégulièrement… Elle s'ouvrit très
doucement. Dans l'obscurité qui ré-
gnait, il était impossible de rien dis-
‘'inguer. La voix du comte murmura:
—- Les frères travaillent pour la jus-
tice.
— Et pour lë maître tout-puissän
chuchota une autre voix d'honime!
— Faites Ce la lumière! ordonha
M. Ce la Roche-Gléon sans élever :a
voix. v°
Un commutateur fut sans doute
tourné, car une lampe électrique d'al-
luma au plafond, laissant voir tune
etite antichambre et, près de 1& por-
te, un homme d'un certain fige en éor-
recté tenue de valet de chambre, :
GRIPPE, INFLU
RHUME
Rien d'aussi bon!
Vous pouvez arrêter cet abomina-
ble écoulement du nez en une héure
2h aspirant ‘“Catarrhozone”. L'éter-:.
auement, l'écoulement
jes yeux et l'obstruc-
ton du nez sont promp-
tement corrigés. Pas
de médecine à prendre
+ vous aspirez simple-
ment les fumées adou-
tissantes de Catarrho-
zone et vous vous sen-
ex bien. Ce mal de tête de grippe et
le névralgie disparait. Le nez ét ja
zorge sont débarrassés de ces égôule-
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Après la cérémonie religieuse de di-
manche soir prochain, il y aura, en
notre salle paroissiale, un concert de
charité conné au profit de la Saint-
Vincent de Paul
La mi-carème
La soirée de ln mi-Carême, passée
eh notre se!le paroissiale, a paru com-
me une heure favorable aux jeufies
musiciens et aux petites musicienries
de notre école. A l'invitation lancée,
un grand nombre d'amis. donateurs
de prix, amateurs du chant et du pia-
no, joueurs de cartes, répondirent:
Nous voici! Merci bien, mesdames et
messieurs.
Se succédèrent au piano: Miles G.
Carroll et M. O’Connell, J. Villeneuve
et O. Poirier: puis E. Roy, M. Guay.
G. Thomas. Mlle J. Belair chanta
“Les oiseaux de Notre-Dame”, et le
choeur ce chant des garçons fit har-
monicusement tourner ‘Le Moulin”.
Selon l'ordre de mérite, suivit la
distribution des nombreux et très
beaux prix
Au whisi: Mme Drolet et Mme U.
Phaneuf, Mme Messier et M. W. Haw-
tin: Mlle C. Carignan et M. A. Dan-
durand, Mlle Y. Montpetit et M. A.
Laforme: Mme U. Phaneuf et M. J
Leboeuf: Mme J. McHatie et M. W
Fansipone, consolation: Mlle C. Aquin
et M. W. Crowe
Au bridge: lers prix, Mme E. Belair
et M. J. Green; 2èmes prix, Mme Cua-
lieux et M. J. Demers: prix de conso-
lation, Mile M. Caron et M. B. Lé-
veillé.
tafles de deux articles brodés: Mme
J. Plouffe, de Saint-Jean-Baptiste, en
gagna un, et celui qui avait le numéro
2485 gagna l'autre.
Enfin, prix d'entrée:
McDougall.
Mlle Claire
A l'école
12e degré: Simonne Aubin, Jeanne
d'Arc Aubin.
9e grade: Pierre Germain, Rita Cha-
put.
8e grade: Maurice Bourgouin, Mar-
guerite Guay.
6e degré: Thérèse Rhéaume, Mar-
guerite Montpetit.
5e degré: Madelcine Aubin, Annetté
Poirier
4e degré: Alberte Blanchard, Geor-:
ges Gauthier.
3e degré: Françoise Carignan, IrèLe
Fauchère.
2e degré: Jeanne d'Arc Joyal, Geor-
ges Decloux
1re année: Rita Taillon, Marcel Gor-
man.
Cours
préparatoire: Marguerite
| Louis, Thérèse Frey
Au club
Des vainqueurs au concours qu'ori
ganisa M. Dr P.-E. Lafièche, un
mot. Les membres du Club Saint-
Jean-Baptiste, après avoir admiré le
jeu des concurrents, donnent les pal-
mes à M. Louis Sala, gagnant au
‘‘’snooker'”, et
queur au ‘’Bostäg'. Les prix seront
listribués à la prochaine réunion mca-
suelle de la société
le
Concert
Dimanche soir 6 avril, aura lieu en
la salle du Sacré-Coeur un récital de
violon par M. Frank Simons, avec le
oncours de Mme E. Etsell, soprano.
‘# concert sera donné au profit de la
Société Saint-Vincent de Paul. Iln'y
aura pas de prix d'entrée, mais une
collecte sera faite durant la soirée.
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vénie, enfant ée Joseph Gagnon et del Le 4 Sacré-Coeur, sera chanté
Marie Morand. Le-partain, représenté un service anniversaire pour le repos
par Anéré Noïn, à été Eugène Gan-| 4, rame de feu Ludger Roy, recom- |
cher, et la marraine, Marie Bowman. mandé par ron épouse. Parents et
Au proût de ln Saint-Vinéent de Paul |, sont priés d'y assister |
Chez
M. le prafesseur
: Osborne
Le dimanche 30 mars, les étudiants
français de ;a quatrième année de
l'Université se donnaient rendez-vous
chez leur professeur, notre ami sym-
pathique, M. W.-F. Osborne.
On y a servi un thé et on y a joué
des petites pièces en français: “On
.ne tadine pas avec l'amour”, d'Alfred
de Musset, et un dialogue sentimental]
de Paul Verlaine. Mlle Guertin a ré-
cité “Chinoiserie”, de Théophile Gau-
thier. Tous ceux et celles qui ont
pris part à ce régal littéraire se sont
très bien tirés d'affaire. L'accent
était excellent, la couleur locale et la
mimique bien nuancées. |
Nous n'avons qu'à féliciter ce grou-
pe d'étudiants qui ont su inspirer le
goût du français sous l'habile direc-
tion de Mlle C. Ballu.
Parmi les invités, on remarquait le
Dr Daniel Mcintyre, le Dr R. Flet-
cher et Mme HIîletcher, Mme Chau-
vière, MM. les professeurs Evans et
Buxton, M. C.-V. Thomas, de la ‘“‘Tri-
bune'', et G.-R. Brunet.
Tous parurent enchantés de la façon
bien française dont les choses ont été
faites. C'est un témoignage recon-
nsissant que les finissants ont bien
voulu offrir à leur dévoué professeur,
M. Osborne.
G. B.
Le et ———
Fédération des Femmes Ca-
nadiermes-Françaises
La semaine dérnière avait lieu un
concours de composition entre les élè-
ves du 6ème grade de l'école du Sa-
cré-Coeur, de l'Académie Saint-Joseph
et de l'Académie Provencher. Ce con-
cours, sous les auspices de la Fédé-
ration des Femmes Canadiennes-Fran-
Çaises, fut un succès et les élèves y
mirent une ardeur sincère. Le sujet
choisi était: ‘’Mes projets de vacan-
ces”. Trois premiers prix de $2 cha-
cun pour le français et trois prémiers
prix de $1 chacun pour traduction an:
glaise, et un prix spécial de $1 pour
la meilleure copie française des trois
écoles. |
Les juges, Mmes C.-M. Roswell,
A.-J. Desjardins et H. Baudry, eurent
une tâche délicate autant que difficile.
Les gagnants sont: école du Sacré-
Coeur, Fernande Paquin (français);
traduction anglaise, Thérèse Rhéau-
me. Académie Seint-Joseph, Simone
Lecoeur (français) et Lucienne Be-
lot (auglais). Académie Provencher,
Roger Bellefeuille (français), Achille
Orieux (anglais). Mme E. Royal
jugea les trois meilleures composi-
tions françaises de chaque école. Fer-
nande Paquin, école du Sacré-Coeur,
remporta le prix spécial.
Mmes L'Heureux et R. Goulet
étaient les organisatrices de ce con-
cours.
LL . L]
La semaine dernière vit le commen-
cement du concours de bridge de la
Fédération des Femmes Canadiennes-
Françaises. La première partie fut
jouée dans la salle du Sacré-Coeur et
‘es gagnants : uèrent de nouveau dans
la salle des Chevaliers de Colomb
Cercle Provencher, édifice Trustee.
Les personnes qui prirent part sont:
Mmes H. Laberge, Geo. Lafièche, G
Prévost, J.-H. Potvin, E. Belair, W
Firth, N° Gamble, J. Gorman, T.-A
Harp, A.-L. Messier, A. Chouinard, P
Guertin, N. Prud'homme, A. Lafrance
S. Desgagnés, A. Rhéaume, H.-R.
Baudry, L-P-O Noël, B. McKenty
L-A. Goyette, J_ Rodrigue, Taillon,
, odrigue, E. Gagnon, J.-C. Davis,
Pétrin, J.-A. McPhee, P. L'Heureux,
L.-H. Bénard, C. Laflèche, A Chabot
P. Sala, E. Blanchard, A. Blanchard
D. Bryson, A-E. Love, D.-J. Léger
L-P. Roy, Drollet, A -C. Birch, G-P
Hawkes, F.-E. Johns, Derrington
W. Mahoney, J. Keenan, de la Giclai:
C-M. Boswell, J. Stefanson, J-H
Bourgouin, E Prendergast, K. Kote'-
nitzky, C. Mul'er, Cusson, Lafrenière
M. Gatien, .J-R O'Brien, C. Pacaud
L. Pacaud; J-A Aubert, Chaput, H
Gauthier, H-W. Palmateer, M-L Ge-
nest. M. Cur'ey
Mulligan, T-! Carroll A
Cheatley, E-J. Jarjour, J
ast. P-J. Lilley, J-H-N Léveillé
N-A. Laurenäeau. P -J Tremblay, N
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A.-F. du Brulé, M
Côté, Geo
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‘ins, E. Chauvière F. E'se:l, A Doi-
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liers de Colomb, à 3 h. de l'après-midi.
Hermine FRAPPIER-LOVE,
Secrétaire.
D +-2———
PETITES NOTES
Mgr T.-W. Morton, P.A., curé de la
cathédrale Sainte-Marie, est parti
pour l'Angleterre où il passera deux
mois de vacances.
LL . L]
James-H. Blackwood, secrétaire de
la commission des parcs de Winnipeg
depuis 25 ans, a été arrêté lundi soir
à la suite @e la découverte d'irrégu-
larités dans ses compies
6 De 2——
ble Force, ni comprendre mieux son
devoir envers la Race qu'en cherchant
à vivre sa foi plus intensément.
Nous comprenons que la Providence
est Sagesse et dirige la marche des
événements pour le plus grand bien
de ses élus. Nous croyons que lu route
du Calvaire mène 4 la résurrection.
Nous savons la magnifique énergie de
la minorité de la Saskatchewan, dé-
terminée à ne pas mourir, mais à vi-
vre ses droits sacrés à une vie ardente
et profonde. Et nous prions avec
vous, Monseigneur, et avec tous nos
frères de l'Ouest, et tous les Cana-
diens français -- parce que Dieu est
le Maïtre des gens et des choses et
que toutes nos prières doivent prépa-
rer les apôtres qu'il réserve aux com-
Une lettre de l'A. C. J. C. à bats et à la victoire.
S. G. Mgr Prud'homme
S. G Mgr Joseph-Henri Prud'homme,
Evêché, :
Prince-Albert, Sask.
Monseigneur,
Tandis que les gouvernants prélu-
dent en Saskatchewan, sur le terrain
législatif, à une persécution qui fera
revivre et peut-être dépasserk la dou-
loureuse histoire Ce celles qu'on y
mena jadis contre les intérêts de no-
tre religion et de notre race, le Co-
mité central, en son nom et au nom
le tous les Comités régionaux, Cer-
cles, Membres et Avant-gardes de
l'Association catholique de la Jeunes-
se Canadienne-française, veut rendre
à Votre Grandeur l'hommage public
de son admiration et de sa sympath'e
et lui dire combien l'A. C. JC st °
avec émotion les péripéties dy drame
de l'Ouest et eut écouter Aattentive-
ment les voix autorisées quifbataillent
pour les Croits sacrés de la minorité
Pour répondre plus pleinement à
Croisade de la prière que la lettre
émye ce votre Grandeur a déjà solli-
citée, l'A. C._ J. C. a demandé et de-
mande avec instance à tous ses adh#-
eats une |intention précise
| pour la Sask=tchewan dans leurs pieu-
|ses pensées ce chaque jour ‘
| tous ses groupes, d'ajouter à cet effet
lune formule ow une- invegation spé-
ciale aux prières de chacune de leurs
réunions, On ne saurait se mieux
| Préparer qu'aux sources de la vérita-
cé avoi
et à
PR
Veuillez donc agréer, Monseigneur,
que la Jeunesse canadienne-française
vous dise ses sentiments émus, et
qu'elle offre si volontiers à votre Gran-
deur les hormages de sa fiiale et res-
pectueuse considération.
Pour le Comité central de l'A.C.J.C.
Le chef du secrétariat général,
(Signé )
Ephrém-Réginald BERTRAND.
HEURES DES OFFICES RELI-
GIEUX A L'EGLISE DU
SACRÉ-COEUR DE
WINNIPEG
Coin des rues Lydia et Ban-
aatyne. L'église paroissiale de
toute personne de langue fran-
Çaise de la ville de Winni :
Téléphon® 28 870. Fe
R. P. ‘Vézina, OM, curé; R.
P. J.-B. Beaupré, O.MI., vicaire.
Messes du dimanche: 7 h. 30,
9 L: et 11 neures (grand'messe).
Vépres à 7 h. 30. Messes sur
semaine: 6 h. 45 et 8 h. 30.
HEURES DES OFFICES RELI-
GIEUX A LA CATHEDRALE
DE SAINT-BONIFACE
Mgr Jubinville, curé. Vicaires:
MM. les abbés Brunet et Bou-
let.
Messes du dimanche: 6 h 15.
Th 30,9h et 10h 30. Vépres:
3 h pm Messes sur semaine:
6h 15,6h 45 7kE 90.
7
a ———_———————_———
‘
Un maire prudent
M. le”sous-préfet, passant dans un
village, demande au maire s'il a pris
des précautions en cas d'inondations.
— Certainement! assure le maire,
avec ie sentiment du devoir acéompli.
Et il montre au sous-préfet une sé-
rie de boîtes neuves.
— Qu'est-ce que cela?
Mes troncs pour recueillir les
secours aux inondés'!….
Double préparation
C'est un jeune étudiant en droit dont
-es ,are s habitent la campagne. Les
salles CC ‘2 Faculté présentaient nour
lui un intérêt médiocre et il eût pré-
féré s'amuser. :
Ainsi qu'il fallait s'y attendre, à son
récent cxamen, il ne fut pas accepté.
Penaud et craignant la colère pa-
ternele, il télégraphia à son frère:
Suis refusé. Prépare papa.
Et le lendemain le frère lui envoya
cette laconique réponse:
- Papa préparé... Prépare-toi!
Elle ne se portait jamais bien —
Mme Christine Dukek, de Speonk,
N.-Y., écrit: “Je souffrais de maux!
d'estomac auxquels les traitements.
médicaux n'apportaient qu'un soula-}
gement temporaire. En réalité je ne
me portais jamais bien. Après que:
j'eus pris trois bouteilles de Novoro
du Dr Pierre, je remarquai que ce!
remède avait régularisé les fonctions
de mon estomac et que mon système
nerveux était de beaucoup amélioré.
Mon sommeil est maintenant paisible
et mon coeur fonctionne normalement,
ce qui ne 3'était jamais produit aupa-
ravant. Je vais bien et je jouis d'un
bon appétit.” Cette préparation vé-
gétale affecte salutairement les fonc-
tions de l'organisme, facilite la diges-
tion et l'élimination et améliore la
condition du sang. Elle est vendu
directement mais pas dans les phar-
macies. Ecrire au Dr Peter Fahrnecy
& Sons Co. 2501, Washington L:!vd.,
Chicago, Ill.
Livré exempt de douane au Canada.
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